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La capacité d’accueil des cités et des résidences universitaires n’a pas varié au cours des cinq dernières années alors que les besoins sont en hausse. Environ 12 % seulement des étudiants sont hébergés. “ De plus en plus d’étudiants affluent aux universités et instituts supérieurs. Ainsi, on note une pression continue sur les services relatifs à la vie estudiantine. Ces services dépendent fondamentalement de l’appui de l’Etat ”, indique Habib El Malki. Il ajoute que malgré les efforts fournis par l’Etat pour la promotion de ce secteur, l’amélioration des conditions de vie estudiantine demeure partielle.
La capacité d’accueil des 19 cités et résidences universitaires ne dépasse pas 34.000 lits. 10 cités universitaires disposent de restaurants qui ont servi au cours de l’année universitaire 2003-2004 près de six millions de repas. L’Etat consacre pour le fonctionnement annuel des cités et résidences universitaires plus de 160 millions de dirhams (la masse salariale du personnel affecté à ces établissements non comprise).
Cependant, le développement de ce dispositif nécessite une révision de l’organisation des prestations afin d’asseoir un système de gestion décentralisé associant notamment les partenaires régionaux. Le secteur privé est appelé à participer à cette opération. Des opérateurs privés essaient déjà de collaborer dans ce domaine. Des conventions de partenariat ont été signées avec, entre autres, le groupe Chaâbi en vue de réaliser à Kénitra une cité universitaire d’une capacité de 2.000 lits.
La CDG va procéder, également, à la réalisation d’un premier programme de logement d’une capacité de 400 lits à Rabat et l’identification d’une autre opération à Casablanca. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité, pour sa part, appuie la gestion des résidences des étudiantes à Fès.
Aziz Benblaid, directeur de l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles souligne, quant à lui, qu’il faut s’atteler à la tâche pour pouvoir répondre aux demandes croissantes : “ 50 % des étudiants quittent leur foyer. Il faut donc pour répondre à tous les besoins 138.750 lits. Le déficit est de 103.705 lits. Il faut augmenter la capacité d’accueil et cibler la demande sociale ”.
Cette dernière tourne autour de 53.000 étudiants qui bénéficient d’une bourse complète. Donc, il s’avère nécessaire d’offrir 18.000 lits supplémentaires, soit l’équivalent de 10 établissements universitaires. Cet objectif ne peut se réaliser que dans le cadre de partenariat avec les institutions locales, les fondations des œuvres sociales et aussi le secteur privé.
Ainsi, au cours de l’année 2005, la mise à niveau des structures publiques d’hébergement des étudiants s’avère nécessaire. Aussi faut-il préserver la capacité d’accueil existante, «dédensifier» les cités et résidences universitaires et démanteler les cités universitaires constituées de bâtiments d’anciennes casernes militaires réhabilitées. “ L’étudiant doit vivre dans de bonnes conditions. On essaiera d’éviter les dortoirs et les chambres qui contiennent plus de deux lits ”, souligne le directeur de l’Office.
Par ailleurs, en ce qui concerne la restauration, l’autonomisation des restaurants universitaires est l’un des objectifs à moyen terme.
A long terme, l’on pensera au montage d’un système de chèque-repas. Outre ces différents aspects au cours de l’année 2005, des stratégies relatives au développement des activités culturelles et sportives et au développement de la couverture sociale des étudiants devraient être élaborées. Certaines cités universitaires ne disposent pas, en effet, de bibliothèques, de salles de lecture, de terrains de sport…
On note aussi l’inexistence d’une couverture sociale spécifique destinée aux étudiants et le manque d’une action spécifique au profit des handicapés. Le personnel qualifié fait également défaut. De grands efforts restent à fournir de la part de cet office.
L’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles a pour mission de dispenser aux étudiants les prestations fournies dans le cadre de la vie universitaire au titre de l’hébergement, de la restauration, de la couverture sanitaire, des bourses et des activités culturelles et sportives.
Les activités de l’office ont démarré en 2004. Il est chargé de plusieurs missions, on peut citer entre autres : la création, l’extension, l’aménagement, la gestion et l’entretien des établissements d’hébergement et de restauration des étudiants à l’exception des internats relevant des écoles et instituts d’enseignement supérieur.
Il œuvre, également, au développement et à la généralisation de la couverture sanitaire des étudiants en collaboration avec les autorités compétentes. Il assure le versement aux étudiants de bourses d’études dont les crédits budgétaires sont mis à sa disposition par les départements ministériels intéressés.
