L'entraîneur national Badou Zaki fait l'objet d'une campagne de dénigrement, voire de démolition caractérisée. On regrette cependant que bon nombre de nos confrères y ont adhéré en se précipitant, à chaud, pour faire de Zaki le premier responsable de notre élimination de la Coupe du Monde. Ceux-là même qui, il y a juste une année ou presque, ont loué les vertus du choix d'un cadre national. Ils l'ont courtisé et ont fait de lui et de son groupe des héros.
D'ailleurs, il n'est pas le seul à se faire clouer a priori. Il y a chez bon nombre de personnes, bien de chez nous, une culture de démolition et de méchanceté gratuites et bien ancrées.
Bon nombre d'entraîneurs nationaux ont été carrément " flagellés " médiatiquement juste parce qu'ils ont trébuché dans une rencontre ou ont écarté tel ou tel joueur. On s'en souvient ! Avant Badou Zaki, il y eut l'attaque de El Khider. Descendu en flammes, le jeune originaire de Chemmaia, (région de Youssoufia) n'a pas fait long feu, cédant sa place à Mustapha Madih.
Ce dernier, en dépit d'une grande volonté et de résultats satisfaisants, n'a pas échappé aux critiques acerbes du public et des médias. Seuls quelques-uns de nos confrères ont relevé la compétence de l'ex-coach du Rachad Bernoussi et de l'Olympique de Khouribga, connu pour son savoir-faire et sa courtoisie.
Ces mêmes "analystes ", s'en sont pris violemment à Abdelkhalek Louzani lorsqu'il démontra son franc-parler. Il fut soumis au feu nourri des critiques lorsqu'il a voulu écarter le gaucher des Rouges, Rachid Daoudi. Il n'échappa pas aux langues fourchues. Puis vint le tour de Abdallah Blinda. L'imposant entraîneur rabti et ex-joueur du FUS décida de se passer des services de Lahcen Abrami.
Il y eut un tollé général. Pire encore ! Mehdi Faria avec lequel nous avons réussi à passer au second tour de la Coupe du Monde 86 n'échappa pas à la démolition et fut contraint de mettre la clé sous le paillasson.
Aujourd'hui, c'est au tour de Zaki qui, du héros d'une inoubliable épopée tunisienne, devint le bous émissaire d'une campagne machiavélique menée de main de maître par ceux qui oeuvrent dans l'ombre. Ces forces de l'ombre qui le guettaient depuis qu'il a pris les commandes de la sélection nationale.
Et pourtant il les a ignorées ; même si de temps à autre elles se manifestaient de manière visible. Lorsque Zaki a présenté au grand public les Moha, Zaïri, Mokhtari, Hajji, Chemmakh … bon nombre de grands " connaisseurs " (sic) de notre football se sont soulevés contre ces choix.
" Mais qui sont ces joueurs. On ne les connaît même pas ! " Quand ils ont commencé a se faire connaître, ces mêmes langues de vipères sont revenues à la charge en insufflant leur venin via le doute : " ces joueurs ce n'est pas Zaki qui les a découverts " des réflexions qui démontrent à quel point l'être humain est ingrat !
Ce qui désolant c'est de voir que chez nos voisins et adversaires, il y eut une solidarité autour de l'équipe nationale.
Les médias, les responsables, le public, le simple homme de la rue… tous étaient derrière leur équipe nationale. Ce qui n'est, malheureusement, pas le cas chez nous où Zaki paraissait tout seul sur un autre planète. Sur le terrain, à 2-1, le speaker du stade de Radès avait beau harangué le public, ce dernier ne répondait pas. Il était, choqué, anesthésié ! Le Cameroun, le Sénégal, le Nigeria, le Maroc, tous des grands du football africain, voire mondial, ont été éliminés de la course. Et alors ! Ce n'est pas la fin du monde !
C'est regrettable, désolant, pitoyable pareille attitude contre un Marocain. Nul n'admettrait pareil comportement contre un cadre national qui nous a procuré des moments de liesse inoubliables. Que l'on se rappelle que tout un peuple était derrière Badou Zaki lorsqu'il avait battu le Nigeria, étrillé le Bénin, contraint l'Afrique du Sud au partage des points, écarté l'Algérie, écrasé le Mali et atteint la finale de la CAN. Un stade que nous n'avions jamais atteint depuis… 1976, date de la seule Coupe d'Afrique de notre tableau de chasse.
