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Le projet d'une grande rocade, longeant la méditerrannée de Tanger à Saïdia, sur environ 550 km, devrait permettre un désenclavement notable et une mise en valeur des potentialités de tout le littoral rifain. Cet ambitieux ouvrage constitue sans nul doute, l'une des grandes réalisations du troisième millénaire.
En effet, l'existence d'une rocade permettrait un meilleur équilibre entre la distribution de la population, trop importante dans les zones montagneuses intérieures, et les ressources disponibles le long des côtés. Ainsi, les effets engendrés par la rocade seront nombreux en ce qui concerne l'aménagement du territoire, le développement économique et social et la préservation de l'environnement.
La rocade méditerranéenne traversera 6 provinces, Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Al Hoceïma, Nador et Berkane, et desservira plus de 200 km de plages, de critiques et de sites touristiques qui jalonnent la côte : la baie de Tanger, Ksar Seghir, Punta Cerres, Benzu, Restinga, Mdiq, Cabo Négro, Martil, Oued Laou, Targha, Bou Ahmed, Jnane Ich, Jebha, Cala Iris, Charrana, Ras Kebdana et Saïdia…
Ce projet consistera en la construction de 220 km de routes neuves et l'aménagement de 330 Km de routes existantes pour un montant de 6,2 milliards de dirhams.
En effet, le Nord du Maroc constitue un passage incontournable dans les échanges Afrique-Europe et dispose d'atouts majeurs, favorables au développement économique, culturel et touristique de toute la région méditerranéenne.
La réalisation d'une rocade routière longeant la méditerranée de Tanger à Saïdia, sur environ 550 km, s'impose aujourd'hui comme un élément principal pour ce développement et devra impulser de nouvelles activités qui stimuleront l'ensemble de l'économie nationale.
La rocade routière méditerranéenne traverse une nature sévère, caractérisée par la chaîne du Rif, accentuée par des crêtes rocheuses et des plages étroites surplombées de montagnes, et plusieurs vallées profondes aux oueds torrentiels.
Axe structurant par excellence, la rocade reliera les provinces de Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Al Hoceïma, Nador et Berkane qui totalisent plus de 3 millions d'habitants dont la moitié vit au milieu rural dispersée.
Le projet s'inscrit dans une région dotée d'importantes ressources touristiques, halieutiques et financières ainsi qu'une grande capacité au développement d'activités commerciales et industrielles. Sa proximité par rapport à l'Europe en fait un espace de transition et de rencontre incontournable.
La région du Nord du Maroc souffre d'un manque important d'axe de communication. Le réseau actuel constitué essentiellement de la route nationale n°2, ne permet pas d'irriguer convenablement cette région. Les effets, de la rocade méditerranéenne sont plus qu'évidents et porteront sur l'aménagement du territoire, le développement socio-économique et touristique ainsi que la préservation de l'environnement.
Les effets territoriaux de cet axe visent à atténuer les déséquilibres territoriaux, induire un déplacement progressif des populations vers la côte, permettre la concentration de la population dans les petits noyaux urbains, développer les ressources endogènes de la zone et les nouvelles potentialités et faciliter l'accès à environ 65 centres administratifs.
Les effets économiques seront également ressentis notamment à travers l'aide à la réactivation économique du littoral, la création d'emploi grâce au développement d'industries locales, assurer la liaison des centres d'activité maritimes (7 ports, 9 abri de pêche et 54 sites touristiques), améliorer le rendement des ports sur la méditerranée (ports de pêche et de plaisance) et permettre de valoriser 200 km de côtes et de sites touristiques.
Les effets sociaux seront également notables puisqu'il s'agit d'améliorer l'accessiblité d'une zone marginale, faciliter l'accès de la population aux équipements sociaux, aux services et aux marchandises, améliorer les conditions de vie d'environ trois millions d'habitants et de relier six provinces et quarante communes.
