Après avoir longtemps fait la sourde oreille et après un long mutisme, le Conseil de la ville de Rabat a enfin daigné discuter du problème soulevé par le projet d'installation par Redal de la station d'épuration des eaux usées de Rabat et de Témara. Ce projet, rappelons-le, consiste à conduire les effluents de Rabat et de Témara au site du Champ de tir où ils doivent subir un pré-traitement avant d'être rejetés au large par un émissaire sous-marin.
Il fallait donc que les habitants des quartiers la Corniche, Al Mountalak, Hay Al Fath, Al Mountazah, Al Massira et tous les quartiers environnants du Sud de Rabat montent au créneau, protestent contre le projet et mettent la pression pour que les élus de la capitale se sentent concernés, et mettent la question sur le tapis.
La semaine passée en effet, le Conseil de la ville de Rabat s'est réuni avec les plus hauts responsables de la Redal et avec les représentants du Comité de Coordination regroupant les représentants des amicales des habitants. Objectif : rapprocher les positions des deux protagonistes et essayer de trouver un terrain d'entente.
Les habitants des quartiers jouxtant le site du projet nourrissent, en dépit de toutes ces garanties, des craintes quant aux conséquences de l'installation de cette station sur leur santé et celle de leur enfant. De même qu'ils se font des soucis sur l'avenir de la zone, censée abriter un projet touristique d'importance pour la capitale : la corniche.
Tout en se disant convaincus de l'utilité du projet, ils redoutent les conséquences négatives de la réalisation de la station d'épuration à proximité d'une zone habitée. Selon eux, les nuisances sur la santé seront nombreuses (maladies respiratoires et toutes sortes d'allergie surtout que le taux d'humidité est élevé dans la zone concernée, prolifération de certains insectes…).
Les responsables de la Société Délégataire, quant à eux, ont toujours affirmé que le site du projet a été choisi sur la base d'une étude approfondie du schéma directeur d'assainissement liquide, une étude approuvée dans le cadre des procédures de validation du schéma directeur d'assainissement liquide de la wilaya de Rabat-Salé approuvé en 1997.
Selon eux, il n'y a pas de quoi s'alarmer. Le projet sera réalisé de telle sorte qu'il ne causera aucune nuisance.
La réunion de la semaine dernière aura permis donc aux habitants d'exprimer encore une fois leurs réserves concernant la réalisation de la station d'épuration et de dire leurs inquiétudes des conséquences d'un tel projet sur leur quotidien.
De même, elle aura permis à Redal de défendre sa vision de la chose, d'expliquer et surtout de rassurer.
Mais abstraction faite des résultats de cette réunion, force est de reconnaître que l'initiative est plutôt louable, c'est en communiquant que tous les malentendus peuvent être dissipés et que les points de vue des uns et des autres peuvent être tirés au clair.
De plus, les représentants des habitants sont sortis de la réunion avec l'impression que le Conseil de la ville qui a tendance à ne jamais dire non aux projets de la Redal et d'applaudir ses initiatives, a eu le courage cette fois de demander des explications.
Il fallait donc que les habitants des quartiers la Corniche, Al Mountalak, Hay Al Fath, Al Mountazah, Al Massira et tous les quartiers environnants du Sud de Rabat montent au créneau, protestent contre le projet et mettent la pression pour que les élus de la capitale se sentent concernés, et mettent la question sur le tapis.
La semaine passée en effet, le Conseil de la ville de Rabat s'est réuni avec les plus hauts responsables de la Redal et avec les représentants du Comité de Coordination regroupant les représentants des amicales des habitants. Objectif : rapprocher les positions des deux protagonistes et essayer de trouver un terrain d'entente.
Les habitants des quartiers jouxtant le site du projet nourrissent, en dépit de toutes ces garanties, des craintes quant aux conséquences de l'installation de cette station sur leur santé et celle de leur enfant. De même qu'ils se font des soucis sur l'avenir de la zone, censée abriter un projet touristique d'importance pour la capitale : la corniche.
Tout en se disant convaincus de l'utilité du projet, ils redoutent les conséquences négatives de la réalisation de la station d'épuration à proximité d'une zone habitée. Selon eux, les nuisances sur la santé seront nombreuses (maladies respiratoires et toutes sortes d'allergie surtout que le taux d'humidité est élevé dans la zone concernée, prolifération de certains insectes…).
Les responsables de la Société Délégataire, quant à eux, ont toujours affirmé que le site du projet a été choisi sur la base d'une étude approfondie du schéma directeur d'assainissement liquide, une étude approuvée dans le cadre des procédures de validation du schéma directeur d'assainissement liquide de la wilaya de Rabat-Salé approuvé en 1997.
Selon eux, il n'y a pas de quoi s'alarmer. Le projet sera réalisé de telle sorte qu'il ne causera aucune nuisance.
La réunion de la semaine dernière aura permis donc aux habitants d'exprimer encore une fois leurs réserves concernant la réalisation de la station d'épuration et de dire leurs inquiétudes des conséquences d'un tel projet sur leur quotidien.
De même, elle aura permis à Redal de défendre sa vision de la chose, d'expliquer et surtout de rassurer.
Mais abstraction faite des résultats de cette réunion, force est de reconnaître que l'initiative est plutôt louable, c'est en communiquant que tous les malentendus peuvent être dissipés et que les points de vue des uns et des autres peuvent être tirés au clair.
De plus, les représentants des habitants sont sortis de la réunion avec l'impression que le Conseil de la ville qui a tendance à ne jamais dire non aux projets de la Redal et d'applaudir ses initiatives, a eu le courage cette fois de demander des explications.
