Monsieur Selwane, c'est lui. Il y a deux ans, il ressuscite l'ancienne appellation de sa ville d'accueil, Salé et lui dédie tout un site Selwane.com. Un petit nom qu'on retrouve dans les chansons de Lhoussine Slaoui et désormais sur Internet aussi.
A la question pourquoi Salé en particulier, il répond tout simplement pourquoi pas !" Sur Internet, il nous arrive de tomber sur des contrées éloignées dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Il me semble que Salé a également le droit d'être mise en valeur ", argumente ce Stati, natif de Rabat et qui a grandi sur l'autre rive du Bouregreg.
Si le rubricage est plutôt standard l'idée, elle, sort de l'ordinaire. Après les classiques e-cartes qui mettent Salé en vedette, les mélodies pour téléphones portables, les paroles de chansons marocaines (Nass El Ghiwane et Lhoussine Slaoui entre autres): Ayyoub Ajmi lance une formule de carte interactive agrémentée de photos, qui permettrait à quiconque de circuler dans cette ville avec des points repères. Sur ce site, il est son propre homme à tout faire et son unique garde-fou. Il l'alimente, le gère, établit les contacts sans oublier le webmastering. Ses sources ne sont autres que des coupures de presse, des livres d'histoire, des chroniques, des guides culturels…
«Cette première formule nous a permis de sonder le public en quelque sorte. Aujourd'hui, on a une idée exacte de ce qui intéresse réellement nos internautes. Le premier changement envisagé est de dynamiser le site. La version statique n'est pas satisfaisante et même au niveau technique, certaines retouches s'imposent», explique Ayyoub Ajmi. Hébergé à l'étranger, son site connaîtra d'autres changements et sera allégé de plusieurs rubriques.
Ayyoub annonce qu'il maintiendra les forums qui attirent un très grand nombre de visiteurs et surtout les sites parrainés par Selwane.com. Ce webmaster, qui s'est familiarisé avec l'informatique, d'abord dans les livres avant de suivre des cours de soir, ratisse large et entend préserver et nourrir le succès rencontré auprès du public. Sur ce plan-là, son site est une véritable passerelle entre continents. Son public, un mélange de nationalités arabes et étrangères. Qu'ils soient Marocains, Egyptiens, émiratis, Saoudiens, Libanais, Américains…les fidèles de la toile découvrent à travers Selwane.com les talents qui animent le Maroc.
Le prétexte : deux sites parrainés par Selwane.Com et qui appartiennent à deux jeunes marocains qui se sont distingués, chacun de son côté. Le premier à travers son passage à la StarAc' libanaise, Amine Rachidi, complètement ignoré par le public marocain et en passe de devenir star ailleurs. Le deuxième est développeur de logiciels informatiques, Mehdi Guessous, jeune ingénieur motivé mais sans emploi et que des revues étrangères spécialisées en informatiques sollicitent dernièrement.
Pour ceux-là et pour d'autres, Ayyoub Ajmi, déterminé à ne jamais baisser les bras développe une nouvelle forme de bénévolat.
Il a lancé plusieurs sites dont celui de la caravane Alif Lam ou encore celui du Festival de Salé, gratuitement. «Je ne veux surtout pas enfermer le site dans une vision d'appartenance qui pénaliserait telle ou telle ville. C'est ma façon de rendre hommage à toutes les villes du Royaume, en couvrant tout ce qui intéresse de près ou de loin mes concitoyens», affirme Ayyoub Ajmi.
Pour l'instant l'image est presque parfaite. Le seul hic, cette indifférence rencontrée auprès des responsables. «Au début du lancement du site, toutes les démarches ont été entreprises pour faire connaître Selwane.com des responsables locaux et pour trouver des partenaires. J'espérais pouvoir compter sur eux en tant que source d'information sûre et fiable, sur leur soutien et j'étais prêt à mettre mes compétences au service de tous. Toutes mes bonnes espérances ont été reçues froidement.», confie Ayyoub avec une pointe d'amertume.
Au jour d'aujourd'hui, l'autonomie du site ne pose aucun problème même si la publicité est presque absente et même si les frais s'accumulent…
«Au début, je croyais que ce site allait me rendre riche et heureux. Au fil des jours, j'ai appris à saisir toutes les dimensions de mon pays à travers mon modeste travail au sein de ce site.
Sur Selwane.com, j'ai rencontré la réalité et j'apprends encore à créer mes chances.