Le ministère de l'équipement et du transport conscient de l'intérêt de cette rocade dans le développement économique et social de la région du Nord a déjà réalisé les travaux des tronçons entre Tanger – Ksar Sghir, Ksar Sghir Fnideq et Saïdia – Ras Kebdana, avec l'important ouvrage de franchissement de l'Oued Moulouya.
Les travaux sont en cours sur la liaison Al Hoceïma – Ras Afrou et Ajdir- Ajabha
Sur le trançon Tanger – Ksar Sghir, les travaux ont consisté à élargir et renforcer la route existante sur environ 24 km et la construction en site propre d'un tronçon d'environ 6 km pour améliorer les caractéristiques géométriques de la route. Entre Ksar Sghir-Fnideq, les travaux ont consisté à améliorer les caractéristiques géométriques de la route existante. La route a été élargie et renforcée sur certains passages avec la réctification du tracé sur d'autres.
Entre Saïda – Ras Kebdana, les travaux ont consisté à élargir et renforcer la route existante entre Saïdia et l'embouchure de l'Oued Moulouya sur 8 km et la réalisation d'une route nouvelle sur 12 km entre l'oued et Ras Kebdana avec la construction d'un important ouvrage d'art sur oued Moulouya.
Pour ce qui est de la tranche Al Hoceïma – Ras Afrou, les travaux, en cours, ont démarré durant l'année 2002 et consistent en la construction d'une nouvelle route sur 84 km avec une chaussé de 7 m et la réalisation d'importants ouvrages d'art alors que en la construction d'une route neuve sur 65 km et l'aménagement d'une route existante sur 27 km, avec la réalisation d'importants ouvrages d'art.
Sections achevées
Tanger-Ksar Esghir : 30 km
Il s'agissait de calibrer la route à 7 mètres de chaussée avec un renforcement généralisé et des améliorations localisées de tracé :
Renforcement et élargissement de la chaussée : 23.000 m2,
Création d'une troisème voie pour les poids lourds sur 6 km,
Caussée : 210.000 m2, ouvrage d'art : 30 unités.
Provinces et localités concernées : Tanger,
Kasr Sghir et zone d'Oued R'mel
Coût : 100 MDH.
Financement : ministère de l'équipement et du Transport
Date de démarrage des travaux : avril 1998
Date de mise en service : février 2002.
Ksar Esghir – Fnideq : 30 km
Les travaux ont consisté à améliorer les caractéristiques de la route existante avec des élargissements et des renforcements de certains passages et des rectifications du tracé sur d'autres ;
-Terrassements : 2.2 millions de m3, chaussée : 210.000 m2, ouvrages d'art : 3 unités
Provinces et localités concernées : Tétouan, Ksar Almajaz, Tâghramt, Fnideq et Ksar Esghir.
Coût : 120 MDH
Financement : Agence pour le développement économique et social des provinces et préfectures du Nord du Royaume (A.P.D.N)
Date de démarrage des travaux : juillet 2000
Date de mise en service : Août 2002
Ras Kebdanna – Saïdia : 20 km
Terrassements : 120.000 m3, Chaussée : 140.000 m2
Provinces et localités consernées : Berkane, Ras Kebdana et Saïdia
Coût : 60 MDH
Financement : Ministère de l'équipement et du transport et A.P.D.N
Date de démarrage des travaux : Octobre 1998.
Date de mise en service : 2001
Section adjugée
Jebha – Al Hoceïma : 103 km
Consistance des travaux : Il s'agit de construire une nouvelle route entre Jebha et Bni Boufrah et de calibrer la chaussée de la RR414, la RN2 et la RR610 à 7m, avec un renforcement généralisé et des améliorations localisées de tracé. Les principaux postes de travaux sont :
Terrassements : 11 millions de m3, Chaussée : 720.000 m2, Ouvrage d'art : 21 unités.
Provinces et localités concernées : Chefchaouen, Jebha, Bouhanine, Cala Iris, Béni Boufrah, Aït Kamara et Al Hoceïma.
Coût : 1330 MDH.