La promotion du sport universitaire national et le développement de la vie culturelle au sein de l’université relèvent des fonctions de l’Office qui est chargé de faire des études et enquêtes relatives aux conditions de vie des étudiants.
La capacité d’accueil des 19 cités et résidences universitaires ne dépasse pas 34.000 lits. 10 cités universitaires disposent de restaurants qui ont servi au cours de l’année universitaire 2003-2004 près de six millions de repas. L’Etat consacre pour le fonctionnement annuel des cités et résidences universitaires plus de 160 millions de dirhams (la masse salariale du personnel affecté à ces établissements non comprise).
Cependant, le développement de ce dispositif nécessite une révision de l’organisation des prestations afin d’asseoir un système de gestion décentralisé associant notamment les partenaires régionaux. Le secteur privé est appelé à participer à cette opération. Des opérateurs privés essaient déjà de collaborer dans ce domaine. Des conventions de partenariat ont été signées avec, entre autres, le groupe Chaâbi en vue de réaliser à Kénitra une cité universitaire d’une capacité de 2.000 lits.
La CDG va procéder, également, à la réalisation d’un premier programme de logement d’une capacité de 400 lits à Rabat et l’identification d’une autre opération à Casablanca. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité, pour sa part, appuie la gestion des résidences des étudiantes à Fès.
Aziz Benblaid, directeur de l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles souligne, quant à lui, qu’il faut s’atteler à la tâche pour pouvoir répondre aux demandes croissantes : “ 50 % des étudiants quittent leur foyer. Il faut donc pour répondre à tous les besoins 138.750 lits. Le déficit est de 103.705 lits. Il faut augmenter la capacité d’accueil et cibler la demande sociale ”.
Cette dernière tourne autour de 53.000 étudiants qui bénéficient d’une bourse complète. Donc, il s’avère nécessaire d’offrir 18.000 lits supplémentaires, soit l’équivalent de 10 établissements universitaires. Cet objectif ne peut se réaliser que dans le cadre de partenariat avec les institutions locales, les fondations des œuvres sociales et aussi le secteur privé.
Ainsi, au cours de l’année 2005, la mise à niveau des structures publiques d’hébergement des étudiants s’avère nécessaire. Aussi faut-il préserver la capacité d’accueil existante, «dédensifier» les cités et résidences universitaires et démanteler les cités universitaires constituées de bâtiments d’anciennes casernes militaires réhabilitées. “ L’étudiant doit vivre dans de bonnes conditions. On essaiera d’éviter les dortoirs et les chambres qui contiennent plus de deux lits ”, souligne le directeur de l’Office.
Par ailleurs, en ce qui concerne la restauration, l’autonomisation des restaurants universitaires est l’un des objectifs à moyen terme.
A long terme, l’on pensera au montage d’un système de chèque-repas. Outre ces différents aspects au cours de l’année 2005, des stratégies relatives au développement des activités culturelles et sportives et au développement de la couverture sociale des étudiants devraient être élaborées. Certaines cités universitaires ne disposent pas, en effet, de bibliothèques, de salles de lecture, de terrains de sport…
On note aussi l’inexistence d’une couverture sociale spécifique destinée aux étudiants et le manque d’une action spécifique au profit des handicapés. Le personnel qualifié fait également défaut. De grands efforts restent à fournir de la part de cet office.
Veiller au confort de l’Etudiant
L’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles a pour mission de dispenser aux étudiants les prestations fournies dans le cadre de la vie universitaire au titre de l’hébergement, de la restauration, de la couverture sanitaire, des bourses et des activités culturelles et sportives.
Les activités de l’office ont démarré en 2004. Il est chargé de plusieurs missions, on peut citer entre autres : la création, l’extension, l’aménagement, la gestion et l’entretien des établissements d’hébergement et de restauration des étudiants à l’exception des internats relevant des écoles et instituts d’enseignement supérieur.
Il œuvre, également, au développement et à la généralisation de la couverture sanitaire des étudiants en collaboration avec les autorités compétentes. Il assure le versement aux étudiants de bourses d’études dont les crédits budgétaires sont mis à sa disposition par les départements ministériels intéressés.
La promotion du sport universitaire national et le développement de la vie culturelle au sein de l’université relèvent des fonctions de l’Office qui est chargé de faire des études et enquêtes relatives aux conditions de vie des étudiants.
