Comment est née l’idée d’un film sur la vie dans la prison ?
le film est inspiré d’une lecture d’une vingtaine de livres sur les prisons et les conditions d’incarcération. Ces livres ont été écrits dans les années 90 par Abdelkader Chaoui, Fatna El Bouih, Salah El Ouadie… Suite à la lecture de ces livres qui sont quand même des témoignages poignants et marquants, j’ai eu un long moment de réflexion.
Il est vrai qu’à travers tous les livres lus, il y avait de quoi faire une dizaine de films. Ceci étant, il fallait cerner le sujet.
Vous savez, c’est un film qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle du Maroc nouveau, du Maroc de l’ouverture qui doit parler de son passé de manière exhaustive. Il faut lire la page avant de la tourner. A un certain moment, il n’y avait que l’écris et je crois que le moment est arrivé pour le Maroc pour retracer cette Histoire à travers l’image et sa vulgarisation à ce qui permet d’expliquer le sujet à une tranche de la population beaucoup plus large. Et je crois qu’à travers ce film, c’est une autre image qui sera véhiculée du Maroc.
Un mot sur le synopsis ?
Jawhara, petite fille fruit d’un viol dans une prison, a grandi pendant six ans derrière les barreaux, aux côtés de sa mère.
Avec son regard innocent, elle observe ce monde carcéral et raconte de sa voix juvénile l’histoire de ses parents ? Sa mère Safia, et son présumé père Saïd qui formaient un jeune couple fougueux, enthousiaste et idéaliste qui s’activait pleinement avec d’autres jeunes, au sein d’une troupe de théâtre, avant d’être incarcérés et connaître les affres de la torture, de l’humiliation et des conditions de vie inhumaines et laborieuses du milieu carcéral.
Sa recherche de la vérité la mène au drame.
Qu’en est il du choix du titre ?
Jawhara, qui signifie perle, diamant, la chose qu’on aime, qu’on chéri est malheureusement emprisonnée, vivant derrière les barreaux. D’où l’intérêt de ce prénom. Et ça relate les contradictions de la vie.
D’où, le choix du titre qui a été bien étudié et qui n’est guère le fruit du hasard.
Contrairement aux autres rôles, le héros «Saïd» n’est pas une star ?
En effet, aux côtés de Mouna Fettou, Amina Rachid, Latifa Ahrar, Salaheddine Benmoussa, Yassine Ahjam, qui interprète le premier rôle masculin, est un jeune comédien lauréat de l’Institut supérieur d’Art dramatique. Je lui ai fait confiance en lui attribuant ce rôle et j’espère que cette aventure sera payante.
Côté technique, combien de temps ce film vous a t-il demandé ?
Il m’a fallu trois ans pour le préparer. J’ai commencé en novembre 2000 pour terminer en décembre 2003.
Il y a eu un an de réflexion suivi d’un long travail d’investigation.
J’ai consacré l’année 2002 à l’écriture du scénario avec le dramaturge Youssef Fadel.
En ce qui concerne le tournage, il n’a fallu une année pour filmer toutes les scènes.
Où est ce qu’a eu lieu le tournage ?
A Casablanca, et comme c’est un film qui parle des conditions d’incarcération, nous avons adressé une demande au ministère de la Justice qui nous a ouvert ses portes et nous a attribué l’autorisation de filmer dans la célèbre prison de Gbiila. C’est une prison vide, abandonnée. On a du refaire certains décors et en rajouter d’autres, mais c’est un lieu qui répondait aux critères du film.
Le film est prêt, pourquoi avoir choisi le 03 mars pour sa sortie nationale ?
En général, les premières semaines du mois de mars célèbrent la femme et non seulement le 08 alors, on a choisi cette date pour participer à notre tour à la fête, d’autant plus que c’est un film aqui raconte l’histoire d’une femme alors il n’y a pas meilleure occasion pour la sortie du film.
Les associations féminines l’ont prévu dans leur programme d’activités pour la célébration de la journée de la femme.
A quoi vous vous attendez après la sortie du film ?
