Ramid pas candidat, est-ce qu'un être a manqué aux ouailles en congrès ? Je ne sais, si la candidature de celui que la presse surnomme - parce qu'on aime bien les clichés, les raccourcis, les petits surnoms, nous les gens de la presse - l'aile radicale du parti-des-islamistes-du-Parlement, vous a manqué ce week-end.
J'en connais pas mal, sur l'axe Rabat-Casablanca - du côté des salons modernistes, pour reprendre une expression fétiche dans la planète médias, à qui cette candidature n'a pas trop manqué. Ils ont même trouvé que le congrès des islamistes du parlement n'était pas du tout dépeuplé. Malgré le retrait de la candidature de Ramid dont l'aile radicale s'est, semble-t-il, fondue dans « l'islamiquement correct ».
A propos, et pendant que j'y suis, les islamistes sont-ils solubles dans la démocratie ? C'est une question récurrente, pour l'éternité. Saad Eddine El Otmani- aujourd'hui successeur du bon vieux Docteur El Khatib, lequel ne s'est pas totalement retiré puisqu'il nous a laissé son fils.
M. El Otmani donc, que j'avais interviewé presque dans une autre vie, m'avait répondue, exactement ceci : « Non seulement les islamistes sont solubles dans la démocratie, mais ils en sont partie prenante ». Plutôt rassurant le psy, déjà à l'époque.
Bon maintenant que le parti des islamistes du parlement ont tenu congrès, changé de SG, élu un dirigeant que la presse, encore elle, présente comme modéré – par opposition, devinez à quoi ?- ouvert, partisan du dialogue et du consensus que va-t-il se passer ? Rien de très transcendant, si j'ose dire. Ramid fera, une fois par an, des sorties pour que la presse se souvienne de la fameuse aile radicale.
El Otmani dira à d'autres –parce qu'à moi il l'a déjà dit- que les islamistes sont « solubles dans la démocratie et ils en sont partie prenante ». Et le plus chanceux des journalistes de ce pays réussira à décrocher une interview de El Khatib fils. Le titre de l'entretien de l'année ? « Mon père, ce héros », bien sûr. Vite, un divan !
J'en connais pas mal, sur l'axe Rabat-Casablanca - du côté des salons modernistes, pour reprendre une expression fétiche dans la planète médias, à qui cette candidature n'a pas trop manqué. Ils ont même trouvé que le congrès des islamistes du parlement n'était pas du tout dépeuplé. Malgré le retrait de la candidature de Ramid dont l'aile radicale s'est, semble-t-il, fondue dans « l'islamiquement correct ».
A propos, et pendant que j'y suis, les islamistes sont-ils solubles dans la démocratie ? C'est une question récurrente, pour l'éternité. Saad Eddine El Otmani- aujourd'hui successeur du bon vieux Docteur El Khatib, lequel ne s'est pas totalement retiré puisqu'il nous a laissé son fils.
M. El Otmani donc, que j'avais interviewé presque dans une autre vie, m'avait répondue, exactement ceci : « Non seulement les islamistes sont solubles dans la démocratie, mais ils en sont partie prenante ». Plutôt rassurant le psy, déjà à l'époque.
Bon maintenant que le parti des islamistes du parlement ont tenu congrès, changé de SG, élu un dirigeant que la presse, encore elle, présente comme modéré – par opposition, devinez à quoi ?- ouvert, partisan du dialogue et du consensus que va-t-il se passer ? Rien de très transcendant, si j'ose dire. Ramid fera, une fois par an, des sorties pour que la presse se souvienne de la fameuse aile radicale.
El Otmani dira à d'autres –parce qu'à moi il l'a déjà dit- que les islamistes sont « solubles dans la démocratie et ils en sont partie prenante ». Et le plus chanceux des journalistes de ce pays réussira à décrocher une interview de El Khatib fils. Le titre de l'entretien de l'année ? « Mon père, ce héros », bien sûr. Vite, un divan !
