Connexion
S'inscrivant dans le cadre de la convention collective du livre, ce protocole compte sept articles. Les deux premiers portent la prime de transport à 280 Dh par mois et celle du logement à 300 Dh pour le personnel marié et à 160 Dh pour les célibataires. Pour ce qui est de la prime de panier, le montant qui lui est alloué a été fixé à 13 Dh/jour. Outre une disposition particulière au mois de Ramadan durant lequel le travail pour l'imprimerie de labeur a été porté à 42 heures sans réduction de salaire, des dispositions particulières ont concerné les heures supplémentaires. Ainsi a-t-il été décidé de rétribuer les heures supplémentaires comprises entre 44 et 48 heures avec une majoration de 25 % et celles situées au-delà au taux conventionnel, c'est-à-dire 33 %.
De plus, et contrairement à ce qui se passe dans d'autres secteurs, les maîtres - imprimeurs ont décidé de se conformer aux dispositions du Code du travail en matière d'horaires de travail. «La durée du travail est fixée à 44 heures et en application du nouveau Code du travail …(et) .. l'employeur s'engage à payer 4 heures de plus par semaine au taux normal, pour compenser la réduction de 48 à 44 heures du temps de travail», dispose l'un des articles dudit protocole d'accord.
A ce propos, l'un des signataires, Iraqui Housseini Abdelaziz, gérant de l'imprimerie Lytho typo marocaine, nous a déclaré que son entreprise «n'a fait qu'appliquer le code du travail». Et ce, malgré le fait que «le secteur est sinistré devant le flux des importations mal contrôlées et les sous facturations». Ce qui n'a pas empêché les maîtres imprimeurs de répondre au vœu de leurs partenaires sociaux, notamment «à propos des primes de transport et de panier».
Un avis que partage un autre signataire du protocole d'accord, Youssef Ajanay, directeur général de l'imprimerie Idéale.
Selon lui, «l'accord est équitable pour les deux parties, du moment que nous avons acquis, à notre tour, quelques avantages». M. Ajanay a affirmé que pour l'imprimerie de labeur, «la demi-heure du déjeuner ne sera plus payée comme avant puisque la durée de travail est désormais de 7 heures 25 minutes au lieu de huit heures». A propos de l'activité du secteur, ce manager estime qu'«En plus du coût des importations, celui de l'énergie ne nous facilite pas la tâche».
Il convient, par ailleurs de rappeler que la convention collective du livre en question a été signée le 16 juin 1961 par les patrons d'imprimeries de l'époque et par un collectif de militants syndicalistes qui travaillaient au sein du groupe qui a donné naissance à Maroc-Soir.
Il s'agit notamment de MM. Idrissi Smaïn, actuel secrétaire général du Syndicat unique du livre, Allal Seraj, actuellement expatrié aux Etats unis où il gère une PME de transports en commun et feu Abenkcer Lahoucine.
De plus, et contrairement à ce qui se passe dans d'autres secteurs, les maîtres - imprimeurs ont décidé de se conformer aux dispositions du Code du travail en matière d'horaires de travail. «La durée du travail est fixée à 44 heures et en application du nouveau Code du travail …(et) .. l'employeur s'engage à payer 4 heures de plus par semaine au taux normal, pour compenser la réduction de 48 à 44 heures du temps de travail», dispose l'un des articles dudit protocole d'accord.
A ce propos, l'un des signataires, Iraqui Housseini Abdelaziz, gérant de l'imprimerie Lytho typo marocaine, nous a déclaré que son entreprise «n'a fait qu'appliquer le code du travail». Et ce, malgré le fait que «le secteur est sinistré devant le flux des importations mal contrôlées et les sous facturations». Ce qui n'a pas empêché les maîtres imprimeurs de répondre au vœu de leurs partenaires sociaux, notamment «à propos des primes de transport et de panier».
Un avis que partage un autre signataire du protocole d'accord, Youssef Ajanay, directeur général de l'imprimerie Idéale.
Selon lui, «l'accord est équitable pour les deux parties, du moment que nous avons acquis, à notre tour, quelques avantages». M. Ajanay a affirmé que pour l'imprimerie de labeur, «la demi-heure du déjeuner ne sera plus payée comme avant puisque la durée de travail est désormais de 7 heures 25 minutes au lieu de huit heures». A propos de l'activité du secteur, ce manager estime qu'«En plus du coût des importations, celui de l'énergie ne nous facilite pas la tâche».
Il convient, par ailleurs de rappeler que la convention collective du livre en question a été signée le 16 juin 1961 par les patrons d'imprimeries de l'époque et par un collectif de militants syndicalistes qui travaillaient au sein du groupe qui a donné naissance à Maroc-Soir.
Il s'agit notamment de MM. Idrissi Smaïn, actuel secrétaire général du Syndicat unique du livre, Allal Seraj, actuellement expatrié aux Etats unis où il gère une PME de transports en commun et feu Abenkcer Lahoucine.
