Connexion
Feu Ahmed Chajaï, violoniste de talent, compositeur et chef d'orchestre plusieurs années durant, n'est pas mort. Du moins dans nos mémoires et de celles de tous ceux qui l'ont connu de son vivant, notamment à la station de la RTM à Fès.
Lorsque sa mémoire fut évoquée le mardi 12 octobre 2004, devant un parterre d'artistes, de chanteurs, de journalistes et de personnalités du monde de la musique et de l'art, nous étions émus à l'idée instantanée de nous rappeler que ses instruments de musique, un violon et un piano, allaient être “ liquidés ” gratuitement à la suite d'une vente aux enchères publiques organisée par le Tribunal de Première instance de la ville de Fès, suite à une “ sombre affaire ” d'héritage entre membres d'une même famille (sic !).
Ahmed Chajaï avait de quoi se retourner dans sa tombe.
Ce que l'on ne savait pas, c'est que ce fait avait interpellé certaines consciences, celles que l'on peut qualifier encore de consciences puristes donc manifestes et honnêtes.
Permettez-moi ici de rendre hommage à quelqu'un, un adepte comme tout un chacun du violon, du piano ou de tout autre instrument qui vous remplit de joie et vous comble de bonheur.
Ce mercredi 13 octobre 2004, notre ami et vieille connaissance Abdeslam Zerouali peut être satisfait et comblé à la fois.
Agissant dans l'ombre, sans tambour ni trompette, usant de sa subtilité de langage, de son savoir-faire et de son faire-savoir, il a su, intelligemment et patiemment conquérir les cœurs et convaincre celui ou ceux qui allaient commettre l'irréparable.
Effacer d'un trait toute une mémoire dont les traces indélébiles figurent justement sur ce violon et ce piano qui ont accompagné, toute une vie durant, feu Ahmed Chajaï.
Là-bas, rue Ahmed Loukili, musiciens, artistes, journalistes, techniciens, cameramens, ont accueilli le geste d'Abdeslam Zerouali comme un avènement , l'avènement du retour de feu Ahmed Chajaï à sa maison éternelle, à travers violon et piano.
Merci, encore merci. Nos artistes ne sont pas morts !
Lorsque sa mémoire fut évoquée le mardi 12 octobre 2004, devant un parterre d'artistes, de chanteurs, de journalistes et de personnalités du monde de la musique et de l'art, nous étions émus à l'idée instantanée de nous rappeler que ses instruments de musique, un violon et un piano, allaient être “ liquidés ” gratuitement à la suite d'une vente aux enchères publiques organisée par le Tribunal de Première instance de la ville de Fès, suite à une “ sombre affaire ” d'héritage entre membres d'une même famille (sic !).
Ahmed Chajaï avait de quoi se retourner dans sa tombe.
Ce que l'on ne savait pas, c'est que ce fait avait interpellé certaines consciences, celles que l'on peut qualifier encore de consciences puristes donc manifestes et honnêtes.
Permettez-moi ici de rendre hommage à quelqu'un, un adepte comme tout un chacun du violon, du piano ou de tout autre instrument qui vous remplit de joie et vous comble de bonheur.
Ce mercredi 13 octobre 2004, notre ami et vieille connaissance Abdeslam Zerouali peut être satisfait et comblé à la fois.
Agissant dans l'ombre, sans tambour ni trompette, usant de sa subtilité de langage, de son savoir-faire et de son faire-savoir, il a su, intelligemment et patiemment conquérir les cœurs et convaincre celui ou ceux qui allaient commettre l'irréparable.
Effacer d'un trait toute une mémoire dont les traces indélébiles figurent justement sur ce violon et ce piano qui ont accompagné, toute une vie durant, feu Ahmed Chajaï.
Là-bas, rue Ahmed Loukili, musiciens, artistes, journalistes, techniciens, cameramens, ont accueilli le geste d'Abdeslam Zerouali comme un avènement , l'avènement du retour de feu Ahmed Chajaï à sa maison éternelle, à travers violon et piano.
Merci, encore merci. Nos artistes ne sont pas morts !
