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S.M. le Roi et le Président Moubarak fixent de nouvelles perspectives à la coopération maroco-égyptienne

S.M. le Roi Mohammed VI et le Président égyptien Mohamed Hosni Moubarak ont souligné la nécessité de poursuivre le renforcement de la coopération existant entre le Maroc et l'Egypte pour la propulser vers des perspectives nouvelles et porteuses. Selon les

S.M. le Roi et le Président Moubarak fixent de nouvelles perspectives à la coopération maroco-égyptienne
Le Président égyptien accueillant S.M. le Roi Mohammed VI
Au cours de sa visite, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu des entretiens élargis avec le Président Hosni Moubarak, qui ont été empreints d'un esprit de fraternité, d'entente et de volonté sincère de consolider la coopération entre les deux pays dans les différents domaines.

Les entretiens qu'ont eus les deux chefs d'Etat ont reflété une concordance de vues sur les différentes questions arabes, islamiques, régionales et internationales d'intérêt commun, indique le procès-verbal.

Les deux chefs d'Etat ont exprimé leur satisfaction quant au niveau de la coopération existant entre les deux pays dans les différents domaines et réitéré leur détermination à la renforcer davantage pour propulser les relations bilatérales vers des perspectives nouvelles et porteuses. Ils ont donné leurs Hautes orientations aux parties concernées dans les deux pays pour rechercher des méthodes et moyens nouveaux en vue de dynamiser cette coopération.

Après examen et évaluation des domaines de coopération entre les deux pays, la Haute commission mixte a salué la tenue, le 12 janvier 2004 au Caire, de la troisième session sur les mécanismes de coordination et de concertation politique entre les deux pays et souligné, dans ce cadre, l'importance de dynamiser la Ligue arabe et de promouvoir son rôle.

Les discussions ont également porté sur la situation grave dans les territoires palestiniens du fait de la poursuite de l'occupation et des pratiques israéliennes contre le peuple arabe palestinien et son autorité nationale élue et de la persistance d'Israël dans sa politique de destruction totale de l'économie palestinienne.

La commission a réitéré dans ce sens sa condamnation des pratiques israéliennes qui violent le droit international humanitaire et la légalité internationale et réaffirmé le droit inaliénable du peuple palestinien à recouvrer tous ses droits légitimes.

Elle a salué les efforts déployés au plan international pour relancer le processus de paix dans la région, en particulier l'initiative arabe, appelant à l'application de « la Feuille de route » sans conditions, ni modification, et sans permettre à Israël d'imposer des solutions unilatérales et ce, conformément aux référentiels stipulés dans ce plan, de façon à garantir l'établissement de l'Etat palestinien, avec Al Qods pour capitale, et le retrait d'Israël de tous les territoires arabes occupés en Palestine, au Golan syrien jusqu'aux frontières du 4 juin 1967 et des terres libanaises occupées. Elle a insisté sur la nécessité de parvenir à une solution juste de la question des réfugiés conformément à la résolution no194 de 1949 de l'Assemblée générale des Nations unies.

La commission a de même exprimé son rejet des politiques israéliennes visant à judaïser Al Qods et ses sites sacrés, exhortant la communauté internationale et les institutions concernées dans le monde à intervenir pour arrêter l'agression israélienne contre la ville sainte, assurer l'application de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies relative au mur de séparation et mettre fin à la politique de colonisation.

La commission a par ailleurs exalté le rôle qu'assume le Comité Al Qods issu de l'Organisation de la conférence islamique que préside S.M. le Roi Mohammed VI, pour la préservation de l'identité arabe et islamique de la ville d'Al Qods Acharif, qui constitue un symbole de coexistence et de tolérance entre toutes les religions célestes. La commission a également affirmé son soutien à l'Autorité nationale palestinienne et à sa direction historique, demandant à la communauté internationale d'intervenir pour lever le siège imposé au Président Yasser Arafat afin qu'il puisse être libre de ses mouvements, et de lui témoigner le respect dû à son rang de président élu du peuple palestinien.

la commission a aussi exprimé sa profonde inquiétude au sujet de la détérioration de la situation en Irak qui menace la sécurité du peuple irakien et la stabilité dans la région tout entière, considérant le conseil de gouvernement transitoire comme un pas vers l'établissement d'un gouvernement national élu. Elle a souligné l'importante pour les Nations unies d'assumer un rôle central dans le processus de renforcement de la stabilité à l'intérieur de l'Irak et de reconstruction de ce pays.

