Le campus numérique francophone de Dakar, ouvert en 2000 par l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), décloisonne la science, en permettant aux enseignants et aux chercheurs d'accéder à des réseaux de recherche et de bénéficier de formations diplomantes à distance.
«De cent utilisateurs en ligne ou visiteurs permanents, nous sommes aujourd'hui passés à plus de 4000», déclare Frantz Fongan, responsable des formations au Bureau Afrique de l'Ouest de l'AUF à Dakar . Selon lui, une cinquantaine de personnes, enseignants et personnel d'encadrement d'universités d'Afrique de l'ouest et du Maghreb, sont actuellement en stage de perfectionnement au campus numérique de Dakar.
Ce stage porte sur la mutualisation de ressources et d'expertise pour la création et la gestion de cours multimédia et de sites dynamiques.
Le campus permet aux chercheurs et aux enseignants de bénéficier de formations de pointe qui n'existent pas dans les pays du Sud. Sur 26 diplômes de formation que l'on peut suivre en jeu dans la quarantaine de pôles technologiques francophones dans le monde, aucun n'est délivré par un pays du Sud. C'est l'exemple du master en UTICEF (Utilisation des techniques de l'information et de la communication dans l'éducation et la formation).
Abdourahmane Mbengue, titulaire d'un master en UTICEF de l'Université de Strasbourg (est de la France) a mis la formation reçue à partir du campus numérique francophone de Dakar au service, entre autres, des inspecteurs d'enseignement secondaire du Sénégal.
«Je gère une plate-forme d'échanges et de partage d'expériences qu'utilisent les inspecteurs d'enseignement secondaire pour la formation», explique l'inspecteur d'enseignement secondaire au ministère de l'Education du Sénégal. M. Mbengue est l'administrateur de cette plate-forme qui permet de développer un enseignement à distance par le biais d'Internet, des CD-ROM etc.
Il estime que «les inspecteurs d'enseignement secondaire du Sénégal l'utilisent (cette plate-forme) pour harmoniser leurs interventions dans plusieurs disciplines comme les mathématiques, la géographie, les sciences de la vie et de la terre (SVT)».
Parlant des SVT, il indique que «l'expérience a montré que les jeunes enseignants ne font pas (beaucoup) d'expérimentation avec leurs élèves», ajoute t-il.
Laurent Gomis, chercheur à l'Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar , met l'accent sur la synergie et la diversité culturelles.
«J'ai fait un master et un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisé) en UTICEF», explique t-il. Parlant de l'enseignement à distance, il évoque l'aspect collaboration. «C'est un système conçu pour n'importe qui et n'importe où. Le plus, c'est de pouvoir travailler avec des gens avec qui nous n'avons pas les mêmes cultures, les mêmes fuseaux horaires et les mêmes démarches pédagogiques», ajoute t-il.
Jusqu'ici exclusivement limitée aux pays du Nord, la proposition de formation va en 2005 et pour la première fois venir d'un pays du Sud, le Sénégal.
L'enseignement à distance prévu va porter dans le domaine de l'enseignement du droit.
«L'UFR (Unité de formation et de recherche) de l'UGB (Université Gaston Berger de Saint-Louis, nord du Sénégal) développe un projet pilote avec le soutien de l'AUF pour la création d'un master en cyber droit. C'est le premier projet de formation à distance dont les contenus seront élaborés à partir d'une université d'un pays du Sud», ajoute Abdallah Cissé, responsable scientifique du projet.
«De cent utilisateurs en ligne ou visiteurs permanents, nous sommes aujourd'hui passés à plus de 4000», déclare Frantz Fongan, responsable des formations au Bureau Afrique de l'Ouest de l'AUF à Dakar . Selon lui, une cinquantaine de personnes, enseignants et personnel d'encadrement d'universités d'Afrique de l'ouest et du Maghreb, sont actuellement en stage de perfectionnement au campus numérique de Dakar.
Ce stage porte sur la mutualisation de ressources et d'expertise pour la création et la gestion de cours multimédia et de sites dynamiques.
Le campus permet aux chercheurs et aux enseignants de bénéficier de formations de pointe qui n'existent pas dans les pays du Sud. Sur 26 diplômes de formation que l'on peut suivre en jeu dans la quarantaine de pôles technologiques francophones dans le monde, aucun n'est délivré par un pays du Sud. C'est l'exemple du master en UTICEF (Utilisation des techniques de l'information et de la communication dans l'éducation et la formation).
Abdourahmane Mbengue, titulaire d'un master en UTICEF de l'Université de Strasbourg (est de la France) a mis la formation reçue à partir du campus numérique francophone de Dakar au service, entre autres, des inspecteurs d'enseignement secondaire du Sénégal.
«Je gère une plate-forme d'échanges et de partage d'expériences qu'utilisent les inspecteurs d'enseignement secondaire pour la formation», explique l'inspecteur d'enseignement secondaire au ministère de l'Education du Sénégal. M. Mbengue est l'administrateur de cette plate-forme qui permet de développer un enseignement à distance par le biais d'Internet, des CD-ROM etc.
Il estime que «les inspecteurs d'enseignement secondaire du Sénégal l'utilisent (cette plate-forme) pour harmoniser leurs interventions dans plusieurs disciplines comme les mathématiques, la géographie, les sciences de la vie et de la terre (SVT)».
Parlant des SVT, il indique que «l'expérience a montré que les jeunes enseignants ne font pas (beaucoup) d'expérimentation avec leurs élèves», ajoute t-il.
Laurent Gomis, chercheur à l'Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar , met l'accent sur la synergie et la diversité culturelles.
«J'ai fait un master et un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisé) en UTICEF», explique t-il. Parlant de l'enseignement à distance, il évoque l'aspect collaboration. «C'est un système conçu pour n'importe qui et n'importe où. Le plus, c'est de pouvoir travailler avec des gens avec qui nous n'avons pas les mêmes cultures, les mêmes fuseaux horaires et les mêmes démarches pédagogiques», ajoute t-il.
Jusqu'ici exclusivement limitée aux pays du Nord, la proposition de formation va en 2005 et pour la première fois venir d'un pays du Sud, le Sénégal.
L'enseignement à distance prévu va porter dans le domaine de l'enseignement du droit.
«L'UFR (Unité de formation et de recherche) de l'UGB (Université Gaston Berger de Saint-Louis, nord du Sénégal) développe un projet pilote avec le soutien de l'AUF pour la création d'un master en cyber droit. C'est le premier projet de formation à distance dont les contenus seront élaborés à partir d'une université d'un pays du Sud», ajoute Abdallah Cissé, responsable scientifique du projet.
