Le marché français de la musique a baissé d'environ 15% en 2003, selon les chiffres du Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), une diminution que les professionnels imputent largement au téléchargement de fichiers sur internet.
www.promusicfrance.com, créé à l'initiative de producteurs, de sociétés d'auteurs et d'autres acteurs de l'industrie musicale, veut «démontrer que le concept de musique gratuite, en vogue sur les réseaux peer to peer, n'est pas viable», peut-on lire sur le site.
Les réseaux d'échanges de fichiers «peer to peer» («point-à-point»), comme Kazaa ou Grokster, permettent à ceux qui s'y connectent de télécharger et de partager des milliers de fichiers musicaux gratuitement.
Dans un communiqué diffusé à l'occasion du Midem, le salon du marché de la musique, à Cannes, les auteurs du site affirment vouloir «proposer des alternatives aux réseaux pirates» et présentent une liste des services légaux de téléchargement de musique déjà disponibles en France.
«En visitant ce site, nous espérons que les internautes trouveront de bonnes raisons d'arrêter de jouer avec les téléchargement pirates», avait expliqué Jay Berman, président de l'Ifpi, la Fédération internationale de l'industrie phonographie, lors de la sortie de la version britannique du site (www.pro-music.org).
«Le succès américain du site d'Apple iTunes est la preuve que si un service musical est bien fait, le public comprend qu'il faut rémunérer les artistes et les créateurs et donc, qu'il faut payer pour télécharger de la musique», avait ajouté Jay Berman.
Depuis son lancement en avril dernier, le service d'Apple a vendu 30 millions de morceaux pour un prix unitaire de 0,99 dollar (0,79 euro).
Plusieurs ouvertures de sites sont prévues en France en 2004, dont celles d'iTunes et de Napster, un pionnier du téléchargement pirate relancé dans une version légale par l'éditeur informatique Roxio .
Parmi les témoignages présents sur le site promusicfrance.com, on trouve celui du chanteur Hubert-Félix Thiéfaine qui rappelle que "pour créer un album, le talent ne suffit pas". "Il faut beaucoup de travail, besogner de longs mois, sans compter que pour certains d'entre nous, il a fallu galérer de nombreuses années avant de pouvoir vivre du métier d'artiste", fait-il valoir.
Pour la chanteuse québécoise à succès Natasha St-Pier, "voler une chanson c'est comme voler un objet d'art dans un musée", peut-on également lire sur le site.
www.promusicfrance.com, créé à l'initiative de producteurs, de sociétés d'auteurs et d'autres acteurs de l'industrie musicale, veut «démontrer que le concept de musique gratuite, en vogue sur les réseaux peer to peer, n'est pas viable», peut-on lire sur le site.
Les réseaux d'échanges de fichiers «peer to peer» («point-à-point»), comme Kazaa ou Grokster, permettent à ceux qui s'y connectent de télécharger et de partager des milliers de fichiers musicaux gratuitement.
Dans un communiqué diffusé à l'occasion du Midem, le salon du marché de la musique, à Cannes, les auteurs du site affirment vouloir «proposer des alternatives aux réseaux pirates» et présentent une liste des services légaux de téléchargement de musique déjà disponibles en France.
«En visitant ce site, nous espérons que les internautes trouveront de bonnes raisons d'arrêter de jouer avec les téléchargement pirates», avait expliqué Jay Berman, président de l'Ifpi, la Fédération internationale de l'industrie phonographie, lors de la sortie de la version britannique du site (www.pro-music.org).
«Le succès américain du site d'Apple iTunes est la preuve que si un service musical est bien fait, le public comprend qu'il faut rémunérer les artistes et les créateurs et donc, qu'il faut payer pour télécharger de la musique», avait ajouté Jay Berman.
Depuis son lancement en avril dernier, le service d'Apple a vendu 30 millions de morceaux pour un prix unitaire de 0,99 dollar (0,79 euro).
Plusieurs ouvertures de sites sont prévues en France en 2004, dont celles d'iTunes et de Napster, un pionnier du téléchargement pirate relancé dans une version légale par l'éditeur informatique Roxio .
Parmi les témoignages présents sur le site promusicfrance.com, on trouve celui du chanteur Hubert-Félix Thiéfaine qui rappelle que "pour créer un album, le talent ne suffit pas". "Il faut beaucoup de travail, besogner de longs mois, sans compter que pour certains d'entre nous, il a fallu galérer de nombreuses années avant de pouvoir vivre du métier d'artiste", fait-il valoir.
Pour la chanteuse québécoise à succès Natasha St-Pier, "voler une chanson c'est comme voler un objet d'art dans un musée", peut-on également lire sur le site.
