Il est 12h, un soleil brûlant couvre Casablanca, une bonne ambiance règne sur la corniche de Aïn Diab. Dans une petite ruelle, un pub-restaurant accueille les six finalistes de l'émission «Studio 2M». Des voix résonnent depuis la porte d'entrée. Le compte à rebours a déjà commencé et le jour «j» approche. Le programme des candidats est bien chargé. Les répétitions sont le mot d'ordre.
Et au moment où les amateurs de cette émission se posent la question de savoir qui l'emportera, les six finalistes ont, quant à eux, l'air confiant.
Selon eux, atteindre la finale est déjà un grand pas. C'est le public qui décidera de la suite.
Dans l'une des salles du restaurant, Cristie Caro et Karim Tadlaoui, respectivement professeur de chant et chanteur et aussi encadreurs des finalistes donnent les dernières recommandations et conseils aux jeunes en pleine répétition. Et même, s'ils se sont familiarisés avec les refrains et les cours de chants, cette séance demeure l'une des plus difficiles.
Pour la finale, les jeunes seront obligés de chanter une chanson marocaine puisée dans notre patrimoine musical. Chose qui n'a guerre été annoncée au début des castings, mais qui a fait suite aux protestations du Syndicat libre des musiciens marocains.
Younèss Migri, Brahim Alami, Abdelhadi Belkhayat, El Hayani et autres font désormais partie du quotidien de ces jeunes à travers leurs chansons. «Nous sommes fiers de chanter des chansons marocaines», annonce l'une des finalistes et pourtant la difficulté pour cette jeune fille de formuler une phrase en arabe est notable.
Fouad, Badr, Abdelaziz, Marwane, Nawal et Joudia voient leur rêve se concrétiser petit à petit. Ils considèrent cette «aventure» comme une étape importante de leur vie.
Contrats de travail interrompus, postes abandonnés ou carrière bloquée, c'est lot de ces jeunes qui ont choisi de tenter une carrière dans la chanson.
Abdelaziz, travaillait en Italie. Le chant a toujours été sa passion. S'il a laissé tomber son travail et s'est rué vers le casting de studio 2M, c'est qu'il tient vraiment à la chanson. «Ma famille a compris et m'a encouragé.
Je l'aide financièrement et je sais que là elle sera vraiment serrée, mais on est une famille de musiciens et elle comprendra mon choix». Dans son travail, il n'avait pas trop le choix, impossible de rester absent plus d'un mois alors il s'est vu dans l'obligation de quitter. «Si je suis parti c'est parce que je n'avais pas d'autre choix», explique-t-il.
Fouad, lui, a pu tester ses compétences dans des piano bars et des hôtels au Maroc et en France. Il a déjà sa clientèle et il y a même des Marocains qui viennent l'écouter en France où il est installé avec sa petite famille. Ses rêves sont grands, mais avant il veut adopter son propre style.
Badr, plus introduit dans le monde de la chanson et plus spécialement la chanson populaire, anime avec son orchestre, qui a trois ans déjà, des mariages et autres occasions. Et s'il a délaissé son travail pour studio 2M, c'est parce qu'il veut être plus professionnel et aussi avoir une certaine notoriété selon ses propos. «Dans le jargon de notre profession, je suis un joker, car je suis le seul à chanter tous les genres musicaux», explique ce dernier avec fierté.
Marwane, le plus jeune du groupe a décroché son bac au lycée Lyautey malgré les répétitions et son intérêt pour la musique. «Si je gagne, ça sera une excellente chose, mais si je perds, ça sera toujours une bonne chose».
Pour ce dernier, les études passent avant. « Je compte faire des études et dans quatre ans, sortir mon premier album», explique Marwane. L'année prochaine ça sera Montréal qui accueillera ce jeune homme, projetant de faire des études de communication qui, le mèneront vers l'événementiel, chose qui le passionne. En attendant, les refrains de Bent Bladdi résonnent dans son baladeur, le temps d'une pause déjeuner avant de reprendre les répétitions.
Nawal, par contre est décidée. «Si je gagne, je reste au pays». Elle a quitté son travail chez «Orange», opérateur téléphonique en France, et se concentre sur ses répétitions. Elle est un peu déçue, car ses parents ne pourront pas faire le déplacement pour l'assister, mais elle demeure confiante et se dit être prête à donner le meilleur d'elle-même.
Joudia, a un parcours un peu singulier. Après une année à Montpellier où elle était inscrite dans une école d'architecture d'intérieur, elle s'oriente vers une école de chant. Pour sa famille c'était inadmissible. Son père est ferme. Mais, il ne pourra rien faire face à sa benjamine qui insiste pour pratiquer de la musique.
Elle travaille sur des maquettes de cassettes, et elle est décidée à atteindre son objectif. Studio 2M sera la clef qui lui permettra d'avoir accès au monde de la chanson. Cette originaire de la ville ocre chantera une chanson de Hamid Zaher. Elle a émis le souhait de porter une tenue traditionnelle pour être plus dans le bain, mais sa demande a été rejetée. «C'est impossible puisque je n'ai droit qu'à une tenue et par la suite je vais chanter une autre chanson» dont elle s'abstient de dévoiler le titre .
