Les aveux d’Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique pakistanaise qui a reconnu début février avoir vendu des secrets à l’Iran, à la Corée du Nord et à la Libye, ont donné corps à l’hypothèse d’un marché noir mondial de la technologie nucléaire.
Mais contrairement à la Libye et à la Corée du Nord, l’Iran a toujours soutenu que son programme nucléaire était exclusivement destiné à un usage civil.
«Nous avons acheté certaines choses auprès de distributeurs, mais nous ne savons pas quelle était la source ni de quel pays elles venaient», a expliqué Hamid Reza Asefi à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire.
«Il est arrivé que certains de ces fournisseurs soient originaires de pays du sous-continent», a-t-il poursuivi, soulignant le fait que Téhéran avait informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de ces achats.
L’Iran, a insisté Asefi, «n’a jamais poursuivi de programme d’armement nucléaire et ne le fera pas».
La police malaisienne a révélé vendredi que Khan avait vendu des pièces de centrifugeuses - un équipement permettant d’enrichir de l’uranium pour en faire un minerai susceptible d’entrer dans la fabrication d’une bombe nucléaire - pour un montant de trois millions de dollars à l’Iran, au milieu des années 1990.
Selon des diplomates occidentaux à Vienne, l’Iran a communiqué à l’AIEA les noms de cinq intermédiaires européens et de six chercheurs pakistanais qui ont aidé Téhéran à acquérir un savoir-faire dans le domaine du nucléaire.
De sources diplomatiques, on indique aussi que l’AIEA a trouvé en Iran des pièces servant à la fabrication de centrifugeuses «P2».
L’an dernier, l’Iran avait reconnu avoir caché pendant 18 ans des informations concernant des expérimentations sensibles menées dans le domaine du nucléaire et avait accepté que ses installations soient soumises à des inspections surprises. Mais la découverte de ces pièces de centrifugeuses inquiète Washington et l’Union européenne, qui craignent que l’Iran ne cache encore, à l’heure actuelle, certains aspects de son programme nucléaire.
Dimanche, un diplomate occidental de haut rang a toutefois déclaré à Reuters qu’il ne s’attendait pas à d’autres révélations majeures sur l’Iran.
Il a souligné que l’Iran était arrivé à la conclusion qu’il ne valait pas la peine, étant donné les ennuis que de telles activités sont susceptibles de lui causer, de poursuivre un programme nucléaire.
Cependant, a ajouté le diplomate, l’Iran souhaite conserver des installations lui permettant d’enrichir de l’uranium afin de ne pas perdre ce savoir-faire, alors que les pays occidentaux veulent le faire renoncer totalement à ces activités.
Asefi assure que Téhéran a informé l’AIEA de son projet de centrifugeuses P2, qui n’en était encore selon lui qu’au stade de la recherche.
«Les armes de destruction massive et les armes nucléaires n’ont jamais eu leur place dans la doctrine de défense de l’Iran, et n’en auront jamais», a-t-il dit.
L’AIEA doit publier dans les semaines à venir un rapport sur ses récentes inspections en Iran. Selon des diplomates à Vienne, ce rapport mettra en exergue le fait que l’Iran n’ait pas signalé à l’agence de l’Onu le matériel lié à la fabrication d’armes atomiques qu’il a en sa possession.
L’Iran ne dissimule rien à l’Agence internationale de l’énergie (AIEA) sur ses centrifugeuses ni sur le réseau par lequel il les a acquises, a affirmé dimanche un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Dans une déclaration à la presse, M. Hamid Reza Assefi a affirmé que Téhéran a reconnu avoir acheté des pièces à des intermédiaires étrangers, dont certaines étaient contaminées, ajoutant que son pays ignorait d’où elles provenaient ni ce qui se passait en coulisses.
«Nous travaillons en toute sincérité et en toute transparence avec l’agence», a-t-il assuré.
L’an dernier, Téhéran a été fortement soupçonné de travailler secrètement à l’arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil, après la découverte de traces d’uranium enrichi dans ses centrifugeuses.
L’Iran a depuis pris différents engagements auprès de l’AIEA, l’agence onusienne veillant à la non-prolifération.
Des diplomates ont fait état, jeudi, de la découverte de pièces d’un modèle sophistiqué de centrifugeuse que Téhéran n’avait pas déclarée à l’AIEA, malgré ses nouveaux engagements de «transparence» et de «coopération totales».
Quelques jours auparavant, ils avaient rapporté la découverte par les inspecteurs de l’AIEA de plans d’une nouvelle génération de centrifugeuses, elles aussi non-déclarées.
Ces centrifugeuses, a réitéré M. Assefi, n’étaient qu’un projet de recherche, qui n’est pas arrivé au stade opérationnel. Il a de nouveau démenti les informations sur la présence de composantes d’un modèle sophistiqué de centrifugeuse dans une base militaire iranienne.
«L’agence le sait et nous avons mis à sa disposition toutes les informations», a-t-il insisté.
