Connexion
Signé par l'architecte Adrien Laforgue, ce beau bâtiment du centre-ville a été édifié entre 1918 et 1920 sous la dénomination d'«Hôtel des postes de Casablanca».
Selon un expert de l'époque, il constitue «un modèle en tout point clair, propre pratique, que tout Français peut envier aux Casablancais». En somme, il est à l'image des autres monuments qui racontent inlassablement l'histoire d'une ville, d'une époque.
Cette poste illustre également la démarche des architectes et urbanistes de l'époque l'art islamique d'antan avec une vision moderne, mais ancrée dans la tradition locale. D'où un style qui mélange parfaitement la modernité des lignes aux références décoratives traditionnelles.
Un style qui reprend, comme dans le style néo-mauresque, arcades, frises et panneaux de zellige, tuiles vertes, ferronneries, plafonds en bois et pierre sculptée.
Depuis plusieurs semaines déjà, la poste centrale de la métropole, située à la place Mohammed V, est en plein lifting, en vue d'être rafraîchie et rénovée. Pour le moment marqué par de fins sillions, cet édifice retrouvera bientôt un visage des plus rayonnant. Il était finalement temps de rendre les honneurs à ce monument qui s'enlisait, jusqu'à tout récemment, dans l'oubli et la négligence.
Le visage initial de la poste sera à nouveau dévoilé, très bientôt. Un visage certainement plus rayonnant, grâce à toute cette mémoire actuellement rafraîchie et ravivée.
Fier et prestigieux, cet édifice tient en effet debout depuis plus de quatre décennies, et plus exactement depuis 1920. Il est à l'image de ces édifices qui racontent inlassablement l'histoire d'une ville, d'une époque.
La poste centrale, création de l'architecte Adrien Laforgue, est un bâtiment étonnant, créé sous le protectorat dans un style bien particulier.
Ce que l'on aperçoit sur la poste, c'est un style officiel voulu par les responsables du protectorat français. Un style qui mélange pareillement la modernité des lignes aux références décoratives traditionnelles.
Ce style reprend en effet, comme dans le style néo-mauresque, arcades, frises et panneaux de zellige, tuiles vertes, ferronneries, plafonds en bois et pierre sculptée. Mais à la différence que ces édifices se caractérisent par des volumes simples, une conception rationnelle et un extérieur plutôt sobre.
La poste est en effet à l'image de ces édifices dont l'ambition était, à l'époque de leur création, d'inclure la ville dans les temps modernes alors que son espace et son décor la rattachent inexorablement au passé. Donc, après l'exubérance du style "fin de siècle", les architectes du Protectorat ont fini par adopter ce style "hispano-mauresque" qu'ils transposaient très librement dans les édifices publics.
Un style qui se caractérise par la blancheur des bâtiments et la simplicité des formes extérieures, auxquelles s'oppose la profusion raffinée de l'intérieur. Les bâtiments administratifs autour de la place
Mohammed V, notamment la poste municipale, en sont les exemples les plus parfaits.
Il était donc temps de rendre son aura à cet édifice chargé de mémoire et de rendre les honneurs à ce monument qui s'enlisait dans l'oubli et la négligence.
Par la réhabilitation des façades de cet édifice typique, c'est en fait l'image de toute la ville qui est en train d'être rehaussée.
L'exemple est certainement à suivre au niveau de tout le patrimoine architectural, unique, dont regorgent les artères de la métropole.
Un patrimoine qui tombe malheureusement en désuétude et qui mériterait un sursaut d'orgueil.
Selon un expert de l'époque, il constitue «un modèle en tout point clair, propre pratique, que tout Français peut envier aux Casablancais». En somme, il est à l'image des autres monuments qui racontent inlassablement l'histoire d'une ville, d'une époque.
Cette poste illustre également la démarche des architectes et urbanistes de l'époque l'art islamique d'antan avec une vision moderne, mais ancrée dans la tradition locale. D'où un style qui mélange parfaitement la modernité des lignes aux références décoratives traditionnelles.
Un style qui reprend, comme dans le style néo-mauresque, arcades, frises et panneaux de zellige, tuiles vertes, ferronneries, plafonds en bois et pierre sculptée.
Depuis plusieurs semaines déjà, la poste centrale de la métropole, située à la place Mohammed V, est en plein lifting, en vue d'être rafraîchie et rénovée. Pour le moment marqué par de fins sillions, cet édifice retrouvera bientôt un visage des plus rayonnant. Il était finalement temps de rendre les honneurs à ce monument qui s'enlisait, jusqu'à tout récemment, dans l'oubli et la négligence.
Le visage initial de la poste sera à nouveau dévoilé, très bientôt. Un visage certainement plus rayonnant, grâce à toute cette mémoire actuellement rafraîchie et ravivée.
Fier et prestigieux, cet édifice tient en effet debout depuis plus de quatre décennies, et plus exactement depuis 1920. Il est à l'image de ces édifices qui racontent inlassablement l'histoire d'une ville, d'une époque.
La poste centrale, création de l'architecte Adrien Laforgue, est un bâtiment étonnant, créé sous le protectorat dans un style bien particulier.
Ce que l'on aperçoit sur la poste, c'est un style officiel voulu par les responsables du protectorat français. Un style qui mélange pareillement la modernité des lignes aux références décoratives traditionnelles.
Ce style reprend en effet, comme dans le style néo-mauresque, arcades, frises et panneaux de zellige, tuiles vertes, ferronneries, plafonds en bois et pierre sculptée. Mais à la différence que ces édifices se caractérisent par des volumes simples, une conception rationnelle et un extérieur plutôt sobre.
La poste est en effet à l'image de ces édifices dont l'ambition était, à l'époque de leur création, d'inclure la ville dans les temps modernes alors que son espace et son décor la rattachent inexorablement au passé. Donc, après l'exubérance du style "fin de siècle", les architectes du Protectorat ont fini par adopter ce style "hispano-mauresque" qu'ils transposaient très librement dans les édifices publics.
Un style qui se caractérise par la blancheur des bâtiments et la simplicité des formes extérieures, auxquelles s'oppose la profusion raffinée de l'intérieur. Les bâtiments administratifs autour de la place
Mohammed V, notamment la poste municipale, en sont les exemples les plus parfaits.
Il était donc temps de rendre son aura à cet édifice chargé de mémoire et de rendre les honneurs à ce monument qui s'enlisait dans l'oubli et la négligence.
Par la réhabilitation des façades de cet édifice typique, c'est en fait l'image de toute la ville qui est en train d'être rehaussée.
L'exemple est certainement à suivre au niveau de tout le patrimoine architectural, unique, dont regorgent les artères de la métropole.
Un patrimoine qui tombe malheureusement en désuétude et qui mériterait un sursaut d'orgueil.