En rencontrant ces jeunes, nous avons découvert un monde où des rêves se côtoient, donnant lieu à un tableau montrant une jeunesse épanouie, qui ne demande qu'à dévoiler ses talents.
Des talents, il y en a dans tout le Maroc, il suffit de chercher.
Et au moment où les amateurs de cette émission se posent la question de savoir qui l'emportera, les six finalistes ont, quant à eux, l'air confiant.
Selon eux, atteindre la finale est déjà un grand pas. C'est le public qui décidera de la suite.
Dans l'une des salles du restaurant, Cristie Caro et Karim Tadlaoui, respectivement professeur de chant et chanteur et aussi encadreurs des finalistes donnent les dernières recommandations et conseils aux jeunes en pleine répétition. Et même, s'ils se sont familiarisés avec les refrains et les cours de chants, cette séance demeure l'une des plus difficiles.
Pour la finale, les jeunes seront obligés de chanter une chanson marocaine puisée dans notre patrimoine musical. Chose qui n'a guerre été annoncée au début des castings, mais qui a fait suite aux protestations du Syndicat libre des musiciens marocains.
Younèss Migri, Brahim Alami, Abdelhadi Belkhayat, El Hayani et autres font désormais partie du quotidien de ces jeunes à travers leurs chansons. «Nous sommes fiers de chanter des chansons marocaines», annonce l'une des finalistes et pourtant la difficulté pour cette jeune fille de formuler une phrase en arabe est notable.
Fouad, Badr, Abdelaziz, Marwane, Nawal et Joudia voient leur rêve se concrétiser petit à petit. Ils considèrent cette «aventure» comme une étape importante de leur vie.
Contrats de travail interrompus, postes abandonnés ou carrière bloquée, c'est lot de ces jeunes qui ont choisi de tenter une carrière dans la chanson.
Abdelaziz, travaillait en Italie. Le chant a toujours été sa passion. S'il a laissé tomber son travail et s'est rué vers le casting de studio 2M, c'est qu'il tient vraiment à la chanson. «Ma famille a compris et m'a encouragé.
Je l'aide financièrement et je sais que là elle sera vraiment serrée, mais on est une famille de musiciens et elle comprendra mon choix». Dans son travail, il n'avait pas trop le choix, impossible de rester absent plus d'un mois alors il s'est vu dans l'obligation de quitter. «Si je suis parti c'est parce que je n'avais pas d'autre choix», explique-t-il.
Fouad, lui, a pu tester ses compétences dans des piano bars et des hôtels au Maroc et en France. Il a déjà sa clientèle et il y a même des Marocains qui viennent l'écouter en France où il est installé avec sa petite famille. Ses rêves sont grands, mais avant il veut adopter son propre style.
Badr, plus introduit dans le monde de la chanson et plus spécialement la chanson populaire, anime avec son orchestre, qui a trois ans déjà, des mariages et autres occasions. Et s'il a délaissé son travail pour studio 2M, c'est parce qu'il veut être plus professionnel et aussi avoir une certaine notoriété selon ses propos. «Dans le jargon de notre profession, je suis un joker, car je suis le seul à chanter tous les genres musicaux», explique ce dernier avec fierté.
Marwane, le plus jeune du groupe a décroché son bac au lycée Lyautey malgré les répétitions et son intérêt pour la musique. «Si je gagne, ça sera une excellente chose, mais si je perds, ça sera toujours une bonne chose».
Pour ce dernier, les études passent avant. « Je compte faire des études et dans quatre ans, sortir mon premier album», explique Marwane. L'année prochaine ça sera Montréal qui accueillera ce jeune homme, projetant de faire des études de communication qui, le mèneront vers l'événementiel, chose qui le passionne. En attendant, les refrains de Bent Bladdi résonnent dans son baladeur, le temps d'une pause déjeuner avant de reprendre les répétitions.
Nawal, par contre est décidée. «Si je gagne, je reste au pays». Elle a quitté son travail chez «Orange», opérateur téléphonique en France, et se concentre sur ses répétitions. Elle est un peu déçue, car ses parents ne pourront pas faire le déplacement pour l'assister, mais elle demeure confiante et se dit être prête à donner le meilleur d'elle-même.
Joudia, a un parcours un peu singulier. Après une année à Montpellier où elle était inscrite dans une école d'architecture d'intérieur, elle s'oriente vers une école de chant. Pour sa famille c'était inadmissible. Son père est ferme. Mais, il ne pourra rien faire face à sa benjamine qui insiste pour pratiquer de la musique.
Elle travaille sur des maquettes de cassettes, et elle est décidée à atteindre son objectif. Studio 2M sera la clef qui lui permettra d'avoir accès au monde de la chanson. Cette originaire de la ville ocre chantera une chanson de Hamid Zaher. Elle a émis le souhait de porter une tenue traditionnelle pour être plus dans le bain, mais sa demande a été rejetée. «C'est impossible puisque je n'ai droit qu'à une tenue et par la suite je vais chanter une autre chanson» dont elle s'abstient de dévoiler le titre .
En rencontrant ces jeunes, nous avons découvert un monde où des rêves se côtoient, donnant lieu à un tableau montrant une jeunesse épanouie, qui ne demande qu'à dévoiler ses talents.
Des talents, il y en a dans tout le Maroc, il suffit de chercher.
