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Résistant de première heure : Il y a 48 ans disparaissait Brahim Roudani

Le 5 juillet 1956, disparaissait Brahim Roudani, l'une des figures de proue de la résistance marocaine et l'une des têtes pensantes du mouvement de la libération du joug du protectorat français.

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Roudani d'origine, ce commerçant de Casablanca devenu prospère, sera un maillon très fort dans les réseaux de la résistance. Sa demeure de Derb Lihoudi deviendra une sorte de quartier général secret où se rencontraient tous les acteurs de la résistance, des plus simples adhérents jusqu'aux cadres du parti en passant par les syndicalistes.

Dans cette maison, avec table ouverte de jour comme de nuit, se décidaient les nombreuses actions entreprises par la résistance.
Sans avoir jamais trempé directement dans une action armée. Brahim Roudani, ce résistant de la première heure, était un recruteur de choix pour les réseaux de la résistance et un homme des passes difficiles qui réussissait à venir souvent en aide aux nationalistes en difficulté.

Homme doté d'un instinct aigu et au comportement radical, Brahim Roudani fut à maintes reprises emprisonné et torturé pour ses prises de position et son intransigeance vis-à-vis du protectorat français.
Ayant souffert énormément de la déposition de S.M. Mohammed V, Brahim Roudani s'était juré de changer de au retour de S.M. le Roi .
C'est ce qu'il fit à l'aube de la Libération du Maroc en optant pour le nom Adyadou qui signifie en langue berbère «il est revenu».
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