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Yousry Nasrallah présente son film à Cannes : «la Porte du soleil», grande saga historique

La déléguée générale de Palestine en France, Leïla Shahid, a assisté mardi soir à la présentation à Cannes de "La Porte du soleil" (Bab el Chams) de l'Egyptien Yousry Nasrallah, un film épique sur l'histoire tragique du peuple palestinien.

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«C'est un film qui donne des images de fiction à une histoire qui n'en a pas», a expliqué Thierry Frémaux, directeur artistique du Festival de Cannes, en présentant cette grande saga historique et romanesque adaptée du roman de l'écrivain libanais Elias Khoury, coproduite par la chaîne de télévision culturelle franco-allemande ARTE et Humbert Balsan (Ognon Pictures).

«La Porte du soleil», le film le plus long du festival avec ses 4 heures et 38 minutes, présenté hors compétition, retrace l'histoire palestinienne à partir de 1943 à travers l'histoire d'un couple : Nahila (Rim Turki), jeune femme féministe à l'esprit indépendant, et Younes (Orwa Nyrabia) qui, dès l'adolescence, a choisi de se battre.

Le film commence en 1994 dans le camp de Chatila, au Liban, alors que Younes est dans le coma. A son chevet, le jeune Dr. Khalil le berce de l'histoire de leur peuple faite de bruits et de douleurs, espérant le ramener à la conscience. Du camp de réfugiés, «La Porte du soleil» remonte dans le temps, jusque dans les années 40, pour raconter le mariage, à 12 ans, de Nahila, avec Younes, 16 ans et déjà combattant.

Le film raconte l'abandon des Palestiens par les armées arabes, la destruction du village de Nahila en Galilée, les bombardements, les exécutions, et la fuite vers les camps du Liban... Né le 26 juillet 1952, Yousry Nasrallah a réalisé «Mercedes», «A propos des garçons, des filles et du voile»et «La Ville».

Il fut l'assistant et l'élève de Youssef Chahine, le patriarche du cinéma égyptien, qui présente vendredi «Alexandrie... New York», en clôture de la sélection officielle Un Certain Regard. Chahine y évoque «le rêve américain» de ses années de jeunesse, «qui est devenu aujourd'hui le cauchemar américain». Le réalisateur âgé de 77 ans, primé à Cannes, dont il est un habitué, pour «Le Destin», complète avec ce long métrage son quatuor d'Alexandrie, une auto-biographie dont il avait déjà tourné les trois premiers volets.
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