Le présumé assassin, du réalisateur nérlandais, Van Gogh, Mohamed Bouyeri, un jeune de 26 ans à la double nationalité marocaine et néerlandaise a été appréhendé sur les lieux peu de temps après l'acte criminel. Six autres hommes, de nationalités maghrébines ont été interpellés par la suite.
L'attentat a suscité des réactions violentes, caractérisées par une quinzaine d'attentats divers, qui n'ont fort heureusement pas fait de blessés, contre des mosquées ou des écoles islamiques, mais aussi des églises.
Ce week-end, coïncidant avec la célébration du Aïd El Fitr, célébrant la fin du Ramadan pour la communauté musulmane, a connu une poursuite des les agressions contre des bâtiments, notamment religieux.
Dans cette atmosphère de tension, les autorités néerlandaises et la communauté musulmane ont ouvert un dialogue pacifique. Le gouvernement néerlandais a, dans ce sens, assorti ces mesures destinées à renforcer la sécurité d'appels répétés à ne pas diaboliser toute une communauté à cause du crime d'une personne.
La reine Beatrix a, par ailleurs, visité vendredi une maison de quartier pour y rencontrer des jeunes issus de l'immigration et pour réfléchir à des moyens concrets permettant d'apaiser la tension et favoriser la cohabitation. Deux jours après, le premier ministre Jan Balkenende s'est rendu dans une mosquée d'Eindhoven, pour assister à Aïd Al Fitr. Une initiative d'un adjoint du maire de la ville, et des membres de la direction de la mosquée. «Ils ont été très choqués par l'assassinat de Theo Van Gogh, meurtre qu'ils condamnent, et par les tensions qui ont suivi ce meurtre », a expliqué, Henk Brons, porte-parole du chef du gouvernement.
«Le Premier ministre a demandé à tous de serrer les coudes pour notre société, pour condamner l'extrémisme et pour maintenir le dialogue entre les différentes communautés du pays », a-t-il conclu. Dans un geste symbolique, le recteur de la mosquée a offert au responsable néerlandais un bouquet de tulipes. «Une fleur d'origine turque, mais qui symbolise les Pays-Bas, comme un signe que nous nous sentons ici chez nous », a-t-il déclaré. Par ailleurs, les enquêtes sur les motivations derrière l'assassinat du cinéaste néerlandais se poursuivent.
Ils font apparaître un réseau terroriste islamiste aux connections internationales. L'assassin présumé de Theo van Gogh, Mohammed Bouyeri qui gravitait depuis deux ans autour d'un groupe islamiste baptisé "groupe Hofstad", aurait été en contact direct avec le chef présumé d'une cellule terroriste en Espagne, Mohammad Achraf, selon des sources au sein du ministère de l'Intérieur espagnol.
Cet Algérien de 31 ans est détenu en Suisse depuis le 28 août en attendant une décision sur une demande d'extradition espagnole. Le juge anti-terroriste espagnol Baltasar Garzon l'accuse d'avoir projeté un attentat à Madrid contre l'Audience nationale, la principale instance pénale espagnole. Ce groupe comptait un noyau dur de cinq membres qui semblaient préparer un attentat.
L'assassin présumé de Theo van Gogh ne faisait pas partie de ce noyau dur mais jouait un rôle de "soutien". Le noyau dur du "groupe Hofstad" a reçu des instructions d'Abdelhamid Akoudad, un Marocain détenu en Espagne et accusé d'être impliqué dans l'attentat islamiste de Casablanca, au Maroc, qui avait fait 45 morts le 16 mai 2003.
Mercredi, le ministère espagnol de l'Intérieur a indiqué qu'Abdelhamid Akoudad avait des liens avec deux suspects arrêtés le même jour à La Haye après un siège de plus de quatorze heures par les forces de l'ordre.
