Né Mohammad Abdel Raouf Arafat al-Qoudwa al-Husseini en août 1929 au Caire, Yasser Arafat rejoint à 17 ans les groupes armés palestiniens qui luttent contre la création d'un Etat juif en Palestine.
Après la création de l'Etat d'Israël en 1948, il se réfugie à Gaza, puis en Egypte où il suit des études d'ingénieur. Il préside l'Union des étudiants palestiniens de 1952 à 1956, avant de créer en 1959, au Koweit, le mouvement nationaliste Fatah, qui déclenche la lutte armée contre Israël le 31 décembre 1964.
Passé dans la clandestinité sous le nom d'Abou Ammar, Yasser Arafat est élu Président du Comité exécutif de l'OLP (CEOLP) en 1969. En 1974, le sommet arabe de Rabat reconnaît l'OLP comme “seul et légitime représentant du peuple palestinien”. Installé de 1971 à 1982 à Beyrouth, il doit quitter la ville assiégée pour se réfugier à Tunis. Isolé après avoir soutenu l'Irak durant la crise du Golfe (août 90-février 91), il fait un spectaculaire retour sur la scène internationale en acceptant que soient engagées en secret des négociations avec Israël en 1993.
En 1994, il revient dans les territoires palestiniens où il est élu président de l'Autorité palestinienne en 1996. L'assassinat en 1995 d'Yitzhak Rabin, avec qui il avait ouvert une page s'annonçant prometteuse pour l'avenir et pour la paix dans la région, puis la victoire de la droite conduite par Benyamin Netanyahu affaiblissent Yasser Arafat et le camp de la paix. Après le déclenchement de la seconde intifada en septembre 2000 et l'accession d'Ariel Sharon au poste de Premier ministre israélien en février 2001, M. Arafat a commencé à être de plus en plus en difficulté.
Depuis décembre 2001, il est confiné à Ramallah où l'armée israélienne l'assiège à plusieurs reprises. Le président américain George W. Bush le déclare politiquement mort en juin 2002. Le cabinet de sécurité israélien a donné le 11 septembre 2003 son accord de principe à son expulsion hors des territoires palestiniens.
Contesté également dans son propre camp, Arafat est sorti victorieux d'une épreuve de force avec son Premier ministre, Mahmoud Abbas, démissionnaire en septembre 2003. Les signes de solidarité avec le “chef” se poursuivait à l'intérieur de la Palestine comme dans le monde arabe. Son hospitalisation a donné lieu à un élan de soutien chez la population palestinienne vivant en France et dans les territoires. Des cierges allumés et des manifestations de rue pour dire l'amour que la population jeune et moins jeune porte à son leader. Des images d'émotion forte qui ont circulé durant tous les jours de son hospitalisation.
Yasser Arafat est marié depuis 1992 à Souha Tawil. Il est père d'une petite fille depuis 1995.
Après la création de l'Etat d'Israël en 1948, il se réfugie à Gaza, puis en Egypte où il suit des études d'ingénieur. Il préside l'Union des étudiants palestiniens de 1952 à 1956, avant de créer en 1959, au Koweit, le mouvement nationaliste Fatah, qui déclenche la lutte armée contre Israël le 31 décembre 1964.
Passé dans la clandestinité sous le nom d'Abou Ammar, Yasser Arafat est élu Président du Comité exécutif de l'OLP (CEOLP) en 1969. En 1974, le sommet arabe de Rabat reconnaît l'OLP comme “seul et légitime représentant du peuple palestinien”. Installé de 1971 à 1982 à Beyrouth, il doit quitter la ville assiégée pour se réfugier à Tunis. Isolé après avoir soutenu l'Irak durant la crise du Golfe (août 90-février 91), il fait un spectaculaire retour sur la scène internationale en acceptant que soient engagées en secret des négociations avec Israël en 1993.
En 1994, il revient dans les territoires palestiniens où il est élu président de l'Autorité palestinienne en 1996. L'assassinat en 1995 d'Yitzhak Rabin, avec qui il avait ouvert une page s'annonçant prometteuse pour l'avenir et pour la paix dans la région, puis la victoire de la droite conduite par Benyamin Netanyahu affaiblissent Yasser Arafat et le camp de la paix. Après le déclenchement de la seconde intifada en septembre 2000 et l'accession d'Ariel Sharon au poste de Premier ministre israélien en février 2001, M. Arafat a commencé à être de plus en plus en difficulté.
Depuis décembre 2001, il est confiné à Ramallah où l'armée israélienne l'assiège à plusieurs reprises. Le président américain George W. Bush le déclare politiquement mort en juin 2002. Le cabinet de sécurité israélien a donné le 11 septembre 2003 son accord de principe à son expulsion hors des territoires palestiniens.
Contesté également dans son propre camp, Arafat est sorti victorieux d'une épreuve de force avec son Premier ministre, Mahmoud Abbas, démissionnaire en septembre 2003. Les signes de solidarité avec le “chef” se poursuivait à l'intérieur de la Palestine comme dans le monde arabe. Son hospitalisation a donné lieu à un élan de soutien chez la population palestinienne vivant en France et dans les territoires. Des cierges allumés et des manifestations de rue pour dire l'amour que la population jeune et moins jeune porte à son leader. Des images d'émotion forte qui ont circulé durant tous les jours de son hospitalisation.
Yasser Arafat est marié depuis 1992 à Souha Tawil. Il est père d'une petite fille depuis 1995.
