Connexion
«Portraits» est l'intitulé des deux expositions de photographies qui se déroulent, actuellement, aux galeries nationales, Mohamed El Fassi et Bab El Kébir.
Un univers de photos inédites et très originales où les vingt-sept artistes participants ont mis en question le portrait et ont exploré toutes les composantes qui le constituent.
Chacun d'eux a traité à travers l'image le mot portrait et l'a développé à sa manière, dépassant ainsi la définition usuelle qui consiste à le présenter en tant que forme biologique que nous renvoie le miroir.
Ainsi, le photographe a essayé de plonger à l'intérieur de ce regard qui dévoile toute une étude sur la société où il vit, avec sa beauté et sa laideur, sa tendresse et sa méchanceté. Une recherche qui nous conduit, sans aucun doute, vers notre vécu et notre vérité.
«L'art photographique n'est plus uniquement un renseignement sur une réalité donnée, mais bel et bien une construction d'un monde», nous dira le critique Moulim El Aroussi dans sa réflexion sur cette manifestation qui a réuni des photographes de différentes nationalités. Leurs travaux diffèrent par la couleur ou la réflexion, mais se rencontrent tous dans le même sujet qu'est le portrait.
Une expérience qui se caractérise par la diversité dans la même composante qui se cristallise dans le visage humain avec ses expressions et ses rides.
Une démarche qui s'attaque à l'oubli en restituant des détails aptes à s'évaporer de notre esprit si elles ne sont pas ancrés dans notre mémoire par l'image.
«Le portrait est, certes, un miroir qui ne renvoie jamais une seule image. Nous sommes habités par plusieurs images et le portrait que l'artiste ((peintre ou photographe) livre à nos yeux est le fruit d'une longue histoire de regard.
Il a emmagasiné, récolté et capté les images en regardant tout simplement le monde», révèle encore M.El Aroussi dans sa critique concernant ce sujet longtemps convoité, en se posant la question sur l'intérêt que nous pouvons encore tirer du portrait devant l'éclatement de la production de l'image dans ses formes technologiques les plus avancées. S'il est positif, comme il a dit, «l'exposition aura rempli sa mission».
Pour rehausser le ton de cette manifestation, les organisateurs du 11e Salon national d'art photographique ont sollicité des photographes de renom tels Hervé Baîz (Mali), Jean-Philippe Baert (France), Hayat Karanouh (Liban) et Alan Keohane (Angleterre).
L'évènement a été organisé par l'Association marocaine de l'art photographique (AMAP) en partenariat avec le ministère de la Culture et le soutien du service de coopération et d'action culturelle (Ambassade de France), avec la précieuse collaboration du critique d'art, Moulim El Aroussi.
Un univers de photos inédites et très originales où les vingt-sept artistes participants ont mis en question le portrait et ont exploré toutes les composantes qui le constituent.
Chacun d'eux a traité à travers l'image le mot portrait et l'a développé à sa manière, dépassant ainsi la définition usuelle qui consiste à le présenter en tant que forme biologique que nous renvoie le miroir.
Ainsi, le photographe a essayé de plonger à l'intérieur de ce regard qui dévoile toute une étude sur la société où il vit, avec sa beauté et sa laideur, sa tendresse et sa méchanceté. Une recherche qui nous conduit, sans aucun doute, vers notre vécu et notre vérité.
«L'art photographique n'est plus uniquement un renseignement sur une réalité donnée, mais bel et bien une construction d'un monde», nous dira le critique Moulim El Aroussi dans sa réflexion sur cette manifestation qui a réuni des photographes de différentes nationalités. Leurs travaux diffèrent par la couleur ou la réflexion, mais se rencontrent tous dans le même sujet qu'est le portrait.
Une expérience qui se caractérise par la diversité dans la même composante qui se cristallise dans le visage humain avec ses expressions et ses rides.
Une démarche qui s'attaque à l'oubli en restituant des détails aptes à s'évaporer de notre esprit si elles ne sont pas ancrés dans notre mémoire par l'image.
«Le portrait est, certes, un miroir qui ne renvoie jamais une seule image. Nous sommes habités par plusieurs images et le portrait que l'artiste ((peintre ou photographe) livre à nos yeux est le fruit d'une longue histoire de regard.
Il a emmagasiné, récolté et capté les images en regardant tout simplement le monde», révèle encore M.El Aroussi dans sa critique concernant ce sujet longtemps convoité, en se posant la question sur l'intérêt que nous pouvons encore tirer du portrait devant l'éclatement de la production de l'image dans ses formes technologiques les plus avancées. S'il est positif, comme il a dit, «l'exposition aura rempli sa mission».
Pour rehausser le ton de cette manifestation, les organisateurs du 11e Salon national d'art photographique ont sollicité des photographes de renom tels Hervé Baîz (Mali), Jean-Philippe Baert (France), Hayat Karanouh (Liban) et Alan Keohane (Angleterre).
L'évènement a été organisé par l'Association marocaine de l'art photographique (AMAP) en partenariat avec le ministère de la Culture et le soutien du service de coopération et d'action culturelle (Ambassade de France), avec la précieuse collaboration du critique d'art, Moulim El Aroussi.
