Ce sommet se tient alors que le Proche-orient connaît un climat d'instabilité et de tension extrême, avec les violences israélo-palestiniennes et en Irak, et les autorités tunisiennes n'ont rien voulu laisser au hasard quand aux questions sécuritaires.
Le Palais des Congrès, situé à proximité de l'avenue Mohamed V, où doivent se tenir les travaux, a été passé au peigne fin depuis plusieurs jours. Il est très fortement gardé, des barrières métalliques ayant été disposées sur tout son pourtour.
Des milliers de policiers ont été mobilisés pour la mise en place d'un dispositif sans faille dans la capitale où des unités de forces spéciales étaient visibles dans les rues, certaines munies de chiens berger allemand, sans compter les policiers en civil omniprésents dans les hôtels et endroits publics.
Des restrictions à la circulation ont été prises et des interdictions de stationnement décidées dès jeudi et jusqu'à la fin du sommet dimanche, dans tout Tunis tandis que des barrages ont été installés aux carrefours menant à Gammarth, à vingt kilomètres en banlieue nord de Tunis.
C'est sur ce front de mer, où les palaces ont proliféré, que des suites présidentielles ont été réservées pour l'hébergement des hôtes arabes et la zone a été sécurisée avec de sévères contrôles routiers.
Tous les hôtels sont soigneusement gardés par les forces de l'ordre depuis plus de 48 heures, et tout semblait fin prêt dès jeudi pour l'accueil des hôtes de marque.
Dans le même temps, la capitale a été toilettée de fond en comble, les massifs ornementaux ont été refaits et des bacs de fleurs disposés sur le passage des visiteurs.
L'aéroport de Tunis-Carthage et la large artère menant au centre ville ont été ornés de drapeaux aux couleurs des 22 membres de la Ligue arabes, tandis que des banderoles en arabe souhaitaient la bienvenue à leurs représentants.
«Espoir légitime» et «thérapie collective»
Les journaux tunisiens consacrent vendredi leurs éditoriaux au Sommet arabe prévu ce week-end à Tunis, notant qu'il suscite un "espoir légitime" et devrait permettre une "thérapie collective" salutaire.
La Presse (gouvernemental) relève que «c'est sans doute la première fois dans l'histoire du monde arabe, qu'un sommet des Chefs d'Etat et souverains aura fait l'objet d'autant de débats, de tractations et de réunions préparatoires».
Le journal souhaite qu'il en sorte «une véritable stratégie commune apte à donner enfin au monde arabe la pleine place qui lui revient dans le concert des nations et regroupements régionaux du monde».
«Berceau de la tolérance et de l'émancipation, Tunis est appelé ainsi, à donner naissance à un processus inédit de renouveau au sein de la vaste communauté des pays arabes», écrit encore la Presse pour qui le report de ce sommet, fin mars, avait été motivé par un «souci d'efficience dans la réforme et de l'action arabe commune».
Le Temps (indépendant) estime que «le monde arabe est un corps malade dont la guérison exige impérieusement une thérapie curative» et c'est au sommet de Tunis «qu'incombe le devoir de dévoiler les étapes et la consistance de cette thérapie collective à laquelle la région arabe doit se soumettre». Pour le journal, les dirigeants arabes sont «tenus par un devoir de clarté vis-à-vis de l'Occident et en particulier des Etats-Unis».
«Si les membres de la Ligue arabe arrivent à montrer qu'ils demeurent les seuls maîtres du présent et de l'avenir de leur pays et s'ils prennent des positions tranchées envers l'ingérence de l'Occident ils se seraient certainement tirés d'affaire», ajoute-t-il.
Enfin, le Renouveau, organe du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, parti au pouvoir) estime que le sommet de Tunis doit être celui de la «crédibilité et de l'efficience». Un sommet qui permette le «sursaut arabe obligatoire où un ensemble arabe, uni et solidaire, pourra donner la preuve de l'efficience, du sérieux et de la crédibilité de son action commune», ajoute-t-il.
Le Renouveau souhaite que la Ligue puisse «faire face aux obligations que dicte le contexte présent, qu'elle continue d'être ce forum de l'expression des rêves et ambitions arabes et qu'elle assume de manière efficace le rôle de défenseur de nos droits, de nos souverainetés et de nos spécificités».
