Elle consiste, également de nos jours, à rendre l’art accessible au plus grand nombre de gens, à ouvrir le temple jusque-là fermé des créativités et des talents, à briser les frontières de l’élitisme et, en définitive, à «populariser» sans l’altérer la culture et les arts jusque-là confinés à quelques cercles privilégiés et restreints de la société.
Qui mieux que la Fondation ONA et, en particulier, la Villa des Arts peut-il aujourd’hui se prévaloir d’une aussi exaltante et laborieuse tâche dans une ville comme Casablanca ? Le décor et l’emplacement de la Villa des arts , au cœur d’une cité en effervescence culturelle, constitue déjà une première réponse.
Le choix et l’exposition de travaux originaux, enracinés dans une réalité nationale ou en rapport intime avec elle, procède d’un souci : ouvrir l’espace culturel aux couches sociales les plus variées, faire participer le public à la mise en œuvre d’un concept qui , nécessairement, nous fait penser à cette exclamation de Malraux que l’art est aux peuples et seulement aux peuples !
De ces multiples exigences, l’exposition qu’abrite actuellement Villa des Arts sur les travaux de Soumiya Jalal Mikou nous donne une vivante illustration. Elle ouvre un champ nouveau à la curiosité du public, elle incline aussi vers un monde de convivialité sociale, nos penchants à l’art virtuel, glacial, détaché de la réalité et reclus dans son mutisme. L’exposition , fréquentée déjà par beaucoup de gens, tombe à point nommé en ce mois sacré de Ramadan. Chacun s’y retrouve parce que le travail de Mme Jalal Mikou est un peu une ombre jetée de nous-mêmes et de notre mémoire.
Qui mieux que la Fondation ONA et, en particulier, la Villa des Arts peut-il aujourd’hui se prévaloir d’une aussi exaltante et laborieuse tâche dans une ville comme Casablanca ? Le décor et l’emplacement de la Villa des arts , au cœur d’une cité en effervescence culturelle, constitue déjà une première réponse.
Le choix et l’exposition de travaux originaux, enracinés dans une réalité nationale ou en rapport intime avec elle, procède d’un souci : ouvrir l’espace culturel aux couches sociales les plus variées, faire participer le public à la mise en œuvre d’un concept qui , nécessairement, nous fait penser à cette exclamation de Malraux que l’art est aux peuples et seulement aux peuples !
De ces multiples exigences, l’exposition qu’abrite actuellement Villa des Arts sur les travaux de Soumiya Jalal Mikou nous donne une vivante illustration. Elle ouvre un champ nouveau à la curiosité du public, elle incline aussi vers un monde de convivialité sociale, nos penchants à l’art virtuel, glacial, détaché de la réalité et reclus dans son mutisme. L’exposition , fréquentée déjà par beaucoup de gens, tombe à point nommé en ce mois sacré de Ramadan. Chacun s’y retrouve parce que le travail de Mme Jalal Mikou est un peu une ombre jetée de nous-mêmes et de notre mémoire.
