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Sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, le Moussem de Tan tan est aujourd'hui relancé après une absence de plus de 20 ans, sous les auspices de l'UNESCO qui propose que ce Moussem devient un héritage intangible de l'Humanité. Organisé, au cœur du désert, par le ministère de la culture, ce Festival est le point d'orge de la rencontre des tribus de la région où le partage des traditions issues de la culture des peuples nomades s'exprime à travers le chant, la musique, la danse, les contes et les légendes… Il s'agit d'une manifestation d'une valeur exceptionnelle qui nécessite une mobilisation, en vue de sa sauvegarde pour la génération future.
La tenue de ce Moussem revêt à un caractère très symbolique et sa célébration cadre, cette année, avec l'initiative de l'UNESCO, de mettre en valeur le patrimoine immatériel universel.
Lors d'une cérémonie organisée vendredi à Agadir, à l'occasion de la présentation et la projection d'un film sur les Moussems au Maroc et la tradition des festival, en présence du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches maritimes, Mohand Laenser et le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mohamed Nabil Benabdallah, annonce a été faite de la présidence effectuée de SAR le Prince Moulay Rachid.
A cette occasion et au nom du directeur général de l'UNESCO, Françoise Rivière, directeur général adjoint, a tenu à remercier le Royaume du Maroc, pour son engagement en faveur de la revalorisation du patrimoine immatériel. «Ce patrimoine, c'est tout qui fait l'âme ou le cœur d'un peuple, c'est l'ensemble des traditions des rites, des chants, des danses et des coutumes qui incarnent un certain nombre de valeurs qui constituent le fondement de notre acte et qui sont la racine de cette diversité culturelle», a souligné Mme Rivière.
Elle a ajouté que le Festival est l'occasion de renouer avec les traditions d'échange, de créativité, de mise en commun de tous ce qui fait l'expertise, la création, les arts, les danses, l'artisanat… " A travers la rencontre et le dialogue, et au delà des pays et des cultures, nous avons quelques choses à partager et à aimer ", a conclu le directeur général adjoint de l'UNESCO.
Pour sa part, Ketin Mûnoz, consul honoraire du Maroc à l'UNESCO, qui parraine pour le Royaume le programme de l'UNESCO sur le patrimoine immatériel et ambassadeur de bonne volonté, a fait savoir que des nomades venus des pays voisins, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger et l'Algérie, sont également de la fête. Pour lui, natif du Maroc, " le Moussem est désormais une grande manifestation culturelle annuelle qui rassemble tous les nomades des régions saharienne ".
De son côté, Saâd Nejjai, administrateur de " Hors limite " qui organise le Festival, a donné quelques détails logistiques sur le programme de la journée de Samedi. Celle-ci, a été marqué par une visite des tentes à thèmes où sont exposés différents aspects de la vie et de la culture nomade. Il s'agit des tentes d'accueil, de l'enseignement du Coran, du Conseil d'arbitrage, la caravane et la vie des nomades, des jeux populaire, de la médecine légiste traditionnelle, du textile, de l'exposition des habits sahraoui, du mariage, de l'exposition des produit de l'artisanat, des produits ménagers et de la cuisine sahraoui. La journée du samedi a été également l'occasion de procéder à l'inauguration de la stèle commémorative du Moussem qui a été suivie par un défilé et une course de chameaux.
Dans l'après-midi, les participants et les nombreux visiteurs de marque ont assisté à la fantasia et aux arts populaires. Le soir, les visiteurs et les journalistes nationaux et étrangers, ont été invités à observer le coucher de soleil à partir de l'embouchure de Oued Chbika, avant de passer la nuit au bivouaque.
Il faut signaler que le site où se déroule le Moussem de Tantan était jadis un grand Saint, issu de Smara, Cheik Laghdaf Mae Al Aynine, qui avait manqué son passage à ce carrefour des chemins reliant le nord au sud du Royaume.
Tan-Tan - De notre envoyé spécial El Mahjoub Rouane
La tenue de ce Moussem revêt à un caractère très symbolique et sa célébration cadre, cette année, avec l'initiative de l'UNESCO, de mettre en valeur le patrimoine immatériel universel.
Lors d'une cérémonie organisée vendredi à Agadir, à l'occasion de la présentation et la projection d'un film sur les Moussems au Maroc et la tradition des festival, en présence du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches maritimes, Mohand Laenser et le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mohamed Nabil Benabdallah, annonce a été faite de la présidence effectuée de SAR le Prince Moulay Rachid.
A cette occasion et au nom du directeur général de l'UNESCO, Françoise Rivière, directeur général adjoint, a tenu à remercier le Royaume du Maroc, pour son engagement en faveur de la revalorisation du patrimoine immatériel. «Ce patrimoine, c'est tout qui fait l'âme ou le cœur d'un peuple, c'est l'ensemble des traditions des rites, des chants, des danses et des coutumes qui incarnent un certain nombre de valeurs qui constituent le fondement de notre acte et qui sont la racine de cette diversité culturelle», a souligné Mme Rivière.
Elle a ajouté que le Festival est l'occasion de renouer avec les traditions d'échange, de créativité, de mise en commun de tous ce qui fait l'expertise, la création, les arts, les danses, l'artisanat… " A travers la rencontre et le dialogue, et au delà des pays et des cultures, nous avons quelques choses à partager et à aimer ", a conclu le directeur général adjoint de l'UNESCO.
Pour sa part, Ketin Mûnoz, consul honoraire du Maroc à l'UNESCO, qui parraine pour le Royaume le programme de l'UNESCO sur le patrimoine immatériel et ambassadeur de bonne volonté, a fait savoir que des nomades venus des pays voisins, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger et l'Algérie, sont également de la fête. Pour lui, natif du Maroc, " le Moussem est désormais une grande manifestation culturelle annuelle qui rassemble tous les nomades des régions saharienne ".
De son côté, Saâd Nejjai, administrateur de " Hors limite " qui organise le Festival, a donné quelques détails logistiques sur le programme de la journée de Samedi. Celle-ci, a été marqué par une visite des tentes à thèmes où sont exposés différents aspects de la vie et de la culture nomade. Il s'agit des tentes d'accueil, de l'enseignement du Coran, du Conseil d'arbitrage, la caravane et la vie des nomades, des jeux populaire, de la médecine légiste traditionnelle, du textile, de l'exposition des habits sahraoui, du mariage, de l'exposition des produit de l'artisanat, des produits ménagers et de la cuisine sahraoui. La journée du samedi a été également l'occasion de procéder à l'inauguration de la stèle commémorative du Moussem qui a été suivie par un défilé et une course de chameaux.
Dans l'après-midi, les participants et les nombreux visiteurs de marque ont assisté à la fantasia et aux arts populaires. Le soir, les visiteurs et les journalistes nationaux et étrangers, ont été invités à observer le coucher de soleil à partir de l'embouchure de Oued Chbika, avant de passer la nuit au bivouaque.
Il faut signaler que le site où se déroule le Moussem de Tantan était jadis un grand Saint, issu de Smara, Cheik Laghdaf Mae Al Aynine, qui avait manqué son passage à ce carrefour des chemins reliant le nord au sud du Royaume.
Tan-Tan - De notre envoyé spécial El Mahjoub Rouane
