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Certains spécialistes n'ont pas hésité à affirmer que la fréquence de certains types de cancer et de maladies, en particulier l'asthme et l'hépatite C, ne cessent de croître.
Une large responsabilité serait causée par ces déchets. Si l'on tient compte des statistiques du Ministère de l'Environnement, la masse annuelle des déchets médicaux atteint actuellement le chiffre de 38000 tonnes au niveau national dont 13000 tonnes à hauts risques de contamination. Et si l'on sait que chaque lit de malade produit par jour l'équivalent de 1,5 kilogrammes de déchets hospitaliers, l'on peut se rendre compte de l'ampleur de la menace qui pèse sur la santé et sur l'environnement.
Pour la petite histoire, comme le révèle un médecin membre de l'A.G.P.E « En 1997, quelque vingt incinérateurs ont été installés dans différents centres hospitaliers parmi lesquels l'hôpital Idrissi de la ville de Kénitra. Ces appareils de traitements des déchets médicaux n'ont jamais été utilisés et sont aujourd'hui hors d'usage ».
Il est à noter au passage qu'aujourd'hui, à travers le monde, on a substitué une technique économique, saine et utilisant le stérilisateur - broyeur à la technique de l'incinération plus coûteuse et plus polluante à la fois.
S'agissant de la ville de Kenitra, on peut signaler que les déchets hospitaliers ont été jusqu'à une date récente déversés au même titre que les ordures ménagères dans la décharge publique d'Ouled Berjal, dans la banlieue nord-ouest de la ville, longeant l'oued Sebou. Les médias et les associations ont d'ailleurs vivement critiqué par le passé l'emplacement de cette décharge.
Consciente des effets néfastes des déchets médicaux sur la santé des habitants de la ville de Kénitra, l'A.G.P.E. a pris l'initiative de contacter les professionnels de la santé des secteurs publics et privés (médecins, pharmaciens, biologistes, laborantins et cadres administratifs) afin d'apporter des solutions adéquates et définitives aux problèmes du traitement des déchets hospitaliers.
Après une multitude de contacts, l'association est parvenue, avec le concours de la Délégation du Ministère de la Santé, à signer une convention de partenariat avec les huit cliniques privées et les deux centres d'hémodialyse de la ville, pour la collecte et le traitement des déchets hospitaliers.
Il a été convenu que ces déchets soient traités à l'hôpital Idrissi qui dispose désormais d'un stérilisateur-broyeur. L'opération de collecte des déchets médicaux a été lancée au début du mois de février dernier ; l'A.G.P.E a mis à la disposition des unités de santé une camionnette de ramassage.
Une large responsabilité serait causée par ces déchets. Si l'on tient compte des statistiques du Ministère de l'Environnement, la masse annuelle des déchets médicaux atteint actuellement le chiffre de 38000 tonnes au niveau national dont 13000 tonnes à hauts risques de contamination. Et si l'on sait que chaque lit de malade produit par jour l'équivalent de 1,5 kilogrammes de déchets hospitaliers, l'on peut se rendre compte de l'ampleur de la menace qui pèse sur la santé et sur l'environnement.
Pour la petite histoire, comme le révèle un médecin membre de l'A.G.P.E « En 1997, quelque vingt incinérateurs ont été installés dans différents centres hospitaliers parmi lesquels l'hôpital Idrissi de la ville de Kénitra. Ces appareils de traitements des déchets médicaux n'ont jamais été utilisés et sont aujourd'hui hors d'usage ».
Il est à noter au passage qu'aujourd'hui, à travers le monde, on a substitué une technique économique, saine et utilisant le stérilisateur - broyeur à la technique de l'incinération plus coûteuse et plus polluante à la fois.
S'agissant de la ville de Kenitra, on peut signaler que les déchets hospitaliers ont été jusqu'à une date récente déversés au même titre que les ordures ménagères dans la décharge publique d'Ouled Berjal, dans la banlieue nord-ouest de la ville, longeant l'oued Sebou. Les médias et les associations ont d'ailleurs vivement critiqué par le passé l'emplacement de cette décharge.
Consciente des effets néfastes des déchets médicaux sur la santé des habitants de la ville de Kénitra, l'A.G.P.E. a pris l'initiative de contacter les professionnels de la santé des secteurs publics et privés (médecins, pharmaciens, biologistes, laborantins et cadres administratifs) afin d'apporter des solutions adéquates et définitives aux problèmes du traitement des déchets hospitaliers.
Après une multitude de contacts, l'association est parvenue, avec le concours de la Délégation du Ministère de la Santé, à signer une convention de partenariat avec les huit cliniques privées et les deux centres d'hémodialyse de la ville, pour la collecte et le traitement des déchets hospitaliers.
Il a été convenu que ces déchets soient traités à l'hôpital Idrissi qui dispose désormais d'un stérilisateur-broyeur. L'opération de collecte des déchets médicaux a été lancée au début du mois de février dernier ; l'A.G.P.E a mis à la disposition des unités de santé une camionnette de ramassage.
