«La brigade des martyrs (...) a fait une série d'opérations militaires réussies» en Russie ces dernières semaines, dont «l'opération de Beslan menée par le 2e bataillon, placé sous le commandement du colonel Orstkhoïev», proclame une lettre publiée par le site internet Kavkazcenter, proche des indépendantistes, signée «Abdallah Chamil», le nom que s'est donné Chamil Bassaïev.
Le chef de guerre, âgé de 39 ans, a déjà revendiqué de nombreuses attaques et attentats en Russie, de même que la prise d'otages au théâtre moscovite de la Doubrovka en 2002 (130 morts). Il est considéré comme l'ennemi N1 par Moscou qui a mis sa tête à prix, notamment après l'opération de Beslan.
Chamil Bassaïev assure que la «tragédie» (au moins 339 morts) est la conséquence d'un assaut préparé et lancé par les forces spéciales russes, et non le résultat d'une suite d'événements ayant commencé avec l'explosion accidentelle d'une bombe qu'avait placée le commando dans l'école, comme le veut la version officielle.
«Les vampires du Kremlin ont éliminé et blessé 1.000 enfants et adultes en donnant l'ordre de lancer l'assaut», accuse-t-il, demandant que l'ONU ou l'Union européenne mène une enquête publique, pour laquelle il offre sa coopération.
Chamil Bassaïev rejette aussi totalement la version du Kremlin d'une opération organisée par «le terrorisme international».
Le commando était composé de 14 Tchétchènes (2 femmes), 9 Ingouches, 3 Russes, 2 Arabes
dit-il, précisant que son objectif était l'arrêt de la guerre menée par les Russes en Tchétchénie.
Les séparatistes «ont les forces nécessaires pour combattre seuls contre la Russie», ajoute Chamil Bassaïev. Ils «se battent exclusivement contre Moscou pour la liberté et l'indépendance» de la Tchétchénie, et «pour l'instant uniquement sur le territoire tchétchène et russe».
Le Kremlin s'attache à montrer depuis plusieurs années que la Russie est menacée par le terrorisme international au même titre que les Etats-Unis et la communauté mondiale, et que la politique russe en Tchétchénie n'a pas de lien direct avec les attentats qui la frappent.
Chamil Bassaïev précise dans sa lettre de revendication avoir proposé à Vladimir Poutine «la sécurité» de la Russie contre l'indépendance de la Tchétchénie, dans un message transmis lors de la prise d'otages par l'intermédiaire de l'ex-président ingouche Rouslan Aouchev.
«Vladimir Poutine... tu peux mettre fin à (cette guerre) si tu as le courage et la force de décision de De Gaulle», écrit-il. «Nous te proposons une paix raisonnable (...) sur le principe +indépendance contre sécurité».
La Tchétchénie indépendante s'engagerait à n'adhérer à aucune union économique ou politique hostile à la Russie, à entrer dans la CEI (Communauté des Etats indépendants, actuellement 12 pays issus de l'ex-URSS) et à garantir la fin de toutes les actions armées contre la Russie.
«Nous regrettons ce qui s'est passé à Beslan. Mais c'est la guerre (...) qui a tué plus de 40.000 enfants tchétchènes et rendu plus de 5.000 d'entre eux handicapés». «Nous n'avons pas beaucoup de choix. On nous propose la guerre, nous la mènerons jusqu'à la victoire», ajoute le texte.
La «brigade des martyrs», fondée il y a deux ans par Chamil Bassaïev revendique aussi l'attentat du 31 août près d'une station de métro à Moscou (10 morts) et l'explosion de deux avions civils russes le 24 août (90 morts).
Le chef de guerre, âgé de 39 ans, a déjà revendiqué de nombreuses attaques et attentats en Russie, de même que la prise d'otages au théâtre moscovite de la Doubrovka en 2002 (130 morts). Il est considéré comme l'ennemi N1 par Moscou qui a mis sa tête à prix, notamment après l'opération de Beslan.
Chamil Bassaïev assure que la «tragédie» (au moins 339 morts) est la conséquence d'un assaut préparé et lancé par les forces spéciales russes, et non le résultat d'une suite d'événements ayant commencé avec l'explosion accidentelle d'une bombe qu'avait placée le commando dans l'école, comme le veut la version officielle.
«Les vampires du Kremlin ont éliminé et blessé 1.000 enfants et adultes en donnant l'ordre de lancer l'assaut», accuse-t-il, demandant que l'ONU ou l'Union européenne mène une enquête publique, pour laquelle il offre sa coopération.
Chamil Bassaïev rejette aussi totalement la version du Kremlin d'une opération organisée par «le terrorisme international».
Le commando était composé de 14 Tchétchènes (2 femmes), 9 Ingouches, 3 Russes, 2 Arabes
dit-il, précisant que son objectif était l'arrêt de la guerre menée par les Russes en Tchétchénie.
Les séparatistes «ont les forces nécessaires pour combattre seuls contre la Russie», ajoute Chamil Bassaïev. Ils «se battent exclusivement contre Moscou pour la liberté et l'indépendance» de la Tchétchénie, et «pour l'instant uniquement sur le territoire tchétchène et russe».
Le Kremlin s'attache à montrer depuis plusieurs années que la Russie est menacée par le terrorisme international au même titre que les Etats-Unis et la communauté mondiale, et que la politique russe en Tchétchénie n'a pas de lien direct avec les attentats qui la frappent.
Chamil Bassaïev précise dans sa lettre de revendication avoir proposé à Vladimir Poutine «la sécurité» de la Russie contre l'indépendance de la Tchétchénie, dans un message transmis lors de la prise d'otages par l'intermédiaire de l'ex-président ingouche Rouslan Aouchev.
«Vladimir Poutine... tu peux mettre fin à (cette guerre) si tu as le courage et la force de décision de De Gaulle», écrit-il. «Nous te proposons une paix raisonnable (...) sur le principe +indépendance contre sécurité».
La Tchétchénie indépendante s'engagerait à n'adhérer à aucune union économique ou politique hostile à la Russie, à entrer dans la CEI (Communauté des Etats indépendants, actuellement 12 pays issus de l'ex-URSS) et à garantir la fin de toutes les actions armées contre la Russie.
«Nous regrettons ce qui s'est passé à Beslan. Mais c'est la guerre (...) qui a tué plus de 40.000 enfants tchétchènes et rendu plus de 5.000 d'entre eux handicapés». «Nous n'avons pas beaucoup de choix. On nous propose la guerre, nous la mènerons jusqu'à la victoire», ajoute le texte.
La «brigade des martyrs», fondée il y a deux ans par Chamil Bassaïev revendique aussi l'attentat du 31 août près d'une station de métro à Moscou (10 morts) et l'explosion de deux avions civils russes le 24 août (90 morts).