Ces suspects, qui appartiendraient également au "groupe Hofstad", sont deux Néerlandais âgés de 19 et 22 ans. L'un d'entre eux se nomme Jason Walker, né de père américain et de mère néerlandaise, et converti à l'islam il y a cinq ans, selon les médias néerlandais. Au total, sept personnes ont été arrêtées dans le pays mercredi. Elles sont accusées de "conspiration terroriste". Le groupe autour duquel gravitait Mohammed Bouyeri aurait donc été en contact avec un chef terroriste présumé qui préparait des attentats en Espagne, Mohammad Achraf, et avec le Marocain Abdelhamid Akoudad, accusé pour l'attentat islamiste de Casablanca. Jusqu'à présent, cinq Maghrébins et Mohammed Bouyeri ont été mis en cause directement pour l'assassinat de Theo van Gogh. Ils sont accusés de conspiration terroriste en vue d'assassiner Theo van Gogh ou de tenter d'assassiner d'autres personnalités néerlandaises comme la députée d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali.
D'autres enquêtes sont en cours notamment sur la préparation d'attentats aux Pays-Bas. Un Maroco-néerlandais, Samir Azzouz, est un des accusés principaux. Détenu depuis juin 2004, il avait des contacts avec Mohammed Bouyeri, selon les services de renseignement (AIVD). Ces mêmes services ont avertis la police portugaise sur la présence possible d'éléments dangereux au Portugal.
Ce qui lui a permis d'interpeller Trois membres présumés d'un réseau d'islamistes radicaux basé aux Pays-Bas qui ont préparé un attentat visant notamment l'ancien Premier ministre portugais José Manuel Durao Barroso juste avant l'Euro 2004 de football en juin dernier.
L'ancien directeur de la PJ, Adelino Salvado, a indiqué que les trois hommes étaient en possession d'une voiture d'occasion avec une plaque d'immatriculation néerlandaise qui avait été achetée au nom de Mohammed Bouyeri.
D'après lui les trois hommes tiraient régulièrement de petites sommes d'argent dans une banque de l'aéroport. Parmi eux figurait un autre marocain. Il s'agit de Noreddine El Fathni, qui aurait partagé un appartement avec Bouyeri, ajoute M. Salvado. A ses yeux, tout indiquait qu'ils préparaient quelque chose.
L'attentat a suscité des réactions violentes, caractérisées par une quinzaine d'attentats divers, qui n'ont fort heureusement pas fait de blessés, contre des mosquées ou des écoles islamiques, mais aussi des églises.
Ce week-end, coïncidant avec la célébration du Aïd El Fitr, célébrant la fin du Ramadan pour la communauté musulmane, a connu une poursuite des les agressions contre des bâtiments, notamment religieux.
Dans cette atmosphère de tension, les autorités néerlandaises et la communauté musulmane ont ouvert un dialogue pacifique. Le gouvernement néerlandais a, dans ce sens, assorti ces mesures destinées à renforcer la sécurité d'appels répétés à ne pas diaboliser toute une communauté à cause du crime d'une personne.
La reine Beatrix a, par ailleurs, visité vendredi une maison de quartier pour y rencontrer des jeunes issus de l'immigration et pour réfléchir à des moyens concrets permettant d'apaiser la tension et favoriser la cohabitation. Deux jours après, le premier ministre Jan Balkenende s'est rendu dans une mosquée d'Eindhoven, pour assister à Aïd Al Fitr. Une initiative d'un adjoint du maire de la ville, et des membres de la direction de la mosquée. «Ils ont été très choqués par l'assassinat de Theo Van Gogh, meurtre qu'ils condamnent, et par les tensions qui ont suivi ce meurtre », a expliqué, Henk Brons, porte-parole du chef du gouvernement.
«Le Premier ministre a demandé à tous de serrer les coudes pour notre société, pour condamner l'extrémisme et pour maintenir le dialogue entre les différentes communautés du pays », a-t-il conclu. Dans un geste symbolique, le recteur de la mosquée a offert au responsable néerlandais un bouquet de tulipes. «Une fleur d'origine turque, mais qui symbolise les Pays-Bas, comme un signe que nous nous sentons ici chez nous », a-t-il déclaré. Par ailleurs, les enquêtes sur les motivations derrière l'assassinat du cinéaste néerlandais se poursuivent.
