Certains, dit-elle, refusent parfois de mettre la main à la poche pour sortir un pourboire et on ne peut pas les obliger de le faire puisque, dit-elle, quelque soit la situation, le service est toujours compris dans le prix. Le pourboire est absolument facultatif et personne n'a le droit de vous reprocher de ne pas en laisser, ou d'en laisser un faible. Seulement, les ouvreuses ne perçoivent pas de salaire de leurs patrons. Et du coup, le pourboire devient l'unique revenu pour ces femmes.
Or, beaucoup des gens ignorent encore la situation salariale des ouvreuses qui sont entièrement tributaires du pourboire des clients. Le montant dépend de la générosité des clients. Certains se contentent d'un petit dirham, d'autres plus généreux peuvent donner jusqu'à 20 DH. La somme rassemblée est partagée tous les soirs entre elles.
Au meilleur des cas, elles gagnent 100 DH s'il y a une grande affluence sur les salles. Il existe pourtant des jours où les ouvreuses doivent se contenter d'une bagatelle de 20 à 25 DH. Cette somme dérisoire ne suffit même pas pour certaines ouvreuses qui habitent loin de leur travail de payer le taxi pour se rendre chez elles.
En raison de leur situation précaire, plusieurs d'entres elles souhaitent que leur patron revoient leur situation salariale. C'est d'ailleurs ce que nous confie A.D qui affirme qu'il est temps que les patrons de salle versent un salaire fixe aux ouvreuses. La dénommé A.D reconnaît tout de même qu'elle est déclarée à la CNSS.
Les ouvreuses sont chargées de vérifier que les gens soient bien installer et demander aux fumeurs d'éteindre leurs cigarettes ou cesser de bavarder.
Elles sont également contraintes de nettoyer les salles de cinéma après chaque séance et nettoyer les toilettes.
Ce genre de travail n'est pas du tout amusant reconnaît Z.R. Parfois, dit-elle, c'est complètement répugnant, mais cela fait partie du boulot.
Entre l'installation des clients et le nettoyage des toilettes et de la salle du cinéma, la journée est parfois insupportable et pourtant elle débute à 14 h et se poursuit jusqu'à minuit.
Or, beaucoup des gens ignorent encore la situation salariale des ouvreuses qui sont entièrement tributaires du pourboire des clients. Le montant dépend de la générosité des clients. Certains se contentent d'un petit dirham, d'autres plus généreux peuvent donner jusqu'à 20 DH. La somme rassemblée est partagée tous les soirs entre elles.
Au meilleur des cas, elles gagnent 100 DH s'il y a une grande affluence sur les salles. Il existe pourtant des jours où les ouvreuses doivent se contenter d'une bagatelle de 20 à 25 DH. Cette somme dérisoire ne suffit même pas pour certaines ouvreuses qui habitent loin de leur travail de payer le taxi pour se rendre chez elles.
En raison de leur situation précaire, plusieurs d'entres elles souhaitent que leur patron revoient leur situation salariale. C'est d'ailleurs ce que nous confie A.D qui affirme qu'il est temps que les patrons de salle versent un salaire fixe aux ouvreuses. La dénommé A.D reconnaît tout de même qu'elle est déclarée à la CNSS.
Les ouvreuses sont chargées de vérifier que les gens soient bien installer et demander aux fumeurs d'éteindre leurs cigarettes ou cesser de bavarder.
Elles sont également contraintes de nettoyer les salles de cinéma après chaque séance et nettoyer les toilettes.
Ce genre de travail n'est pas du tout amusant reconnaît Z.R. Parfois, dit-elle, c'est complètement répugnant, mais cela fait partie du boulot.
Entre l'installation des clients et le nettoyage des toilettes et de la salle du cinéma, la journée est parfois insupportable et pourtant elle débute à 14 h et se poursuit jusqu'à minuit.
