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C'est aujourd'hui l'un des nouveaux pays industriels (NPI) les plus dynamiques d'Asie du Sud-Est. La Malaisie est un leader mondial dans la production de composants électroniques. Elle fut le premier pays d'Asie du Sud-Est à concevoir et produire une automobile, la Proton, qui est maintenant exportée.
L'industrie de transformation représente près de 30% du produit national brut. Les produits manufacturés fournissent 60% des revenus à l'exportation.
En 1995, le PIB de la Malaisie s'élevait à 80,3 milliards de dollars. La Malaisie se situe au 53e rang mondial pour son PIB par habitant. Le secteur des services, notamment le tourisme et les services financiers, est le secteur économique le plus important. Les rentrées de devises obtenues grâce à l'exportation de pétrole et de gaz naturel, qui augmentèrent fortement pendant les années soixante-dix, ont joué un rôle déterminant pour financer l'industrialisation de la Malaisie.
Pour comprendre cela est arrivé, il serait utile de faire quelques rappels historiques.
Située entre le 1er et le 7e parallèles, la Malaisie est bordée par Bornéo et Singapour au sud, la Mer de Chine Méridionale au Nord, la mer des Célèbes à l'est et du Détroit de Malacca à l'ouest. Vers 6000 avant J.-C., les premiers Malais aborigènes s'installent dans la région. La Malaisie est une mosaïque ethnique.
Les Malais d'origine représentent environ 58% de la population, les Chinois 27%, et les Indiens 8,9%. Le reste de la population est constitué de Pakistanais, de Philippins et d'Indonésiens immigrés entre autres. L'islam est la religion la plus répandue de Malaisie, et plus de la moitié de la population, principalement les Malais, est musulmane. Cependant, la Constitution garantit la liberté de religion. Les Chinois sont soit bouddhistes soit taoïstes.
Les Indiens pratiquent l'hindouisme. Les chrétiens représentent environ 6% de la population. Ce patchwork racial est accompagné par une histoire assez mouvementée. En 1511, les Portugais s'emparent de la Malacca puis sont expulsés par les Néerlandais en 1641. La fondation de Singapour se fait en 1819 et en 1945, les Japonais occupent la Malaisie. En 1957, elle obtient son indépendance. En 1966, Singapour se retire de la fédération. En 1969, la Malaisie est troublée par les conflits entre les Malais et les Chinois. C'est le début d'une nouvelle ère.
Les émeutes interethniques de 1969 ont amené le gouvernement à mettre en place une politique d'investissement, seule capable d'éviter la répétition des troubles.
Ceci s'est traduit par le fait que la structure de l'économie qui était jusqu'aux émeutes de 1969 dominée par la communauté chinoise, a subi une mutation complète. La politique de développement malaisienne a pour objectif de transformer la Malaisie en une nation industrialisée pour l'an 2020.
Le taux de croissance annuel moyen depuis 1985 est d'environ 8,2% (9,6% en 1995), ce qui fait de la Malaisie la nation du Sud-Est asiatique possédant la plus forte croissance. Dans son livre «Globalisation et nouvelles réalités », l'ancien Premier ministre Mahathir Mohamad a écrit : «le fait que la globalisation est la ne signifie pas que nous devons nous asseoir et regarder les prédateurs nous détruire». Justement, la Malaisie a pris son destin entre ses mains. Elle surprend tout le monde.
Le voyageur qui débarque à l'aéroport international de Kuala Lunpur est frappé non seulement par la beauté, la fonctionnalité et la propreté de l'aérogare, mais surtout par la qualité des prestations fournies. Les ressortissants malaisiens disposants de « MyKad », une carte à puce multifonctions, ne sont pas obligés de passer par le service de l'immigration pour oblitérer leurs passeports.
En retournant d'un voyage à l'étranger, ils introduisent tout simplement leur carte intelligente dans un dispositif prévu à cet effet qui leur ouvre automatiquement le portillon. C'est aussi simple que cela. « MyKad » qui est en même temps une carte d'identité, un passeport, un permis de conduire et une carte de payement entre autres est une première mondiale. La Malaisie a fait des nouvelles technologies de l'information son cheval de bataille. Une ville entière, Cyberjaya est dédiée à cela.
C'est le siège de la Multimedia University, de nombreuses compagnies internationales opérant dans les secteurs de l'informatique et de l'électronique et de la fameuse «Multimedia Development Corporation » chargée du «Multimedia Super Corridor». De quoi s'agit-il ?
Dans un séminaire international sur l'impact de la globalisation sur le monde islamique, organisé en 2001 à Kuala Lunpur, M. Mahatir Mohamad avait déclaré : «Les pays et les gouvernements musulmans ont le devoir de garantir que la globalisation ne marginalise pas leurs pays comme cela est arrivé lors de la révolution industrielle…
Si une fois encore nous ratons l'opportunité de maintenir l'allure avec les changements radicaux et rapides que connaît la science et la technologie et les changements qu'elles engendrent dans la perception des choses, des idées et des concepts dans les relations humaines et internationales ; si nous ratons tout cela, alors nous ne serons pas uniquement marginalisés, mais dominés et soumis à l' hégémnoie en permanence».
