Pour entamer une série de quatre concerts à Zouk (15 km au nord de la capitale), une première mondiale sera offerte au public, dédiée au Duke.
Quarante ans après la tournée de Duke Ellington et son orchestre au Moyen-Orient et en Asie, l'ensemble français, le Laurent Mignard Orchestra interprète "Les Suites Orientales" (Far East suite), oeuvres du célèbre musicien qui n'ont jamais été interprétées en intégralité en public.
Ces "suites" (Ispahan, Mount Harissa, etc.) avaient été enregistrées par le Duke après sa tournée dans la région, où il s'était notamment arrêté à Beyrouth.
Son émotion à la vue de la colline de Harissa, où domine une statue de la Vierge, au nord de la capitale, -après une escale manquée à Bagdad... pour cause de coup d'Etat- lui avait inspiré la composition d'un morceau du même nom.
Le Festival Liban Jazz, créé par l'association Liban Jazz présidée par le Franco-libanais Karim Ghattas, se poursuivra durant une semaine avec les concerts du saxophoniste et poète militant de la musique Archie Shepp, Dhafer Youssef et Anouar Brahem.
Pionnier du free jazz, aux côtés entre autres de John Coltrane, le saxophoniste Archie Shepp se produit pour la première fois au Liban. A 67 ans, l'Américain, Parisien d'adoption, accueillera à ses côtés le jeune trompettiste libanais Ibrahim Maalouf, 23 ans, dont la particularité est d'utiliser une trompette quart de ton, inventée par son père, Nassim Maalouf.
Selon les organisateurs, l'objectif de Liban Jazz est d'intégrer le jazz et plus particulièrement les rencontres musicales internationales autour du jazz dans la vie culturelle libanaise.
Pour Karim Ghattas, "Liban Jazz défend les valeurs que véhicule cette musique : le dialogue, l'échange et le brassage culturel que l'on retrouve dans la musique de l'oudiste tunisien Dhafer Youssef qui transcende les frontières en confrontant une musique soufie ancrée dans des traditions ancestrales et un genre nouveau de jazz électronique venu du nord de l'Europe".
Le Tunisien Anouar Brahem, qui a déjà donné deux concerts à Baalbeck (nord), clôturera le festival, point de départ d'une programmation régulière de concerts au pays du cèdre.
Dès le début de l'année 2005, l'association Liban Jazz proposera des concerts hors festival à Beyrouth.
Quarante ans après la tournée de Duke Ellington et son orchestre au Moyen-Orient et en Asie, l'ensemble français, le Laurent Mignard Orchestra interprète "Les Suites Orientales" (Far East suite), oeuvres du célèbre musicien qui n'ont jamais été interprétées en intégralité en public.
Ces "suites" (Ispahan, Mount Harissa, etc.) avaient été enregistrées par le Duke après sa tournée dans la région, où il s'était notamment arrêté à Beyrouth.
Son émotion à la vue de la colline de Harissa, où domine une statue de la Vierge, au nord de la capitale, -après une escale manquée à Bagdad... pour cause de coup d'Etat- lui avait inspiré la composition d'un morceau du même nom.
Le Festival Liban Jazz, créé par l'association Liban Jazz présidée par le Franco-libanais Karim Ghattas, se poursuivra durant une semaine avec les concerts du saxophoniste et poète militant de la musique Archie Shepp, Dhafer Youssef et Anouar Brahem.
Pionnier du free jazz, aux côtés entre autres de John Coltrane, le saxophoniste Archie Shepp se produit pour la première fois au Liban. A 67 ans, l'Américain, Parisien d'adoption, accueillera à ses côtés le jeune trompettiste libanais Ibrahim Maalouf, 23 ans, dont la particularité est d'utiliser une trompette quart de ton, inventée par son père, Nassim Maalouf.
Selon les organisateurs, l'objectif de Liban Jazz est d'intégrer le jazz et plus particulièrement les rencontres musicales internationales autour du jazz dans la vie culturelle libanaise.
Pour Karim Ghattas, "Liban Jazz défend les valeurs que véhicule cette musique : le dialogue, l'échange et le brassage culturel que l'on retrouve dans la musique de l'oudiste tunisien Dhafer Youssef qui transcende les frontières en confrontant une musique soufie ancrée dans des traditions ancestrales et un genre nouveau de jazz électronique venu du nord de l'Europe".
Le Tunisien Anouar Brahem, qui a déjà donné deux concerts à Baalbeck (nord), clôturera le festival, point de départ d'une programmation régulière de concerts au pays du cèdre.
Dès le début de l'année 2005, l'association Liban Jazz proposera des concerts hors festival à Beyrouth.
