Né le 30 juin 1948 en ancienne médina à Casablanca, Hamza Bourezgui, comme tout gamin de ce quartier, aurait dû atterrir normalement au Wydad, mais le hasard mêlé à un penchant du jeune Hamza pour le Raja en décida autrement.
«Très jeunes, nous avons débuté sur les terrains avoisinant notre quartier tels les terrains Chouinti près de la piscine municipale ou celui de la Baraque à côté de la Foire internationale où, en compagnie d'Azeddine Aliouate, Rachach ou encore Wassil nous disputions de nombreux matches. Parfois nous nous déplacions à Derb Soltane pour rencontrer les gamins de ce quartier sur le célèbre terrain de l'Hermitage», raconte Hamza.
Mais pourquoi le Raja pour un gamin de l'ancienne médina ?
Hamza répond : «Un jour que nous disputions une rencontre à la corniche alors que nous étions en colonie de vacances, Hadj Abdelkader Jalal me remarqua et me proposa de signer au Raja ; mes parents ne s'opposèrent nullement car ils désiraient m'éloigner du quartier où, je l'avoue, j'étais très turbulent. En outre, ils ne voulaient pas avoir de problèmes avec les recruteurs du WAC et du RAC qu'étaient à cette époque Cherif, Bakiri et Kabbour».
Et Hamza de préciser : «Mais il faut l'avouer, j'avais un penchant pour le Raja dont j'appréciais le jeu académique de l'époque. J'étais un fidèle spectateur de tous les matches disputés par les “ Verts ” au Stade Philippe».
En 1963-64, Hamza arrive donc au Raja où, aux côtés des Benene, Petchou, Trificha et Dahane entre autres, il évoluera en minimes, cadets et juniors sous la direction de Jalal et de Hmida.
«En fait, je n'ai joué que trois matches chez les juniors avant que je ne sois prêté à l'Etoile Jeunesse où j'ai passé une saison avant de revenir de nouveau au Raja», explique Hamza qui rappelle à cette occasion que les « Verts» avaient vécu cette saison une drôle de mésaventure avec l'entrée sur la pelouse du Stade Mohammed V de deux formations (l'une de l'ancien comité et l'autre des avocats) qui, par la suite, prendront les rênes du club.
De retour au bercail, Hamza disputera son premier match officiel à Marrakech contre le Kawkab lors de la saison 1967-68, «c'est Roudani qui m'aligna lors de cette rencontre sanctionnée par un nul 2-2», se souvient Hamza.
Par la suite et avec l'arrivée de Tachkov, Hamza sera titulaire à part entière durant près d'une décennie au cours de laquelle il côtoiera les Petchou, Benene, Petit Omar, Houmane, Bhaïja, Aliouate et Saïd Ghandi entre autres.
« J'ai côtoyé deux générations de footballeurs, mais un seul et unique joueur m'a marqué. Il s'agit de Mustapha Petchou, un technicien hors pair et un génie du ballon rond. Petchou aurait fait ravage de nos jours sur n'importe quel terrain d'Europe ou d'ailleurs», souligne Hamza qui a joué sous la direction de nombreux techniciens tels que Tachkov, Orotz, Tibari, Roudani et Houmane. Avec le Raja, ail a remporté une Coupe du Trône en 1974 face au MAS.
Retraité du CIH, Hamza qui est père de trois enfants (deux filles et un garçon) est actuellement encadreur au sein du Raja.
«Très jeunes, nous avons débuté sur les terrains avoisinant notre quartier tels les terrains Chouinti près de la piscine municipale ou celui de la Baraque à côté de la Foire internationale où, en compagnie d'Azeddine Aliouate, Rachach ou encore Wassil nous disputions de nombreux matches. Parfois nous nous déplacions à Derb Soltane pour rencontrer les gamins de ce quartier sur le célèbre terrain de l'Hermitage», raconte Hamza.
Mais pourquoi le Raja pour un gamin de l'ancienne médina ?
Hamza répond : «Un jour que nous disputions une rencontre à la corniche alors que nous étions en colonie de vacances, Hadj Abdelkader Jalal me remarqua et me proposa de signer au Raja ; mes parents ne s'opposèrent nullement car ils désiraient m'éloigner du quartier où, je l'avoue, j'étais très turbulent. En outre, ils ne voulaient pas avoir de problèmes avec les recruteurs du WAC et du RAC qu'étaient à cette époque Cherif, Bakiri et Kabbour».
Et Hamza de préciser : «Mais il faut l'avouer, j'avais un penchant pour le Raja dont j'appréciais le jeu académique de l'époque. J'étais un fidèle spectateur de tous les matches disputés par les “ Verts ” au Stade Philippe».
En 1963-64, Hamza arrive donc au Raja où, aux côtés des Benene, Petchou, Trificha et Dahane entre autres, il évoluera en minimes, cadets et juniors sous la direction de Jalal et de Hmida.
«En fait, je n'ai joué que trois matches chez les juniors avant que je ne sois prêté à l'Etoile Jeunesse où j'ai passé une saison avant de revenir de nouveau au Raja», explique Hamza qui rappelle à cette occasion que les « Verts» avaient vécu cette saison une drôle de mésaventure avec l'entrée sur la pelouse du Stade Mohammed V de deux formations (l'une de l'ancien comité et l'autre des avocats) qui, par la suite, prendront les rênes du club.
De retour au bercail, Hamza disputera son premier match officiel à Marrakech contre le Kawkab lors de la saison 1967-68, «c'est Roudani qui m'aligna lors de cette rencontre sanctionnée par un nul 2-2», se souvient Hamza.
Par la suite et avec l'arrivée de Tachkov, Hamza sera titulaire à part entière durant près d'une décennie au cours de laquelle il côtoiera les Petchou, Benene, Petit Omar, Houmane, Bhaïja, Aliouate et Saïd Ghandi entre autres.
« J'ai côtoyé deux générations de footballeurs, mais un seul et unique joueur m'a marqué. Il s'agit de Mustapha Petchou, un technicien hors pair et un génie du ballon rond. Petchou aurait fait ravage de nos jours sur n'importe quel terrain d'Europe ou d'ailleurs», souligne Hamza qui a joué sous la direction de nombreux techniciens tels que Tachkov, Orotz, Tibari, Roudani et Houmane. Avec le Raja, ail a remporté une Coupe du Trône en 1974 face au MAS.
Retraité du CIH, Hamza qui est père de trois enfants (deux filles et un garçon) est actuellement encadreur au sein du Raja.
