La panne d'inspiration. Un mal terrible contre lequel luttent tous les artistes, écrivains et autres créateurs. Un mal également combattu par les journalistes chasseurs de « scoop » ou chroniqueurs attitrés, analystes et autres producteurs d'idées. Chacun trouve une source d'inspiration ou une muse pour déjouer ce piège fatal à toute activité créative. Mais, comment faire lorsque les sources tarissent et que les muses se font rares ou disparaissent de l'horizon ? On se rabat alors sur de vielles idées, on rabâche, on ressasse et on… livre notre soupe froide.
Mais cela ne trompe pas les lecteurs avertis. Ils débusquent les failles, soulignent les répétitions, les redondances et les idées creuses. Certains aiment à s'entendre parler. Ils écrivent pour eux-mêmes, usent de qualificatifs pédants et étalent leur « savoir ». Mais c'est insulter l'intelligence du lecteur, aujourd'hui critique car exigeant, que de croire qu'il peut avaler ces « salades ».
Et l'on se demande l'air innocent, pourquoi les lecteurs boudent les écrits. Tous les écrits. Les journaux font de moins en moins de chiffres, les livres ne trouvent pas d'acheteurs. Et si la réponse se trouvait dans ce qui est offert aux lecteurs et non à leur capacité, ou non, à nous lire ? Si on se posait sérieusement la question, au moins une fois, pour tenter de trouver les réponses adéquates. Ne pourrons-nous pas mieux nous améliorer, évoluer ?
Les partis politiques, les syndicats, les ONG, les corps de métiers…Chacun s'offusque lorsqu'il est objet de critique. On crie au scandale. On dénonce la cabale médiatique. L'autocritique est par ailleurs un concept banni du lexique et des mœurs locales. Comment alors avancer ?
Un ministre présente une loi, signant un retour aux normes, dénonçant l'impunité et visant à professionnaliser et à responsabiliser et, de suite, c'est la levée de boucliers. Les architectes protestent parce qu'ils ne sont pas associés. Ils font du lobbying et obtiennent gain de cause. Les ingénieurs prennent le relais, montent au créneau, appelant à être pris en compte et …menacent.
Leur action émane-t-elle d'un procédé de bonne foi ou d'une rivalité vielle comme l'existence de ces deux corps de métiers ? Note ministre est à plaindre. D'autres à sa place prennent la posture du moindre effort. Conciliants avec tout le monde, ils terminent leur mandat sans faire de vagues.
Les syndicalistes se préparent au 1er mai. Multiplient les rencontres et les débats sur un avenir dont les contours restent non définis. Le ministre de l'emploi promet d'être au rendez-vous et surtout d'honorer ses promesses dans les délais. Faute de revendications, les syndicalistes se limiteront à faire la fête, le muguet à la main.
Mais cela ne trompe pas les lecteurs avertis. Ils débusquent les failles, soulignent les répétitions, les redondances et les idées creuses. Certains aiment à s'entendre parler. Ils écrivent pour eux-mêmes, usent de qualificatifs pédants et étalent leur « savoir ». Mais c'est insulter l'intelligence du lecteur, aujourd'hui critique car exigeant, que de croire qu'il peut avaler ces « salades ».
Et l'on se demande l'air innocent, pourquoi les lecteurs boudent les écrits. Tous les écrits. Les journaux font de moins en moins de chiffres, les livres ne trouvent pas d'acheteurs. Et si la réponse se trouvait dans ce qui est offert aux lecteurs et non à leur capacité, ou non, à nous lire ? Si on se posait sérieusement la question, au moins une fois, pour tenter de trouver les réponses adéquates. Ne pourrons-nous pas mieux nous améliorer, évoluer ?
Les partis politiques, les syndicats, les ONG, les corps de métiers…Chacun s'offusque lorsqu'il est objet de critique. On crie au scandale. On dénonce la cabale médiatique. L'autocritique est par ailleurs un concept banni du lexique et des mœurs locales. Comment alors avancer ?
Un ministre présente une loi, signant un retour aux normes, dénonçant l'impunité et visant à professionnaliser et à responsabiliser et, de suite, c'est la levée de boucliers. Les architectes protestent parce qu'ils ne sont pas associés. Ils font du lobbying et obtiennent gain de cause. Les ingénieurs prennent le relais, montent au créneau, appelant à être pris en compte et …menacent.
Leur action émane-t-elle d'un procédé de bonne foi ou d'une rivalité vielle comme l'existence de ces deux corps de métiers ? Note ministre est à plaindre. D'autres à sa place prennent la posture du moindre effort. Conciliants avec tout le monde, ils terminent leur mandat sans faire de vagues.
Les syndicalistes se préparent au 1er mai. Multiplient les rencontres et les débats sur un avenir dont les contours restent non définis. Le ministre de l'emploi promet d'être au rendez-vous et surtout d'honorer ses promesses dans les délais. Faute de revendications, les syndicalistes se limiteront à faire la fête, le muguet à la main.
