A la faveur de l'obscurité, des dizaines de véhicules blindés sont entrés dans les camps de Boureïdj et de Nousseïrat, dans le centre de la bande de Gaza, et ont commencé à fouiller les maisons à la recherche d'activistes palestiniens.
Des combats ont éclaté dans les ruelles des deux camps et l'armée a fait appel à des hélicoptères et des chars, ont précisé des témoins. Selon les médecins, au moins 72 Palestiniens dont de nombreux enfants jetant des pierres sur les blindés israéliens ont été blessés dans ce raid le plus meurtrier à Gaza depuis la mort de 15 Palestiniens lors d'affrontements dans la ville de Gaza et le camp de réfugiés de Rafah le 15 février. «C'est un grand massacre contre notre peuple aujourd'hui. Nous exhortons le monde entier à le condamner», a réagi le gouverneur palestinien du centre de Gaza, Abdallah Abou Samhadama.
L'armée israélienne s'est retirée des deux camps en milieu de matinée, environ cinq heures après le début de l'opération, ont indiqué des témoins.
«Il s'agit d'une opération ciblée contre l'infrastructure terroriste dans le centre de la bande de Gaza», a-t-on déclaré de source militaire israélienne. «Cinq hommes armés se sont approchés de nos forces, qui les ont abattus».
De même source, on a expliqué que des activistes palestiniens attaquaient des convois israéliens et tiraient des obus de mortiers et des roquettes artisanales sur des colonies juives voisines.
De nombreux observateurs israéliens s'attendaient à une intensification des opérations militaires contre les activistes palestiniens dans la bande de Gaza avant la mise en oeuvre du plan d'évacuation de certaines colonies proposé par le Premier ministre israélien Ariel Sharon en cas d'échec de la «feuille de route», le plan de paix international actuellement dans l'impasse.
Au moins six Palestiniens ont été tués samedi en attaquant des positions militaires israéliennes avec des véhicules maquillés en jeeps de l'armée israélienne au point de passage d'Erez, dans le nord de la bande de Gaza.
Cette opération, qui n'a fait aucune victime israélienne, a été revendiquée conjointement par le Hamas, le Djihad islamique et les Brigades des martyrs d'Al Aksa, qui ont promis de nouvelles attaques.
Les organisations extrémistes palestiniennes, responsables de la mort de centaines d'Israéliens depuis le début de la deuxième intifada en septembre 2000, ont ignoré les appels au cessez-le-feu avec Israël lancés par l'Autorité palestinienne. L'armée israélienne a bouclé la Cisjordanie et la bande de Gaza jeudi par crainte d'attentats palestiniens au cours de la fête juive du Pourim, de samedi soir à aujourd’hui.
Les Palestiniens vont tenter d'obtenir une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu à la suite de cette opération et "demanderont à ce Conseil d'imposer des sanctions contre le gouvernement israélien", a ajouté M. Abou Roudeina.
"L'escalade israélienne n'est pas seulement destinée à détruire le processus de paix mais aussi à imposer une solution au peuple palestinien. De telles méthodes n'aboutiront pas, car aucune solution ne peut être imposée au peuple palestinien", a-t-il poursuivi.
Les Brigades des Martyrs Al-Aqsa, liées au Fatah de Yasser Arafat, ont pour leur part promis dans un communiqué une "douloureuses vengeance pour le massacre commis par l'ennemi sioniste".
Des combats ont éclaté dans les ruelles des deux camps et l'armée a fait appel à des hélicoptères et des chars, ont précisé des témoins. Selon les médecins, au moins 72 Palestiniens dont de nombreux enfants jetant des pierres sur les blindés israéliens ont été blessés dans ce raid le plus meurtrier à Gaza depuis la mort de 15 Palestiniens lors d'affrontements dans la ville de Gaza et le camp de réfugiés de Rafah le 15 février. «C'est un grand massacre contre notre peuple aujourd'hui. Nous exhortons le monde entier à le condamner», a réagi le gouverneur palestinien du centre de Gaza, Abdallah Abou Samhadama.
L'armée israélienne s'est retirée des deux camps en milieu de matinée, environ cinq heures après le début de l'opération, ont indiqué des témoins.
«Il s'agit d'une opération ciblée contre l'infrastructure terroriste dans le centre de la bande de Gaza», a-t-on déclaré de source militaire israélienne. «Cinq hommes armés se sont approchés de nos forces, qui les ont abattus».
De même source, on a expliqué que des activistes palestiniens attaquaient des convois israéliens et tiraient des obus de mortiers et des roquettes artisanales sur des colonies juives voisines.
De nombreux observateurs israéliens s'attendaient à une intensification des opérations militaires contre les activistes palestiniens dans la bande de Gaza avant la mise en oeuvre du plan d'évacuation de certaines colonies proposé par le Premier ministre israélien Ariel Sharon en cas d'échec de la «feuille de route», le plan de paix international actuellement dans l'impasse.
Au moins six Palestiniens ont été tués samedi en attaquant des positions militaires israéliennes avec des véhicules maquillés en jeeps de l'armée israélienne au point de passage d'Erez, dans le nord de la bande de Gaza.
Cette opération, qui n'a fait aucune victime israélienne, a été revendiquée conjointement par le Hamas, le Djihad islamique et les Brigades des martyrs d'Al Aksa, qui ont promis de nouvelles attaques.
Les organisations extrémistes palestiniennes, responsables de la mort de centaines d'Israéliens depuis le début de la deuxième intifada en septembre 2000, ont ignoré les appels au cessez-le-feu avec Israël lancés par l'Autorité palestinienne. L'armée israélienne a bouclé la Cisjordanie et la bande de Gaza jeudi par crainte d'attentats palestiniens au cours de la fête juive du Pourim, de samedi soir à aujourd’hui.
L'Autorité palestinienne accuse l’Etat hébreu
L'Autorité palestinienne a accusé hier les responsables israéliens d'avoir "commis un nouveau massacre" et de "jouer avec le feu" à la suite d'une incursion dans la bande de Gaza qui a fait au moins 14 morts. "Nous condamnons ce nouveau massacre et nous mettons en garde le gouvernement israélien qui joue avec le feu", a affirmé à l'AFP Nabil Abou Roudeina, conseiller du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat.Les Palestiniens vont tenter d'obtenir une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu à la suite de cette opération et "demanderont à ce Conseil d'imposer des sanctions contre le gouvernement israélien", a ajouté M. Abou Roudeina.
"L'escalade israélienne n'est pas seulement destinée à détruire le processus de paix mais aussi à imposer une solution au peuple palestinien. De telles méthodes n'aboutiront pas, car aucune solution ne peut être imposée au peuple palestinien", a-t-il poursuivi.
Les Brigades des Martyrs Al-Aqsa, liées au Fatah de Yasser Arafat, ont pour leur part promis dans un communiqué une "douloureuses vengeance pour le massacre commis par l'ennemi sioniste".