Pour ça et pour beaucoup d'autres belles émotions nous devons du respect au cadre national Badou Zaki que nous assurons de notre total soutien.
D'ailleurs, il n'est pas le seul à se faire clouer a priori. Il y a chez bon nombre de personnes, bien de chez nous, une culture de démolition et de méchanceté gratuites et bien ancrées.
Bon nombre d'entraîneurs nationaux ont été carrément " flagellés " médiatiquement juste parce qu'ils ont trébuché dans une rencontre ou ont écarté tel ou tel joueur. On s'en souvient ! Avant Badou Zaki, il y eut l'attaque de El Khider. Descendu en flammes, le jeune originaire de Chemmaia, (région de Youssoufia) n'a pas fait long feu, cédant sa place à Mustapha Madih.
Ce dernier, en dépit d'une grande volonté et de résultats satisfaisants, n'a pas échappé aux critiques acerbes du public et des médias. Seuls quelques-uns de nos confrères ont relevé la compétence de l'ex-coach du Rachad Bernoussi et de l'Olympique de Khouribga, connu pour son savoir-faire et sa courtoisie.
Ces mêmes "analystes ", s'en sont pris violemment à Abdelkhalek Louzani lorsqu'il démontra son franc-parler. Il fut soumis au feu nourri des critiques lorsqu'il a voulu écarter le gaucher des Rouges, Rachid Daoudi. Il n'échappa pas aux langues fourchues. Puis vint le tour de Abdallah Blinda. L'imposant entraîneur rabti et ex-joueur du FUS décida de se passer des services de Lahcen Abrami.
Il y eut un tollé général. Pire encore ! Mehdi Faria avec lequel nous avons réussi à passer au second tour de la Coupe du Monde 86 n'échappa pas à la démolition et fut contraint de mettre la clé sous le paillasson.
Aujourd'hui, c'est au tour de Zaki qui, du héros d'une inoubliable épopée tunisienne, devint le bous émissaire d'une campagne machiavélique menée de main de maître par ceux qui oeuvrent dans l'ombre. Ces forces de l'ombre qui le guettaient depuis qu'il a pris les commandes de la sélection nationale.
Et pourtant il les a ignorées ; même si de temps à autre elles se manifestaient de manière visible. Lorsque Zaki a présenté au grand public les Moha, Zaïri, Mokhtari, Hajji, Chemmakh … bon nombre de grands " connaisseurs " (sic) de notre football se sont soulevés contre ces choix.
" Mais qui sont ces joueurs. On ne les connaît même pas ! " Quand ils ont commencé a se faire connaître, ces mêmes langues de vipères sont revenues à la charge en insufflant leur venin via le doute : " ces joueurs ce n'est pas Zaki qui les a découverts " des réflexions qui démontrent à quel point l'être humain est ingrat !
Ce qui désolant c'est de voir que chez nos voisins et adversaires, il y eut une solidarité autour de l'équipe nationale.
Les médias, les responsables, le public, le simple homme de la rue… tous étaient derrière leur équipe nationale. Ce qui n'est, malheureusement, pas le cas chez nous où Zaki paraissait tout seul sur un autre planète. Sur le terrain, à 2-1, le speaker du stade de Radès avait beau harangué le public, ce dernier ne répondait pas. Il était, choqué, anesthésié ! Le Cameroun, le Sénégal, le Nigeria, le Maroc, tous des grands du football africain, voire mondial, ont été éliminés de la course. Et alors ! Ce n'est pas la fin du monde !
C'est regrettable, désolant, pitoyable pareille attitude contre un Marocain. Nul n'admettrait pareil comportement contre un cadre national qui nous a procuré des moments de liesse inoubliables. Que l'on se rappelle que tout un peuple était derrière Badou Zaki lorsqu'il avait battu le Nigeria, étrillé le Bénin, contraint l'Afrique du Sud au partage des points, écarté l'Algérie, écrasé le Mali et atteint la finale de la CAN. Un stade que nous n'avions jamais atteint depuis… 1976, date de la seule Coupe d'Afrique de notre tableau de chasse.
Pour ça et pour beaucoup d'autres belles émotions nous devons du respect au cadre national Badou Zaki que nous assurons de notre total soutien.
