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Le nouveau local, entièrement remis à neuf, a accueilli samedi soir une foule de Marocains résidant à l'étranger (MRE) et d'amis du Royaume, hôtes d'une jeune association désormais en charge des lieux. Dénommée elle même "la Maison du Maroc", l'association s'est donné comme président et vice-président deux jeunes cadres de la deuxième génération issue de l'immigration, Aziz Othman et Mohamed Laqhila. Et les deux hommes ont réussi, pour cette inauguration, une prouesse en pleine campagne électorale des régionales.
Ils ont pu associer à leur fête des élus de droite et de gauche, représentant les trois collectivités territoriales -Ville, Département et Région-, et ayant en commun de nourrir tous une grande amitié pour le Maroc. A l'évidence, c'est cette amitié qui a inspiré les discours prononcés à cette occasion, et les orateurs ont pris soin de la présenter autant comme une réalité franco-marocaine, que comme l'expression d'un idéal fraternel à la fois marseillais et méditerranéen.
Une belle illustration de cette réalité est offerte par Denis Rossi, dont on ne peut dire qu'il était invité, tant il était ce soir le véritable invitant. L'élu de la majorité socialiste au Conseil général des Bouches du Rhône est non seulement le dénicheur de la subvention du Département qui a permis la réfection du local associatif marocain, mais à ce bonheur s'ajoutait pour lui celui d'être tout juste promu en père d'un premier bébé que vient de lui donner sa jeune épouse marocaine. Quant à Jean Roatta, député-maire UMP du secteur central de Marseille où se situe la nouvelle Maison, il n'a bien sûr pas oublié son rôle de président du Groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale. Quelle belle occasion pour lui, donc, d'annoncer qu'il s'engage à faire signer à ses collègues une lettre de soutien à la candidature du Maroc à organiser le Mundial 2010.
A ses côtés, Sylvie Andrieux, députée socialiste venue représenter le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et membre du groupe d'amitié France-Maroc, dit tout de suite son enthousiasme à apporter son soutien à l'initiative de Jean Roatta, sans oublier de rappeler l'implication de la Région PACA dans la promotion des coopérations décentralisées en Méditerranée, notamment avec des régions du Maroc. C'est toute la vocation méditerranéenne de Marseille que les acteurs de cette cérémonie ont voulu confirmer davantage. Au côté du consul général du Maroc, il y avait, d'ailleurs, parmi les invités, le consul général d'Algérie et celui de Turquie, et d'autres se sont fait représenter. Et si de rares figures de l'émigration marocaine n'étaient pas de la fête, on gage que la Maison du Maroc sera bien ouverte à tous.
Dans les discussions, comme d'ailleurs dans le discours du jeune président Aziz Othman, on rend hommage aux aînés qui, du fruit de leur sueur, avaient acheté ce local qu'ils voulaient fédérateur. De même qu'on suggère de profiter des 200 mètres carrés tout en zellige désormais disponibles, pour accueillir des faits culturels du pourtour de la Grande Bleue. Ce lieu de rencontre et d'expression manquait notoirement à la communauté marocaine de Marseille.
Outre l'ambiance de fraternité et de convivialité qu'il a permise à son ouverture, il marque déjà un tout autre point positif en accueillant un artiste: Khalid Al-Atlassi y expose en effet une belle série de ses oeuvres photographiques que les invités, un verre de thé à la main, ont pu admirer malgré la cohue.
Ils ont pu associer à leur fête des élus de droite et de gauche, représentant les trois collectivités territoriales -Ville, Département et Région-, et ayant en commun de nourrir tous une grande amitié pour le Maroc. A l'évidence, c'est cette amitié qui a inspiré les discours prononcés à cette occasion, et les orateurs ont pris soin de la présenter autant comme une réalité franco-marocaine, que comme l'expression d'un idéal fraternel à la fois marseillais et méditerranéen.
Une belle illustration de cette réalité est offerte par Denis Rossi, dont on ne peut dire qu'il était invité, tant il était ce soir le véritable invitant. L'élu de la majorité socialiste au Conseil général des Bouches du Rhône est non seulement le dénicheur de la subvention du Département qui a permis la réfection du local associatif marocain, mais à ce bonheur s'ajoutait pour lui celui d'être tout juste promu en père d'un premier bébé que vient de lui donner sa jeune épouse marocaine. Quant à Jean Roatta, député-maire UMP du secteur central de Marseille où se situe la nouvelle Maison, il n'a bien sûr pas oublié son rôle de président du Groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale. Quelle belle occasion pour lui, donc, d'annoncer qu'il s'engage à faire signer à ses collègues une lettre de soutien à la candidature du Maroc à organiser le Mundial 2010.
A ses côtés, Sylvie Andrieux, députée socialiste venue représenter le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et membre du groupe d'amitié France-Maroc, dit tout de suite son enthousiasme à apporter son soutien à l'initiative de Jean Roatta, sans oublier de rappeler l'implication de la Région PACA dans la promotion des coopérations décentralisées en Méditerranée, notamment avec des régions du Maroc. C'est toute la vocation méditerranéenne de Marseille que les acteurs de cette cérémonie ont voulu confirmer davantage. Au côté du consul général du Maroc, il y avait, d'ailleurs, parmi les invités, le consul général d'Algérie et celui de Turquie, et d'autres se sont fait représenter. Et si de rares figures de l'émigration marocaine n'étaient pas de la fête, on gage que la Maison du Maroc sera bien ouverte à tous.
Dans les discussions, comme d'ailleurs dans le discours du jeune président Aziz Othman, on rend hommage aux aînés qui, du fruit de leur sueur, avaient acheté ce local qu'ils voulaient fédérateur. De même qu'on suggère de profiter des 200 mètres carrés tout en zellige désormais disponibles, pour accueillir des faits culturels du pourtour de la Grande Bleue. Ce lieu de rencontre et d'expression manquait notoirement à la communauté marocaine de Marseille.
Outre l'ambiance de fraternité et de convivialité qu'il a permise à son ouverture, il marque déjà un tout autre point positif en accueillant un artiste: Khalid Al-Atlassi y expose en effet une belle série de ses oeuvres photographiques que les invités, un verre de thé à la main, ont pu admirer malgré la cohue.