Ils font apparaître un réseau terroriste islamiste aux connections internationales. L'assassin présumé de Theo van Gogh, Mohammed Bouyeri qui gravitait depuis deux ans autour d'un groupe islamiste baptisé "groupe Hofstad", aurait été en contact direct avec le chef présumé d'une cellule terroriste en Espagne, Mohammad Achraf, selon des sources au sein du ministère de l'Intérieur espagnol.
Cet Algérien de 31 ans est détenu en Suisse depuis le 28 août en attendant une décision sur une demande d'extradition espagnole. Le juge anti-terroriste espagnol Baltasar Garzon l'accuse d'avoir projeté un attentat à Madrid contre l'Audience nationale, la principale instance pénale espagnole. Ce groupe comptait un noyau dur de cinq membres qui semblaient préparer un attentat.
L'assassin présumé de Theo van Gogh ne faisait pas partie de ce noyau dur mais jouait un rôle de "soutien". Le noyau dur du "groupe Hofstad" a reçu des instructions d'Abdelhamid Akoudad, un Marocain détenu en Espagne et accusé d'être impliqué dans l'attentat islamiste de Casablanca, au Maroc, qui avait fait 45 morts le 16 mai 2003.
Mercredi, le ministère espagnol de l'Intérieur a indiqué qu'Abdelhamid Akoudad avait des liens avec deux suspects arrêtés le même jour à La Haye après un siège de plus de quatorze heures par les forces de l'ordre.
Ces suspects, qui appartiendraient également au "groupe Hofstad", sont deux Néerlandais âgés de 19 et 22 ans. L'un d'entre eux se nomme Jason Walker, né de père américain et de mère néerlandaise, et converti à l'islam il y a cinq ans, selon les médias néerlandais. Au total, sept personnes ont été arrêtées dans le pays mercredi. Elles sont accusées de "conspiration terroriste". Le groupe autour duquel gravitait Mohammed Bouyeri aurait donc été en contact avec un chef terroriste présumé qui préparait des attentats en Espagne, Mohammad Achraf, et avec le Marocain Abdelhamid Akoudad, accusé pour l'attentat islamiste de Casablanca. Jusqu'à présent, cinq Maghrébins et Mohammed Bouyeri ont été mis en cause directement pour l'assassinat de Theo van Gogh. Ils sont accusés de conspiration terroriste en vue d'assassiner Theo van Gogh ou de tenter d'assassiner d'autres personnalités néerlandaises comme la députée d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali.
D'autres enquêtes sont en cours notamment sur la préparation d'attentats aux Pays-Bas. Un Maroco-néerlandais, Samir Azzouz, est un des accusés principaux. Détenu depuis juin 2004, il avait des contacts avec Mohammed Bouyeri, selon les services de renseignement (AIVD). Ces mêmes services ont avertis la police portugaise sur la présence possible d'éléments dangereux au Portugal.
Ce qui lui a permis d'interpeller Trois membres présumés d'un réseau d'islamistes radicaux basé aux Pays-Bas qui ont préparé un attentat visant notamment l'ancien Premier ministre portugais José Manuel Durao Barroso juste avant l'Euro 2004 de football en juin dernier.
L'ancien directeur de la PJ, Adelino Salvado, a indiqué que les trois hommes étaient en possession d'une voiture d'occasion avec une plaque d'immatriculation néerlandaise qui avait été achetée au nom de Mohammed Bouyeri.
D'après lui les trois hommes tiraient régulièrement de petites sommes d'argent dans une banque de l'aéroport. Parmi eux figurait un autre marocain. Il s'agit de Noreddine El Fathni, qui aurait partagé un appartement avec Bouyeri, ajoute M. Salvado. A ses yeux, tout indiquait qu'ils préparaient quelque chose.