La commission a, d'autre part, salué les développements et les démarches visant la réalisation de la réconciliation nationale au Soudan, appelant l'ensemble des parties concernées à tout mettre en oeuvre pour parvenir aux meilleures formules à même de préserver l'unité et l'intégrité territoriale du Soudan et l'unité de son peuple de façon à réaliser la paix et la stabilité dans l'ensemble du pays.

La commission s'est réjouie également de la résolution du Conseil de sécurité portant sur la levée des sanctions imposées à la Libye, ce qui est de nature à permettre à Tripoli d'envisager de larges perspectives pour réaliser le progrès et la prospérité. Elle a salué aussi l'initiative de la Libye de renoncer à son programme de production d'armes de destruction massive, qualifiant cette décision de modèle à suivre par l'ensemble des pays de la région.

La commission a, à cet égard, affirmé son attachement à l'initiative du président Hosni Moubarak visant à faire du Moyen Orient une région totalement dépourvue d'armes de destruction massive, en soulignant la nécessité pour Israël d'adhérer à l'accord de non prolifération des armes nucléaires et de soumettre ses installations nucléaires à l'accord sur le régime des garanties globales de l'Agence internationale de l'énergie atomique et au protocole annexe.

La commission a par ailleurs réitéré la condamnation du terrorisme sous toutes ses formes, considérant que la lutte contre ce phénomène exige la conjugaison des efforts internationaux et un traitement de ce fléau à la racine, y compris les conflits à caractère politique qui contribuent à alimenter le terrorisme. Elle a appelé à éviter toute exploitation du terrorisme, qui relève de comportements individuels, pour porter atteinte à une quelconque religion ou société ou adopter des positions discriminatoires à ce sujet.

La commission, qui a invité la communauté internationale à répondre favorablement à l'appel du Président Moubarak pour la tenue d'une conférence internationale sur le terrorisme sous l'égide des Nations unies, a condamné les agressions terroristes qui ont visé les Royaumes du Maroc et d'Arabie Saoudite.

La commission a d'autre part salué la décision des ministres du commerce des pays signataires de la Déclaration d'Agadir de parapher, le 11 janvier 2003 à Amman, l'accord portant création d'une zone de libre-échange entre la Jordanie, la Tunisie, l'Egypte et le Maroc et qui institue un nouveau cadre de coopération et de coordination entre les pays arabes riverains de la Méditerranée, ce qui ne manquera pas de renforcer leur position et servir leurs intérêts dans le cadre des relations de partenariat euro-méditerranéen et, partant, activer les efforts visant l'établissement d'une grande zone arabe de libre échange et consolider l'action économique arabe de façon générale.

La commission a, à ce sujet, accueilli favorablement l'invitation de S.M. le Roi Mohammed VI, artisan de l'Initiative d'Agadir, de signer l'accord prochainement dans la ville d'Agadir.

La commission a par ailleurs invité la communauté internationale à prendre des initiatives efficaces permettant aux pays du continent africain de surmonter les difficultés politiques, économiques et sociales auxquelles ils sont confrontés.
Elle a, à cet égard, souligné la nécessité pour les deux parties de coordonner leurs actions pour permettre à des pays du continent africain de transcender leurs conflits et crises, exprimant par la même son soutien aux opérations de maintien de la paix menées par l'ONU dans plusieurs pays africains pour la préservation de l'unité, de la souveraineté et de la stabilité de ces pays.
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