J’espère qu’il y aura un débat après le film. Un débat auquel pourront participer toutes les personnes intéressées par le sujet. Pourvu qu’il soit transparent, clair et responsable et aidera à éclaircir l’opinion. Il faut attendre la sortie du film dans les salles de cinéma car un film évite en général de transmettre des messages et de donner des leçons de moral. Par contre, il rapporte des faits et pose des questions.
le film est inspiré d’une lecture d’une vingtaine de livres sur les prisons et les conditions d’incarcération. Ces livres ont été écrits dans les années 90 par Abdelkader Chaoui, Fatna El Bouih, Salah El Ouadie… Suite à la lecture de ces livres qui sont quand même des témoignages poignants et marquants, j’ai eu un long moment de réflexion.
Il est vrai qu’à travers tous les livres lus, il y avait de quoi faire une dizaine de films. Ceci étant, il fallait cerner le sujet.
Vous savez, c’est un film qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle du Maroc nouveau, du Maroc de l’ouverture qui doit parler de son passé de manière exhaustive. Il faut lire la page avant de la tourner. A un certain moment, il n’y avait que l’écris et je crois que le moment est arrivé pour le Maroc pour retracer cette Histoire à travers l’image et sa vulgarisation à ce qui permet d’expliquer le sujet à une tranche de la population beaucoup plus large. Et je crois qu’à travers ce film, c’est une autre image qui sera véhiculée du Maroc.
Un mot sur le synopsis ?
Jawhara, petite fille fruit d’un viol dans une prison, a grandi pendant six ans derrière les barreaux, aux côtés de sa mère.
Avec son regard innocent, elle observe ce monde carcéral et raconte de sa voix juvénile l’histoire de ses parents ? Sa mère Safia, et son présumé père Saïd qui formaient un jeune couple fougueux, enthousiaste et idéaliste qui s’activait pleinement avec d’autres jeunes, au sein d’une troupe de théâtre, avant d’être incarcérés et connaître les affres de la torture, de l’humiliation et des conditions de vie inhumaines et laborieuses du milieu carcéral.
Sa recherche de la vérité la mène au drame.
Qu’en est il du choix du titre ?
Jawhara, qui signifie perle, diamant, la chose qu’on aime, qu’on chéri est malheureusement emprisonnée, vivant derrière les barreaux. D’où l’intérêt de ce prénom. Et ça relate les contradictions de la vie.
D’où, le choix du titre qui a été bien étudié et qui n’est guère le fruit du hasard.
Contrairement aux autres rôles, le héros «Saïd» n’est pas une star ?
En effet, aux côtés de Mouna Fettou, Amina Rachid, Latifa Ahrar, Salaheddine Benmoussa, Yassine Ahjam, qui interprète le premier rôle masculin, est un jeune comédien lauréat de l’Institut supérieur d’Art dramatique. Je lui ai fait confiance en lui attribuant ce rôle et j’espère que cette aventure sera payante.
Côté technique, combien de temps ce film vous a t-il demandé ?
Il m’a fallu trois ans pour le préparer. J’ai commencé en novembre 2000 pour terminer en décembre 2003.
Il y a eu un an de réflexion suivi d’un long travail d’investigation.
J’ai consacré l’année 2002 à l’écriture du scénario avec le dramaturge Youssef Fadel.
En ce qui concerne le tournage, il n’a fallu une année pour filmer toutes les scènes.
Où est ce qu’a eu lieu le tournage ?
A Casablanca, et comme c’est un film qui parle des conditions d’incarcération, nous avons adressé une demande au ministère de la Justice qui nous a ouvert ses portes et nous a attribué l’autorisation de filmer dans la célèbre prison de Gbiila. C’est une prison vide, abandonnée. On a du refaire certains décors et en rajouter d’autres, mais c’est un lieu qui répondait aux critères du film.
Le film est prêt, pourquoi avoir choisi le 03 mars pour sa sortie nationale ?
En général, les premières semaines du mois de mars célèbrent la femme et non seulement le 08 alors, on a choisi cette date pour participer à notre tour à la fête, d’autant plus que c’est un film aqui raconte l’histoire d’une femme alors il n’y a pas meilleure occasion pour la sortie du film.
Les associations féminines l’ont prévu dans leur programme d’activités pour la célébration de la journée de la femme.
A quoi vous vous attendez après la sortie du film ?
J’espère qu’il y aura un débat après le film. Un débat auquel pourront participer toutes les personnes intéressées par le sujet. Pourvu qu’il soit transparent, clair et responsable et aidera à éclaircir l’opinion. Il faut attendre la sortie du film dans les salles de cinéma car un film évite en général de transmettre des messages et de donner des leçons de moral. Par contre, il rapporte des faits et pose des questions.
