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Le trésor témoin de 5.000 ans d'histoire, statuettes en ivoire, sculptures bouddhistes, pièces en or, avait été en fait soigneusement empaqueté dans du papier et rangé dans des dizaines de boîtes en acier par le personnel du musée, notamment dans le Palais présidentiel de Kaboul, a précisé l'archéologue, Fredrik Hiebert, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
«La majorité des objets en exposition dans l'ancien musée de Kaboul -- dont les chefs d'oeuvres -- ont été préservés», a indiqué le spécialiste depuis Philadelphie, où il est chercheur à l'université de Pennsylvanie (est).
La plupart des objets, de Chine, Egypte, Inde, Grèce, beaucoup datant de l'époque de la Route de la Soie, avaient disparu après l'invasion soviétique en Afghanistan en 1979 et les années de guerre civile qui ont suivi le retrait de l'URSS en 1989.
Certaines statues et autres objets considérés comme dirigés contre l'islam ont été détruits par le régime taliban après sa prise du pouvoir en 1996.
Mais 22.596 objets ont pu être sauvés, a précisé M. Hiebert, qui a effectué un recensement à la demande du gouvernement afghan avec le soutien financier d'organisations américaines.
Avec une équipe de 18 Afghans, Hiebert a d'abord ouvert six boîtes qui contenaient notamment la fabuleuse collection de Bactres découverte par les archéologues soviétiques dans le nord de l'Afghanistan en 1978.
Il y a eu au total plus de 120 boîtes découvertes, a précisé l'archéologue.
«Tous les documents et informations ont été détruits en même temps que le bâtiment-même du musée. Aucune inscription n'était portée sur les boîtes, et il n'y avait plus de clé», a rappelé M. Hiebert.
Selon lui, la découverte permet de résoudre une énigme que les archéologues du monde entier cherchaient à résoudre. «Dans la communauté muséographique, nous avons passé notre temps à surveiller les maisons de vente aux enchères, et les catalogues pour voir si les chef-d'oeuvres du Musée de Kaboul ne se retrouveraient pas sur le marché, et ils n'y sont jamais arrivés», dit-il.
Selon l'archéologue, le gouvernement afghan examine actuellement la possibilité de présenter les objets au cours d'une exposition internationale avant la construction d'un nouveau musée à Kaboul.
«La majorité des objets en exposition dans l'ancien musée de Kaboul -- dont les chefs d'oeuvres -- ont été préservés», a indiqué le spécialiste depuis Philadelphie, où il est chercheur à l'université de Pennsylvanie (est).
La plupart des objets, de Chine, Egypte, Inde, Grèce, beaucoup datant de l'époque de la Route de la Soie, avaient disparu après l'invasion soviétique en Afghanistan en 1979 et les années de guerre civile qui ont suivi le retrait de l'URSS en 1989.
Certaines statues et autres objets considérés comme dirigés contre l'islam ont été détruits par le régime taliban après sa prise du pouvoir en 1996.
Mais 22.596 objets ont pu être sauvés, a précisé M. Hiebert, qui a effectué un recensement à la demande du gouvernement afghan avec le soutien financier d'organisations américaines.
Avec une équipe de 18 Afghans, Hiebert a d'abord ouvert six boîtes qui contenaient notamment la fabuleuse collection de Bactres découverte par les archéologues soviétiques dans le nord de l'Afghanistan en 1978.
Il y a eu au total plus de 120 boîtes découvertes, a précisé l'archéologue.
«Tous les documents et informations ont été détruits en même temps que le bâtiment-même du musée. Aucune inscription n'était portée sur les boîtes, et il n'y avait plus de clé», a rappelé M. Hiebert.
Selon lui, la découverte permet de résoudre une énigme que les archéologues du monde entier cherchaient à résoudre. «Dans la communauté muséographique, nous avons passé notre temps à surveiller les maisons de vente aux enchères, et les catalogues pour voir si les chef-d'oeuvres du Musée de Kaboul ne se retrouveraient pas sur le marché, et ils n'y sont jamais arrivés», dit-il.
Selon l'archéologue, le gouvernement afghan examine actuellement la possibilité de présenter les objets au cours d'une exposition internationale avant la construction d'un nouveau musée à Kaboul.