Le Palais des Congrès, situé à proximité de l'avenue Mohamed V, où doivent se tenir les travaux, a été passé au peigne fin depuis plusieurs jours. Il est très fortement gardé, des barrières métalliques ayant été disposées sur tout son pourtour.
Des milliers de policiers ont été mobilisés pour la mise en place d'un dispositif sans faille dans la capitale où des unités de forces spéciales étaient visibles dans les rues, certaines munies de chiens berger allemand, sans compter les policiers en civil omniprésents dans les hôtels et endroits publics.
Des restrictions à la circulation ont été prises et des interdictions de stationnement décidées dès jeudi et jusqu'à la fin du sommet dimanche, dans tout Tunis tandis que des barrages ont été installés aux carrefours menant à Gammarth, à vingt kilomètres en banlieue nord de Tunis.
C'est sur ce front de mer, où les palaces ont proliféré, que des suites présidentielles ont été réservées pour l'hébergement des hôtes arabes et la zone a été sécurisée avec de sévères contrôles routiers.
Tous les hôtels sont soigneusement gardés par les forces de l'ordre depuis plus de 48 heures, et tout semblait fin prêt dès jeudi pour l'accueil des hôtes de marque.
Dans le même temps, la capitale a été toilettée de fond en comble, les massifs ornementaux ont été refaits et des bacs de fleurs disposés sur le passage des visiteurs.
L'aéroport de Tunis-Carthage et la large artère menant au centre ville ont été ornés de drapeaux aux couleurs des 22 membres de la Ligue arabes, tandis que des banderoles en arabe souhaitaient la bienvenue à leurs représentants.
«Espoir légitime» et «thérapie collective»
Les journaux tunisiens consacrent vendredi leurs éditoriaux au Sommet arabe prévu ce week-end à Tunis, notant qu'il suscite un "espoir légitime" et devrait permettre une "thérapie collective" salutaire.
La Presse (gouvernemental) relève que «c'est sans doute la première fois dans l'histoire du monde arabe, qu'un sommet des Chefs d'Etat et souverains aura fait l'objet d'autant de débats, de tractations et de réunions préparatoires».
Le journal souhaite qu'il en sorte «une véritable stratégie commune apte à donner enfin au monde arabe la pleine place qui lui revient dans le concert des nations et regroupements régionaux du monde».
«Berceau de la tolérance et de l'émancipation, Tunis est appelé ainsi, à donner naissance à un processus inédit de renouveau au sein de la vaste communauté des pays arabes», écrit encore la Presse pour qui le report de ce sommet, fin mars, avait été motivé par un «souci d'efficience dans la réforme et de l'action arabe commune».
Le Temps (indépendant) estime que «le monde arabe est un corps malade dont la guérison exige impérieusement une thérapie curative» et c'est au sommet de Tunis «qu'incombe le devoir de dévoiler les étapes et la consistance de cette thérapie collective à laquelle la région arabe doit se soumettre». Pour le journal, les dirigeants arabes sont «tenus par un devoir de clarté vis-à-vis de l'Occident et en particulier des Etats-Unis».
«Si les membres de la Ligue arabe arrivent à montrer qu'ils demeurent les seuls maîtres du présent et de l'avenir de leur pays et s'ils prennent des positions tranchées envers l'ingérence de l'Occident ils se seraient certainement tirés d'affaire», ajoute-t-il.
Enfin, le Renouveau, organe du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, parti au pouvoir) estime que le sommet de Tunis doit être celui de la «crédibilité et de l'efficience». Un sommet qui permette le «sursaut arabe obligatoire où un ensemble arabe, uni et solidaire, pourra donner la preuve de l'efficience, du sérieux et de la crédibilité de son action commune», ajoute-t-il.
Le Renouveau souhaite que la Ligue puisse «faire face aux obligations que dicte le contexte présent, qu'elle continue d'être ce forum de l'expression des rêves et ambitions arabes et qu'elle assume de manière efficace le rôle de défenseur de nos droits, de nos souverainetés et de nos spécificités».