Financement : Union européenne (Programme MEDA)
Date de commencement des travaux : juin 2004
Date prévisible de mise en service : 2007.
En effet, l'existence d'une rocade permettrait un meilleur équilibre entre la distribution de la population, trop importante dans les zones montagneuses intérieures, et les ressources disponibles le long des côtés. Ainsi, les effets engendrés par la rocade seront nombreux en ce qui concerne l'aménagement du territoire, le développement économique et social et la préservation de l'environnement.
La rocade méditerranéenne traversera 6 provinces, Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Al Hoceïma, Nador et Berkane, et desservira plus de 200 km de plages, de critiques et de sites touristiques qui jalonnent la côte : la baie de Tanger, Ksar Seghir, Punta Cerres, Benzu, Restinga, Mdiq, Cabo Négro, Martil, Oued Laou, Targha, Bou Ahmed, Jnane Ich, Jebha, Cala Iris, Charrana, Ras Kebdana et Saïdia…
Ce projet consistera en la construction de 220 km de routes neuves et l'aménagement de 330 Km de routes existantes pour un montant de 6,2 milliards de dirhams.
En effet, le Nord du Maroc constitue un passage incontournable dans les échanges Afrique-Europe et dispose d'atouts majeurs, favorables au développement économique, culturel et touristique de toute la région méditerranéenne.
La réalisation d'une rocade routière longeant la méditerranée de Tanger à Saïdia, sur environ 550 km, s'impose aujourd'hui comme un élément principal pour ce développement et devra impulser de nouvelles activités qui stimuleront l'ensemble de l'économie nationale.
La rocade routière méditerranéenne traverse une nature sévère, caractérisée par la chaîne du Rif, accentuée par des crêtes rocheuses et des plages étroites surplombées de montagnes, et plusieurs vallées profondes aux oueds torrentiels.
Axe structurant par excellence, la rocade reliera les provinces de Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Al Hoceïma, Nador et Berkane qui totalisent plus de 3 millions d'habitants dont la moitié vit au milieu rural dispersée.
Le projet s'inscrit dans une région dotée d'importantes ressources touristiques, halieutiques et financières ainsi qu'une grande capacité au développement d'activités commerciales et industrielles. Sa proximité par rapport à l'Europe en fait un espace de transition et de rencontre incontournable.
La région du Nord du Maroc souffre d'un manque important d'axe de communication. Le réseau actuel constitué essentiellement de la route nationale n°2, ne permet pas d'irriguer convenablement cette région. Les effets, de la rocade méditerranéenne sont plus qu'évidents et porteront sur l'aménagement du territoire, le développement socio-économique et touristique ainsi que la préservation de l'environnement.
Les effets territoriaux de cet axe visent à atténuer les déséquilibres territoriaux, induire un déplacement progressif des populations vers la côte, permettre la concentration de la population dans les petits noyaux urbains, développer les ressources endogènes de la zone et les nouvelles potentialités et faciliter l'accès à environ 65 centres administratifs.
Les effets économiques seront également ressentis notamment à travers l'aide à la réactivation économique du littoral, la création d'emploi grâce au développement d'industries locales, assurer la liaison des centres d'activité maritimes (7 ports, 9 abri de pêche et 54 sites touristiques), améliorer le rendement des ports sur la méditerranée (ports de pêche et de plaisance) et permettre de valoriser 200 km de côtes et de sites touristiques.
Les effets sociaux seront également notables puisqu'il s'agit d'améliorer l'accessiblité d'une zone marginale, faciliter l'accès de la population aux équipements sociaux, aux services et aux marchandises, améliorer les conditions de vie d'environ trois millions d'habitants et de relier six provinces et quarante communes.
Le ministère de l'équipement et du transport conscient de l'intérêt de cette rocade dans le développement économique et social de la région du Nord a déjà réalisé les travaux des tronçons entre Tanger – Ksar Sghir, Ksar Sghir Fnideq et Saïdia – Ras Kebdana, avec l'important ouvrage de franchissement de l'Oued Moulouya.
