Mohamed Sibari, écrivain et membre fondateur de l'Association des écrivains marocains en langue espagnole (A.E.M.L.E) est né en 1945 à Ksar kébir.
Il a fait ses études primaires et secondaires dans une école espagnole à Larache. Il est titulaire d'une licence en sciences sociales de la faculté de Grenade (Espagne). Mr. Sibari est un ex-professeur à l'école Luis Vives de la mission culturelle espagnole de Larache et ex-fonctionnaire du ministère de la Santé. Cinq romans ont été jusqu'à présent édités par Mohamed Sibari.
Des thèmes inédits. Il s'agit de «El caballo» (le cheval) édité en 1993, «Regulares de Larache» (l'armée régulière de Larache) en 1994, «Juderia de Tetuan» (Mellah de Tétouan) en 1995, «La Rosa de Xuaen» (La rose de Chaouen) en 1996 et «Sidi Baba» en 1999. Mohamed Sibari a aussi un recueil de poèmes qui s'appelle «Poemas de Larache» publié en 1994 et plusieurs livres qui relatent des histoires, comme «Cuentos de Larache» en 1998 «Relatos de Las hesperides» en 2000, «Relatos del Hammam» en 2001, «Pinchitos y Divorcios» en 2002 et «El Chilabazo» en cours de publication. Toutes ses œuvres qui puisent dans les blagues marocaines traduites en langue espagnole sont devenues célèbres dans les pays de l'Amérique Latine. Elles sont même exploitées dans le cinéma et le théâtre. En effet, anecdotes, apories et dictons ont toujours été des armes.
Inutile de rappeler que c'est dans les moments de grande difficulté que les Marocains se sont toujours rabattus sur la culture populaire pour s'en servir comme arme critique.
Avec la précieuse collaboration du Consul général espagnol à Tanger, Dr. Jose Ramon Remacha, l'Association des écrivains marocains en langue espagnole contribue à l'effervescence de la culture marocaine, en organisant des rencontres nationales avec les intellectuels espagnols à l'Institut Cervantes.
La présence culturelle espagnole au Maroc ne se mesure pas seulement à celle de chaque établissement dans son contexte.
C'est la somme de leurs présences et de leurs propositions qui donne dans le domaine de la diffusion et de la coopération culturelle et linguistique, une image de la relation entre l'Espagne et le Maroc et de l'intérêt que ce pays, sa culture, son offre suscitent chez les publics marocains. Faut-il signaler au passage qu'au Maroc, le concept de l'intellectuel est récent. Qu'il s'agisse de l'érudit classique ou de l'intellectuel moderne, il a toujours relevé d'un corps d'enseignement - école coranique, medersa théologique, lycée ou université.
Cet espace de sacralité et de transmission a toujours été l'un des points d'appui centraux de son pouvoir-savoir. L'A.E.M.L.E, créée en 1997 à Larache, compte parmi ses 13 membres les écrivains Mohamed Akalay qui a remporté le premier prix de littérature en Espagne, Laâbi Msari et Mohamed Bouyoussef Reggab.
L'association s'installe définitivement à Tanger. Mohamed Sibari aussi. Cette ville qui devient la sienne, sera sa source d'inspiration et sa fenêtre sur le monde.
Il a fait ses études primaires et secondaires dans une école espagnole à Larache. Il est titulaire d'une licence en sciences sociales de la faculté de Grenade (Espagne). Mr. Sibari est un ex-professeur à l'école Luis Vives de la mission culturelle espagnole de Larache et ex-fonctionnaire du ministère de la Santé. Cinq romans ont été jusqu'à présent édités par Mohamed Sibari.
Des thèmes inédits. Il s'agit de «El caballo» (le cheval) édité en 1993, «Regulares de Larache» (l'armée régulière de Larache) en 1994, «Juderia de Tetuan» (Mellah de Tétouan) en 1995, «La Rosa de Xuaen» (La rose de Chaouen) en 1996 et «Sidi Baba» en 1999. Mohamed Sibari a aussi un recueil de poèmes qui s'appelle «Poemas de Larache» publié en 1994 et plusieurs livres qui relatent des histoires, comme «Cuentos de Larache» en 1998 «Relatos de Las hesperides» en 2000, «Relatos del Hammam» en 2001, «Pinchitos y Divorcios» en 2002 et «El Chilabazo» en cours de publication. Toutes ses œuvres qui puisent dans les blagues marocaines traduites en langue espagnole sont devenues célèbres dans les pays de l'Amérique Latine. Elles sont même exploitées dans le cinéma et le théâtre. En effet, anecdotes, apories et dictons ont toujours été des armes.
Inutile de rappeler que c'est dans les moments de grande difficulté que les Marocains se sont toujours rabattus sur la culture populaire pour s'en servir comme arme critique.
Avec la précieuse collaboration du Consul général espagnol à Tanger, Dr. Jose Ramon Remacha, l'Association des écrivains marocains en langue espagnole contribue à l'effervescence de la culture marocaine, en organisant des rencontres nationales avec les intellectuels espagnols à l'Institut Cervantes.
La présence culturelle espagnole au Maroc ne se mesure pas seulement à celle de chaque établissement dans son contexte.
C'est la somme de leurs présences et de leurs propositions qui donne dans le domaine de la diffusion et de la coopération culturelle et linguistique, une image de la relation entre l'Espagne et le Maroc et de l'intérêt que ce pays, sa culture, son offre suscitent chez les publics marocains. Faut-il signaler au passage qu'au Maroc, le concept de l'intellectuel est récent. Qu'il s'agisse de l'érudit classique ou de l'intellectuel moderne, il a toujours relevé d'un corps d'enseignement - école coranique, medersa théologique, lycée ou université.
Cet espace de sacralité et de transmission a toujours été l'un des points d'appui centraux de son pouvoir-savoir. L'A.E.M.L.E, créée en 1997 à Larache, compte parmi ses 13 membres les écrivains Mohamed Akalay qui a remporté le premier prix de littérature en Espagne, Laâbi Msari et Mohamed Bouyoussef Reggab.
L'association s'installe définitivement à Tanger. Mohamed Sibari aussi. Cette ville qui devient la sienne, sera sa source d'inspiration et sa fenêtre sur le monde.
