Les raisons de ce bruit de chaise permanent et de ces portes qui claquent bruyamment, sont si futiles, qu'elles sont inavouables. Le dernier épisode tragi-comique du Syndicat national de l'enseignement supérieur nous en fournit l'exemple et la preuve.
Que s'est-il passé au juste, pour que des congressistes, enseignants chercheurs de leur état, décident de se retirer des assises et de le faire savoir par voie de congrès ? Le communiqué portant étiquette partisane nous en fourni la réponse. Elle figure à l'entête de ce papier, parvenu à toutes les rédactions de journaux, radio et télévision. Les frondeurs se donnent une nouvelle appellation : «Collectif de la gauche démocratique-enseignants chercheurs».
L'affaire se résume donc à une querelle de chapelle, entre tendances et autres mouvances partisanes.
Les partis politiques ont investi le syndicat y installant leur guéguerre et rivalités. Les islamistes, les gauchistes radicaux, les socialos et les cocos se disputent, en fait, les premiers postes dans le futur directoire du syndicat. L'OPA des socialistes est dénoncée dans les coulisses d'un congrès qui se transforme en ring où se confrontent les poids lourds et les poids plumes.
Le blocage total qui s'est instauré, à l'examen des rapports financier et moral du Sne-sup et les palabres au sujet de la procédure de vote, ne sont qu'un prétexte destiné à cacher un problème, vieux comme toutes les instances partisanes, syndicales et même associatives que le pays a connu. Un problème qui se résume à un conflit de personnes, qui se lancent dans une course effrénée pour des postes de responsabilité.
Les divergences autour des questions de procédures ont retardé la composition de commissions sensées discuter le fond des problèmes que rencontrent une profession mise à mal. Les enseignants ont donné un piètre exemple. Leur guerre n'est pas finie. Elle se poursuivra sur les colonnes de la presse. Les problèmes de l'université devront attendre, avant qu'un jour, quelqu'un ose les aborder avec courage.
Que s'est-il passé au juste, pour que des congressistes, enseignants chercheurs de leur état, décident de se retirer des assises et de le faire savoir par voie de congrès ? Le communiqué portant étiquette partisane nous en fourni la réponse. Elle figure à l'entête de ce papier, parvenu à toutes les rédactions de journaux, radio et télévision. Les frondeurs se donnent une nouvelle appellation : «Collectif de la gauche démocratique-enseignants chercheurs».
L'affaire se résume donc à une querelle de chapelle, entre tendances et autres mouvances partisanes.
Les partis politiques ont investi le syndicat y installant leur guéguerre et rivalités. Les islamistes, les gauchistes radicaux, les socialos et les cocos se disputent, en fait, les premiers postes dans le futur directoire du syndicat. L'OPA des socialistes est dénoncée dans les coulisses d'un congrès qui se transforme en ring où se confrontent les poids lourds et les poids plumes.
Le blocage total qui s'est instauré, à l'examen des rapports financier et moral du Sne-sup et les palabres au sujet de la procédure de vote, ne sont qu'un prétexte destiné à cacher un problème, vieux comme toutes les instances partisanes, syndicales et même associatives que le pays a connu. Un problème qui se résume à un conflit de personnes, qui se lancent dans une course effrénée pour des postes de responsabilité.
Les divergences autour des questions de procédures ont retardé la composition de commissions sensées discuter le fond des problèmes que rencontrent une profession mise à mal. Les enseignants ont donné un piètre exemple. Leur guerre n'est pas finie. Elle se poursuivra sur les colonnes de la presse. Les problèmes de l'université devront attendre, avant qu'un jour, quelqu'un ose les aborder avec courage.