Les travaux sont en cours sur la liaison Al Hoceïma – Ras Afrou et Ajdir- Ajabha
Sur le trançon Tanger – Ksar Sghir, les travaux ont consisté à élargir et renforcer la route existante sur environ 24 km et la construction en site propre d'un tronçon d'environ 6 km pour améliorer les caractéristiques géométriques de la route. Entre Ksar Sghir-Fnideq, les travaux ont consisté à améliorer les caractéristiques géométriques de la route existante. La route a été élargie et renforcée sur certains passages avec la réctification du tracé sur d'autres.
Entre Saïda – Ras Kebdana, les travaux ont consisté à élargir et renforcer la route existante entre Saïdia et l'embouchure de l'Oued Moulouya sur 8 km et la réalisation d'une route nouvelle sur 12 km entre l'oued et Ras Kebdana avec la construction d'un important ouvrage d'art sur oued Moulouya.
Pour ce qui est de la tranche Al Hoceïma – Ras Afrou, les travaux, en cours, ont démarré durant l'année 2002 et consistent en la construction d'une nouvelle route sur 84 km avec une chaussé de 7 m et la réalisation d'importants ouvrages d'art alors que en la construction d'une route neuve sur 65 km et l'aménagement d'une route existante sur 27 km, avec la réalisation d'importants ouvrages d'art.
L'état d'avancement des travaux
Sections achevées
Tanger-Ksar Esghir : 30 km
Il s'agissait de calibrer la route à 7 mètres de chaussée avec un renforcement généralisé et des améliorations localisées de tracé :
Renforcement et élargissement de la chaussée : 23.000 m2,
Création d'une troisème voie pour les poids lourds sur 6 km,
Caussée : 210.000 m2, ouvrage d'art : 30 unités.
Provinces et localités concernées : Tanger,
Kasr Sghir et zone d'Oued R'mel
Coût : 100 MDH.
Financement : ministère de l'équipement et du Transport
Date de démarrage des travaux : avril 1998
Date de mise en service : février 2002.
Ksar Esghir – Fnideq : 30 km
Les travaux ont consisté à améliorer les caractéristiques de la route existante avec des élargissements et des renforcements de certains passages et des rectifications du tracé sur d'autres ;
-Terrassements : 2.2 millions de m3, chaussée : 210.000 m2, ouvrages d'art : 3 unités
Provinces et localités concernées : Tétouan, Ksar Almajaz, Tâghramt, Fnideq et Ksar Esghir.
Coût : 120 MDH
Financement : Agence pour le développement économique et social des provinces et préfectures du Nord du Royaume (A.P.D.N)
Date de démarrage des travaux : juillet 2000
Date de mise en service : Août 2002
Ras Kebdanna – Saïdia : 20 km
Terrassements : 120.000 m3, Chaussée : 140.000 m2
Provinces et localités consernées : Berkane, Ras Kebdana et Saïdia
Coût : 60 MDH
Financement : Ministère de l'équipement et du transport et A.P.D.N
Date de démarrage des travaux : Octobre 1998.
Date de mise en service : 2001
Section adjugée
Jebha – Al Hoceïma : 103 km
Consistance des travaux : Il s'agit de construire une nouvelle route entre Jebha et Bni Boufrah et de calibrer la chaussée de la RR414, la RN2 et la RR610 à 7m, avec un renforcement généralisé et des améliorations localisées de tracé. Les principaux postes de travaux sont :
Terrassements : 11 millions de m3, Chaussée : 720.000 m2, Ouvrage d'art : 21 unités.
Provinces et localités concernées : Chefchaouen, Jebha, Bouhanine, Cala Iris, Béni Boufrah, Aït Kamara et Al Hoceïma.
Coût : 1330 MDH.
Financement : Union européenne (Programme MEDA)
Date de commencement des travaux : juin 2004
Date prévisible de mise en service : 2007.
