Les forces américaines, ainsi que les Gardes nationaux irakiens, ont par ailleurs lancé des opérations sans précédent depuis le transfert de pouvoir fin juin contre la guérilla à Tall Afar (nord) et dans la ville rebelle de Latifiya (30 km au sud de Bagdad).
Douze policiers irakiens ont été tués et cinq Gardes nationaux blessés à Latifiya où de nombreux meurtres et rapts se sont produits ces derniers mois, selon un capitaine des services de renseignement de la Garde nationale. «Nous avons reçu l'ordre du Premier ministre Iyad Allaoui de perquisitionner dans la ville à la recherche d'armes et de terroristes, et l'opération va durer une semaine» a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.
«Toutes les routes menant à Latifiya ont été fermées et les moyens de communication ont été coupés depuis 02h00 du matin» (vendredi 22h00 GMT), a-t-il ajouté.
C'est dans cette région que les journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont été enlevés le 20 août par «l'Armée islamique en Irak», un groupe islamiste qui les retient toujours en otages.
Le chef de la diplomatie française Michel Barnier, qui attendait depuis deux jours leur libération en Jordanie, a décidé samedi soir de rentrer à Paris, mais en se disant "prêt à revenir à Amman à tout moment".
L'armée américaine a dans le même temps lancé jeudi matin une opération dans la ville de Tall Afar, située à 60 km à l'ouest de Mossoul pour "tuer ou arrêter des membres d'une cellule terroriste" non identifiée.
Au moins 13 personnes ont été tuées et 58 blessées, dont deux pilotes d'un hélicoptère américain abattu par les insurgés, dans de violents combats de rue qui ont opposé durant six heures les GI's et les Gardes nationaux à la guérilla.
Des chars, des hélicoptères et un avion F-16 ont pilonné les positions ennemies avec notamment des bombes d'une tonne, selon l'armée américaine.
Tall Afar, habitée majoritairement par des Arabes et des Turcomans d'obédience chiite, est devenue un "repaire pour les terroristes venant de Syrie", selon l'armée.
"Nous avons reçu les corps de 13 personnes alors que 53 blessés ont été admis à l'hôpital", a déclaré Fawzi Ahmed, directeur de l'hôpital de Tall Afar, précisant qu'il s'agissait de civils, dont des femmes et des enfants.
L'armée américaine a déclaré avoir tué deux "terroristes", sans qu'il soit possible de savoir si ces morts figuraient dans le bilan hospitalier.
Par ailleurs, deux oléoducs ont été sabotés samedi près de Bassorah (sud), affectant les exportations de brut sans qu'il soit possible dans l'immédiat de savoir dans quelle proportion, selon la Compagnie pétrolière du sud (116).
Les exportations de brut depuis le sud de l'Irak se situaient à la fin août à un niveau de 1,8 million de barils par jour, en dépit d'une série d'attaques.
Les exportations de brut à partir du nord de l'Irak sont interrompues depuis le sabotage jeudi de l'oléoduc reliant Kirkouk au port turc de Ceyhan et qui était toujours en feu samedi. Les travaux de réparation pourraient prendre jusqu'à sept jours, selon un responsable de la Compagnie pétrolière du Nord (NOC).
Enfin, le gouvernement irakien a décidé de prolonger indéfiniment l'interdiction de travailler pour la chaîne satellitaire Al-Jazira, accusée d'inciter à la violence.
Douze policiers irakiens ont été tués et cinq Gardes nationaux blessés à Latifiya où de nombreux meurtres et rapts se sont produits ces derniers mois, selon un capitaine des services de renseignement de la Garde nationale. «Nous avons reçu l'ordre du Premier ministre Iyad Allaoui de perquisitionner dans la ville à la recherche d'armes et de terroristes, et l'opération va durer une semaine» a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.
«Toutes les routes menant à Latifiya ont été fermées et les moyens de communication ont été coupés depuis 02h00 du matin» (vendredi 22h00 GMT), a-t-il ajouté.
C'est dans cette région que les journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont été enlevés le 20 août par «l'Armée islamique en Irak», un groupe islamiste qui les retient toujours en otages.
Le chef de la diplomatie française Michel Barnier, qui attendait depuis deux jours leur libération en Jordanie, a décidé samedi soir de rentrer à Paris, mais en se disant "prêt à revenir à Amman à tout moment".
L'armée américaine a dans le même temps lancé jeudi matin une opération dans la ville de Tall Afar, située à 60 km à l'ouest de Mossoul pour "tuer ou arrêter des membres d'une cellule terroriste" non identifiée.
Au moins 13 personnes ont été tuées et 58 blessées, dont deux pilotes d'un hélicoptère américain abattu par les insurgés, dans de violents combats de rue qui ont opposé durant six heures les GI's et les Gardes nationaux à la guérilla.
Des chars, des hélicoptères et un avion F-16 ont pilonné les positions ennemies avec notamment des bombes d'une tonne, selon l'armée américaine.
Tall Afar, habitée majoritairement par des Arabes et des Turcomans d'obédience chiite, est devenue un "repaire pour les terroristes venant de Syrie", selon l'armée.
"Nous avons reçu les corps de 13 personnes alors que 53 blessés ont été admis à l'hôpital", a déclaré Fawzi Ahmed, directeur de l'hôpital de Tall Afar, précisant qu'il s'agissait de civils, dont des femmes et des enfants.
L'armée américaine a déclaré avoir tué deux "terroristes", sans qu'il soit possible de savoir si ces morts figuraient dans le bilan hospitalier.
Par ailleurs, deux oléoducs ont été sabotés samedi près de Bassorah (sud), affectant les exportations de brut sans qu'il soit possible dans l'immédiat de savoir dans quelle proportion, selon la Compagnie pétrolière du sud (116).
Les exportations de brut depuis le sud de l'Irak se situaient à la fin août à un niveau de 1,8 million de barils par jour, en dépit d'une série d'attaques.
Les exportations de brut à partir du nord de l'Irak sont interrompues depuis le sabotage jeudi de l'oléoduc reliant Kirkouk au port turc de Ceyhan et qui était toujours en feu samedi. Les travaux de réparation pourraient prendre jusqu'à sept jours, selon un responsable de la Compagnie pétrolière du Nord (NOC).
Enfin, le gouvernement irakien a décidé de prolonger indéfiniment l'interdiction de travailler pour la chaîne satellitaire Al-Jazira, accusée d'inciter à la violence.
