Cette journée à laquelle ont pris part des enseignants-chercheurs des Universités Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès, d'Al-Akhawayne d'Ifrane et du Centre de recherches sur les littératures modernes et contemporaines, avait pour objectif de jeter un regard philosophique comparatif sur le concept du temps dans un cadre interdisciplinaire et de proposer une approche nouvelle entre les notions du «vieillir» en Occident et du «vieillir» en Orient.
Cette rencontre qui s'est proposée de débattre des perceptions et des différences dialectiques existantes dans les sociétés musulmane et chrétienne a été une occasion pour les intervenants de se pencher sur l'analyse des termes, des vocabulaires et des symboliques en tant que référents pour s'interroger sur les connotations du concepts à savoir: «Vieillir, est-ce prendre de l'âge ?», «Perdre sa jeunesse, sa force, sa santé», «n'être plus à l'ordre du jour», «n'être plus actuel» ou être tout simplement «gâteux», «en débris», «amoindri», « caduc», « sénile» , «déchu», «décrépi».
C'est ainsi que la symbolique du thème «vieillir» peut également être perçue, ont-ils indiqué comme «un signe de sagesse et de vertu», «une préfiguration de la longévité», «une image imparfaite de l'immortalité», mais aussi «un long acquis d'expérience et de réflexion».
Par la suite, les conférenciers ont donné des exemples d'expériences à travers les écrits d'écrivains, en particulier, ceux du Marocain Mohammed Khaïr Eddine et de l'Allemand Goethe pour souligner que «la vieillesse est une sorte de quête de la peur et donc de la mort» atténuée parce qu'ils appellent «la légende de l'écriture», dans laquelle l'écrivain prend le risque de nommer «ce qui est irréversiblement perdu: la vie».
Selon eux, la vieillesse est donc un symbole de l'évolution du temps, qu'ils définissent comme étant «une pure vanité», «une épreuve de survie», «un ailleurs toujours à reconstruire».
Pour les autres orateurs, le concept du vieillir est historique. Il a été développé, estiment-ils, en Allemagne au 18e siècle. Ce concept fait intervenir l'interaction de l'espace et du temps qui sont, «fondamentalement historiques».
Dans «Le vieillir», poursuivent-ils, «la sagesse jette un regard sur le passé», «introduit un jugement de valeur».
Par conséquent, la notion s'inscrit dans une fonction d'historicité qui se nivelle en idée descriptive.
C'est ainsi, affirment-ils, que les philosophes et hommes de lettres allemands se sont inspirés dans leurs écrits de la pensée grecque antique mythique et anthropomorphique de la nature pour affirmer que «la dignité de l'être humain obéit à un impératif catégorique».
Par ailleurs, la journée d'études s'est poursuivie par des débats autour des axes : «Le guérisseur ou le privilège de l'âge», «L'avancée en âge à l'épreuve de l'image fixe», «Vivre ou vieillir, à propos de l'énergétique balzacienne», «Vieux et vieillesse dans l'œuvre de Giono», «Le vieillir dans les contes» et «Vieillir dans les écrits aurévilliens”.
Cette rencontre qui s'est proposée de débattre des perceptions et des différences dialectiques existantes dans les sociétés musulmane et chrétienne a été une occasion pour les intervenants de se pencher sur l'analyse des termes, des vocabulaires et des symboliques en tant que référents pour s'interroger sur les connotations du concepts à savoir: «Vieillir, est-ce prendre de l'âge ?», «Perdre sa jeunesse, sa force, sa santé», «n'être plus à l'ordre du jour», «n'être plus actuel» ou être tout simplement «gâteux», «en débris», «amoindri», « caduc», « sénile» , «déchu», «décrépi».
C'est ainsi que la symbolique du thème «vieillir» peut également être perçue, ont-ils indiqué comme «un signe de sagesse et de vertu», «une préfiguration de la longévité», «une image imparfaite de l'immortalité», mais aussi «un long acquis d'expérience et de réflexion».
Par la suite, les conférenciers ont donné des exemples d'expériences à travers les écrits d'écrivains, en particulier, ceux du Marocain Mohammed Khaïr Eddine et de l'Allemand Goethe pour souligner que «la vieillesse est une sorte de quête de la peur et donc de la mort» atténuée parce qu'ils appellent «la légende de l'écriture», dans laquelle l'écrivain prend le risque de nommer «ce qui est irréversiblement perdu: la vie».
Selon eux, la vieillesse est donc un symbole de l'évolution du temps, qu'ils définissent comme étant «une pure vanité», «une épreuve de survie», «un ailleurs toujours à reconstruire».
Pour les autres orateurs, le concept du vieillir est historique. Il a été développé, estiment-ils, en Allemagne au 18e siècle. Ce concept fait intervenir l'interaction de l'espace et du temps qui sont, «fondamentalement historiques».
Dans «Le vieillir», poursuivent-ils, «la sagesse jette un regard sur le passé», «introduit un jugement de valeur».
Par conséquent, la notion s'inscrit dans une fonction d'historicité qui se nivelle en idée descriptive.
C'est ainsi, affirment-ils, que les philosophes et hommes de lettres allemands se sont inspirés dans leurs écrits de la pensée grecque antique mythique et anthropomorphique de la nature pour affirmer que «la dignité de l'être humain obéit à un impératif catégorique».
Par ailleurs, la journée d'études s'est poursuivie par des débats autour des axes : «Le guérisseur ou le privilège de l'âge», «L'avancée en âge à l'épreuve de l'image fixe», «Vivre ou vieillir, à propos de l'énergétique balzacienne», «Vieux et vieillesse dans l'œuvre de Giono», «Le vieillir dans les contes» et «Vieillir dans les écrits aurévilliens”.