L'industrie de transformation représente près de 30% du produit national brut. Les produits manufacturés fournissent 60% des revenus à l'exportation.
En 1995, le PIB de la Malaisie s'élevait à 80,3 milliards de dollars. La Malaisie se situe au 53e rang mondial pour son PIB par habitant. Le secteur des services, notamment le tourisme et les services financiers, est le secteur économique le plus important. Les rentrées de devises obtenues grâce à l'exportation de pétrole et de gaz naturel, qui augmentèrent fortement pendant les années soixante-dix, ont joué un rôle déterminant pour financer l'industrialisation de la Malaisie.
Pour comprendre cela est arrivé, il serait utile de faire quelques rappels historiques.
Située entre le 1er et le 7e parallèles, la Malaisie est bordée par Bornéo et Singapour au sud, la Mer de Chine Méridionale au Nord, la mer des Célèbes à l'est et du Détroit de Malacca à l'ouest. Vers 6000 avant J.-C., les premiers Malais aborigènes s'installent dans la région. La Malaisie est une mosaïque ethnique.
Les Malais d'origine représentent environ 58% de la population, les Chinois 27%, et les Indiens 8,9%. Le reste de la population est constitué de Pakistanais, de Philippins et d'Indonésiens immigrés entre autres. L'islam est la religion la plus répandue de Malaisie, et plus de la moitié de la population, principalement les Malais, est musulmane. Cependant, la Constitution garantit la liberté de religion. Les Chinois sont soit bouddhistes soit taoïstes.
Les Indiens pratiquent l'hindouisme. Les chrétiens représentent environ 6% de la population. Ce patchwork racial est accompagné par une histoire assez mouvementée. En 1511, les Portugais s'emparent de la Malacca puis sont expulsés par les Néerlandais en 1641. La fondation de Singapour se fait en 1819 et en 1945, les Japonais occupent la Malaisie. En 1957, elle obtient son indépendance. En 1966, Singapour se retire de la fédération. En 1969, la Malaisie est troublée par les conflits entre les Malais et les Chinois. C'est le début d'une nouvelle ère.
Les émeutes interethniques de 1969 ont amené le gouvernement à mettre en place une politique d'investissement, seule capable d'éviter la répétition des troubles.
Ceci s'est traduit par le fait que la structure de l'économie qui était jusqu'aux émeutes de 1969 dominée par la communauté chinoise, a subi une mutation complète. La politique de développement malaisienne a pour objectif de transformer la Malaisie en une nation industrialisée pour l'an 2020.
Le taux de croissance annuel moyen depuis 1985 est d'environ 8,2% (9,6% en 1995), ce qui fait de la Malaisie la nation du Sud-Est asiatique possédant la plus forte croissance. Dans son livre «Globalisation et nouvelles réalités », l'ancien Premier ministre Mahathir Mohamad a écrit : «le fait que la globalisation est la ne signifie pas que nous devons nous asseoir et regarder les prédateurs nous détruire». Justement, la Malaisie a pris son destin entre ses mains. Elle surprend tout le monde.
Le voyageur qui débarque à l'aéroport international de Kuala Lunpur est frappé non seulement par la beauté, la fonctionnalité et la propreté de l'aérogare, mais surtout par la qualité des prestations fournies. Les ressortissants malaisiens disposants de « MyKad », une carte à puce multifonctions, ne sont pas obligés de passer par le service de l'immigration pour oblitérer leurs passeports.
En retournant d'un voyage à l'étranger, ils introduisent tout simplement leur carte intelligente dans un dispositif prévu à cet effet qui leur ouvre automatiquement le portillon. C'est aussi simple que cela. « MyKad » qui est en même temps une carte d'identité, un passeport, un permis de conduire et une carte de payement entre autres est une première mondiale. La Malaisie a fait des nouvelles technologies de l'information son cheval de bataille. Une ville entière, Cyberjaya est dédiée à cela.
C'est le siège de la Multimedia University, de nombreuses compagnies internationales opérant dans les secteurs de l'informatique et de l'électronique et de la fameuse «Multimedia Development Corporation » chargée du «Multimedia Super Corridor». De quoi s'agit-il ?
Dans un séminaire international sur l'impact de la globalisation sur le monde islamique, organisé en 2001 à Kuala Lunpur, M. Mahatir Mohamad avait déclaré : «Les pays et les gouvernements musulmans ont le devoir de garantir que la globalisation ne marginalise pas leurs pays comme cela est arrivé lors de la révolution industrielle…
Si une fois encore nous ratons l'opportunité de maintenir l'allure avec les changements radicaux et rapides que connaît la science et la technologie et les changements qu'elles engendrent dans la perception des choses, des idées et des concepts dans les relations humaines et internationales ; si nous ratons tout cela, alors nous ne serons pas uniquement marginalisés, mais dominés et soumis à l' hégémnoie en permanence».