Il a répété que «les armes nucléaires et de destruction massive n’avaient pas leur place dans la doctrine de la République islamique».
Mais contrairement à la Libye et à la Corée du Nord, l’Iran a toujours soutenu que son programme nucléaire était exclusivement destiné à un usage civil.
«Nous avons acheté certaines choses auprès de distributeurs, mais nous ne savons pas quelle était la source ni de quel pays elles venaient», a expliqué Hamid Reza Asefi à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire.
«Il est arrivé que certains de ces fournisseurs soient originaires de pays du sous-continent», a-t-il poursuivi, soulignant le fait que Téhéran avait informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de ces achats.
L’Iran, a insisté Asefi, «n’a jamais poursuivi de programme d’armement nucléaire et ne le fera pas».
La police malaisienne a révélé vendredi que Khan avait vendu des pièces de centrifugeuses - un équipement permettant d’enrichir de l’uranium pour en faire un minerai susceptible d’entrer dans la fabrication d’une bombe nucléaire - pour un montant de trois millions de dollars à l’Iran, au milieu des années 1990.
Selon des diplomates occidentaux à Vienne, l’Iran a communiqué à l’AIEA les noms de cinq intermédiaires européens et de six chercheurs pakistanais qui ont aidé Téhéran à acquérir un savoir-faire dans le domaine du nucléaire.
De sources diplomatiques, on indique aussi que l’AIEA a trouvé en Iran des pièces servant à la fabrication de centrifugeuses «P2».
L’an dernier, l’Iran avait reconnu avoir caché pendant 18 ans des informations concernant des expérimentations sensibles menées dans le domaine du nucléaire et avait accepté que ses installations soient soumises à des inspections surprises. Mais la découverte de ces pièces de centrifugeuses inquiète Washington et l’Union européenne, qui craignent que l’Iran ne cache encore, à l’heure actuelle, certains aspects de son programme nucléaire.
Dimanche, un diplomate occidental de haut rang a toutefois déclaré à Reuters qu’il ne s’attendait pas à d’autres révélations majeures sur l’Iran.
Il a souligné que l’Iran était arrivé à la conclusion qu’il ne valait pas la peine, étant donné les ennuis que de telles activités sont susceptibles de lui causer, de poursuivre un programme nucléaire.
Cependant, a ajouté le diplomate, l’Iran souhaite conserver des installations lui permettant d’enrichir de l’uranium afin de ne pas perdre ce savoir-faire, alors que les pays occidentaux veulent le faire renoncer totalement à ces activités.
Asefi assure que Téhéran a informé l’AIEA de son projet de centrifugeuses P2, qui n’en était encore selon lui qu’au stade de la recherche.
«Les armes de destruction massive et les armes nucléaires n’ont jamais eu leur place dans la doctrine de défense de l’Iran, et n’en auront jamais», a-t-il dit.
L’AIEA doit publier dans les semaines à venir un rapport sur ses récentes inspections en Iran. Selon des diplomates à Vienne, ce rapport mettra en exergue le fait que l’Iran n’ait pas signalé à l’agence de l’Onu le matériel lié à la fabrication d’armes atomiques qu’il a en sa possession.
L’Iran ne dissimule rien à l’AIEA sur ses centrifugeuses
L’Iran ne dissimule rien à l’Agence internationale de l’énergie (AIEA) sur ses centrifugeuses ni sur le réseau par lequel il les a acquises, a affirmé dimanche un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Dans une déclaration à la presse, M. Hamid Reza Assefi a affirmé que Téhéran a reconnu avoir acheté des pièces à des intermédiaires étrangers, dont certaines étaient contaminées, ajoutant que son pays ignorait d’où elles provenaient ni ce qui se passait en coulisses.
«Nous travaillons en toute sincérité et en toute transparence avec l’agence», a-t-il assuré.
L’an dernier, Téhéran a été fortement soupçonné de travailler secrètement à l’arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil, après la découverte de traces d’uranium enrichi dans ses centrifugeuses.
L’Iran a depuis pris différents engagements auprès de l’AIEA, l’agence onusienne veillant à la non-prolifération.
Des diplomates ont fait état, jeudi, de la découverte de pièces d’un modèle sophistiqué de centrifugeuse que Téhéran n’avait pas déclarée à l’AIEA, malgré ses nouveaux engagements de «transparence» et de «coopération totales».
Quelques jours auparavant, ils avaient rapporté la découverte par les inspecteurs de l’AIEA de plans d’une nouvelle génération de centrifugeuses, elles aussi non-déclarées.
Ces centrifugeuses, a réitéré M. Assefi, n’étaient qu’un projet de recherche, qui n’est pas arrivé au stade opérationnel. Il a de nouveau démenti les informations sur la présence de composantes d’un modèle sophistiqué de centrifugeuse dans une base militaire iranienne.
«L’agence le sait et nous avons mis à sa disposition toutes les informations», a-t-il insisté.
Il a répété que «les armes nucléaires et de destruction massive n’avaient pas leur place dans la doctrine de la République islamique».
