Le Premier ministre, M. Driss Jettou a appelé à engager une réflexion sur les problématiques profondes engendrées par les défis de la conjoncture délicate que traverse le monde arabe suite aux mutations géostratégiques, politiques et économiques résultant de la mondialisation.
Intervenant mercredi dans le cadre des travaux de la troisième conférence de la Fondation de la pensée arabe, placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, et réunie, du 1er au 4 décembre à Marrakech, sous le thème «les Arabes entre la culture du changement et le changement de la culture», M. Jettou a souligné la nécessité d'œuvrer afin de diagnostiquer la réalité et déterminer les points forts et les dysfonctionnements dont pâtit le monde arabe.
«L'amélioration de l'image des peuples et des régimes arabes auprès de l'opinion publique internationale est tributaire de leur aptitude à combler la déficience enregistrée sur le plan de la consécration des libertés, du renforcement de la pratique démocratique, la dynamisation du pluralisme, la garantie de l'égalité entre les deux sexes et l'intégration de la femme dans l'exercice de la chose politique», a-t-il affirmé.
Elle dépend également des efforts déployés pour la protection des droits de l'enfant, la consolidation de la liberté d'opinion et d'expression ainsi que de la libéralisation des domaines de l'information et de la pensée dans toutes ses formes et ses dimensions», a-t-il dit.
Tant qu'on est prisonnier de la conjoncture actuelle marquée par la prévalence de l'individualisme et de l'atomisation politique et économique, le monde arabe ne sera pas en mesure de mettre à profit sa valeur civilisationnelle et ses potentialités économiques importantes pour concrétiser les aspirations de ses populations en vue d'accompagner la modernité, d'imposer ses droits et ses positions et d'influencer les décisions internationales, a poursuivi le Premier ministre, appelant à «instaurer une coalition arabe unifiée fondée sur les mêmes références religieuse, linguistique, culturelle et civilisationnelle.
Mobiliser les compétences de la Nation arabe et unifier sa position dans le cadre d'un rassemblement solidaire, fort et effectif est à même d'ériger cette région du monde en un pôle économique imposant et influent sur les plans régional et international, a-t-il dit.
Il a également ajouté que la réalisation du changement escompté passe nécessairement par l'adoption de profondes réformes internes tenant compte des particularités et spécificités de chaque pays, soulignant que le Maroc a pris conscience du fait que l'adoption de ces réformes est le moyen idoine pour améliorer sa situation politique, économique et sociale.
Le ministre a également rappelé que S.M. le Roi Mohammed VI a, dès son intronisation, lancé le projet d'une société démocratique, moderniste, attachée à ses valeurs sacrées et à son identité nationale et ouverte sur son environnement régional et international.
Cette société est fondée sur le respect des droits de l'Homme, la consécration des libertés publiques et des valeurs de solidarité sociale et dotée d'institutions constitutionnelles et démocratiques crédibles, a-t-il ajouté.
Pour concrétiser ce projet sociétal, a dit M. Jettou, plusieurs chantiers d'envergure ont été lancés dans le but notamment de renforcer la protection des droits de l'Homme, de consacrer l'égalité entre les deux sexes, de consolider les fondements de l'Etat de Droit, de promouvoir le pluralisme du paysage médiatique et de la liberté d'expression.
Le Premier ministre a, en outre, passé en revue les importantes réformes engagées par le Maroc dans le domaine économique, et qui s'articulent autour de quatre principaux axes, à savoir la modernisation des infrastructures et des réseaux, la libéralisation et la mise à niveau du tissu économique national, la valorisation des potentialités et des secteurs productifs et la consolidation de la politique d'ouverture sur les plans régional et international.
M. Jettou s'est également dit convaincu que l'avenir du Maroc est tributaire, d'une part, de la réussite dans l'édification d'un pôle maghrébin solide et de la mise en place d'un groupement arabe fort de sa civilisation, son histoire, ses peuples, ses potentialités et de son poids économique et politique, d'autre part.
Intervenant mercredi dans le cadre des travaux de la troisième conférence de la Fondation de la pensée arabe, placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, et réunie, du 1er au 4 décembre à Marrakech, sous le thème «les Arabes entre la culture du changement et le changement de la culture», M. Jettou a souligné la nécessité d'œuvrer afin de diagnostiquer la réalité et déterminer les points forts et les dysfonctionnements dont pâtit le monde arabe.
«L'amélioration de l'image des peuples et des régimes arabes auprès de l'opinion publique internationale est tributaire de leur aptitude à combler la déficience enregistrée sur le plan de la consécration des libertés, du renforcement de la pratique démocratique, la dynamisation du pluralisme, la garantie de l'égalité entre les deux sexes et l'intégration de la femme dans l'exercice de la chose politique», a-t-il affirmé.
Elle dépend également des efforts déployés pour la protection des droits de l'enfant, la consolidation de la liberté d'opinion et d'expression ainsi que de la libéralisation des domaines de l'information et de la pensée dans toutes ses formes et ses dimensions», a-t-il dit.
Tant qu'on est prisonnier de la conjoncture actuelle marquée par la prévalence de l'individualisme et de l'atomisation politique et économique, le monde arabe ne sera pas en mesure de mettre à profit sa valeur civilisationnelle et ses potentialités économiques importantes pour concrétiser les aspirations de ses populations en vue d'accompagner la modernité, d'imposer ses droits et ses positions et d'influencer les décisions internationales, a poursuivi le Premier ministre, appelant à «instaurer une coalition arabe unifiée fondée sur les mêmes références religieuse, linguistique, culturelle et civilisationnelle.
Mobiliser les compétences de la Nation arabe et unifier sa position dans le cadre d'un rassemblement solidaire, fort et effectif est à même d'ériger cette région du monde en un pôle économique imposant et influent sur les plans régional et international, a-t-il dit.
Il a également ajouté que la réalisation du changement escompté passe nécessairement par l'adoption de profondes réformes internes tenant compte des particularités et spécificités de chaque pays, soulignant que le Maroc a pris conscience du fait que l'adoption de ces réformes est le moyen idoine pour améliorer sa situation politique, économique et sociale.
Le ministre a également rappelé que S.M. le Roi Mohammed VI a, dès son intronisation, lancé le projet d'une société démocratique, moderniste, attachée à ses valeurs sacrées et à son identité nationale et ouverte sur son environnement régional et international.
Cette société est fondée sur le respect des droits de l'Homme, la consécration des libertés publiques et des valeurs de solidarité sociale et dotée d'institutions constitutionnelles et démocratiques crédibles, a-t-il ajouté.
Pour concrétiser ce projet sociétal, a dit M. Jettou, plusieurs chantiers d'envergure ont été lancés dans le but notamment de renforcer la protection des droits de l'Homme, de consacrer l'égalité entre les deux sexes, de consolider les fondements de l'Etat de Droit, de promouvoir le pluralisme du paysage médiatique et de la liberté d'expression.
Le Premier ministre a, en outre, passé en revue les importantes réformes engagées par le Maroc dans le domaine économique, et qui s'articulent autour de quatre principaux axes, à savoir la modernisation des infrastructures et des réseaux, la libéralisation et la mise à niveau du tissu économique national, la valorisation des potentialités et des secteurs productifs et la consolidation de la politique d'ouverture sur les plans régional et international.
M. Jettou s'est également dit convaincu que l'avenir du Maroc est tributaire, d'une part, de la réussite dans l'édification d'un pôle maghrébin solide et de la mise en place d'un groupement arabe fort de sa civilisation, son histoire, ses peuples, ses potentialités et de son poids économique et politique, d'autre part.