Sans exagération, j'avoue que ça en valait la peine», explique Ayyoub, non sans une petite pointe d'ironie.
A la question pourquoi Salé en particulier, il répond tout simplement pourquoi pas !" Sur Internet, il nous arrive de tomber sur des contrées éloignées dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Il me semble que Salé a également le droit d'être mise en valeur ", argumente ce Stati, natif de Rabat et qui a grandi sur l'autre rive du Bouregreg.
Si le rubricage est plutôt standard l'idée, elle, sort de l'ordinaire. Après les classiques e-cartes qui mettent Salé en vedette, les mélodies pour téléphones portables, les paroles de chansons marocaines (Nass El Ghiwane et Lhoussine Slaoui entre autres): Ayyoub Ajmi lance une formule de carte interactive agrémentée de photos, qui permettrait à quiconque de circuler dans cette ville avec des points repères. Sur ce site, il est son propre homme à tout faire et son unique garde-fou. Il l'alimente, le gère, établit les contacts sans oublier le webmastering. Ses sources ne sont autres que des coupures de presse, des livres d'histoire, des chroniques, des guides culturels…
«Cette première formule nous a permis de sonder le public en quelque sorte. Aujourd'hui, on a une idée exacte de ce qui intéresse réellement nos internautes. Le premier changement envisagé est de dynamiser le site. La version statique n'est pas satisfaisante et même au niveau technique, certaines retouches s'imposent», explique Ayyoub Ajmi. Hébergé à l'étranger, son site connaîtra d'autres changements et sera allégé de plusieurs rubriques.
Ayyoub annonce qu'il maintiendra les forums qui attirent un très grand nombre de visiteurs et surtout les sites parrainés par Selwane.com. Ce webmaster, qui s'est familiarisé avec l'informatique, d'abord dans les livres avant de suivre des cours de soir, ratisse large et entend préserver et nourrir le succès rencontré auprès du public. Sur ce plan-là, son site est une véritable passerelle entre continents. Son public, un mélange de nationalités arabes et étrangères. Qu'ils soient Marocains, Egyptiens, émiratis, Saoudiens, Libanais, Américains…les fidèles de la toile découvrent à travers Selwane.com les talents qui animent le Maroc.
Le prétexte : deux sites parrainés par Selwane.Com et qui appartiennent à deux jeunes marocains qui se sont distingués, chacun de son côté. Le premier à travers son passage à la StarAc' libanaise, Amine Rachidi, complètement ignoré par le public marocain et en passe de devenir star ailleurs. Le deuxième est développeur de logiciels informatiques, Mehdi Guessous, jeune ingénieur motivé mais sans emploi et que des revues étrangères spécialisées en informatiques sollicitent dernièrement.
Pour ceux-là et pour d'autres, Ayyoub Ajmi, déterminé à ne jamais baisser les bras développe une nouvelle forme de bénévolat.
Il a lancé plusieurs sites dont celui de la caravane Alif Lam ou encore celui du Festival de Salé, gratuitement. «Je ne veux surtout pas enfermer le site dans une vision d'appartenance qui pénaliserait telle ou telle ville. C'est ma façon de rendre hommage à toutes les villes du Royaume, en couvrant tout ce qui intéresse de près ou de loin mes concitoyens», affirme Ayyoub Ajmi.
Pour l'instant l'image est presque parfaite. Le seul hic, cette indifférence rencontrée auprès des responsables. «Au début du lancement du site, toutes les démarches ont été entreprises pour faire connaître Selwane.com des responsables locaux et pour trouver des partenaires. J'espérais pouvoir compter sur eux en tant que source d'information sûre et fiable, sur leur soutien et j'étais prêt à mettre mes compétences au service de tous. Toutes mes bonnes espérances ont été reçues froidement.», confie Ayyoub avec une pointe d'amertume.
Au jour d'aujourd'hui, l'autonomie du site ne pose aucun problème même si la publicité est presque absente et même si les frais s'accumulent…
«Au début, je croyais que ce site allait me rendre riche et heureux. Au fil des jours, j'ai appris à saisir toutes les dimensions de mon pays à travers mon modeste travail au sein de ce site.
Sur Selwane.com, j'ai rencontré la réalité et j'apprends encore à créer mes chances.
Sans exagération, j'avoue que ça en valait la peine», explique Ayyoub, non sans une petite pointe d'ironie.
