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«Bureau National des Allogènes» à la Salle Bahnini : Le théâtre pour comprendre le problème des demandeurs d'Asile

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Stanislas Cotton présente, aujourd'hui à la Salle Bahnini, une pièce théâtrale intitulée «Bureau National des Allogènes» racontant l'histoire de deux hommes, l'un blanc, fonctionnaire de son état, et l'autre noir, demandeur d'asile. Chacun des deux protagonistes, à tour de rôle, dévoile sa culture et sa vision du monde, tantôt avec cynisme et violence, tantôt avec poésie et sourire.

En interrogeant le metteur en scène, Christine Delmotte, sur le sujet en lui-même, celle-ci nous répond que cette histoire fait partie de «ces thématiques que l'on ne se lasse pas de traiter parce qu'elles laissent un trou béant dans notre bonne conscience chaque fois qu'on y pense.

La façon dont nous résoudrons cette immense question de l'accueil des étrangers, de l'assimilation dans notre pays des demandeurs d'asile des quatre coins du monde, sera déterminante pour notre humanité.

Le cœur nous dit certaines choses, la raison nous en souffle d'autres. Et le théâtre et ces histoires peuvent nous éclairer, nous guider dans nos tâtonnements en ces matières ». Ainsi, est le but essentiel de cette pièce où il n'y a pas de héros, mais deux types différents dans leur culture et leur vision, portant chacun leur comptant de contradictions, parfois sympathiques, parfois détestables.

L'auteur en écrivant ce texte voulait mettre en évidence le respect des principes fondamentaux des droits humains qui est une belle quête pour l'homme du troisième millénaire. Celui-ci devant regarder l'autre comme un reflet de lui-même plutôt qu'un corps étranger dont il doit s'affranchir. Une vision dont les cultures, nourrissant la diversité de l'humanité, doivent s'imprégner pour aller de l'avant dans le domaine des Droits de l'Homme.

« J'ai écrit Bureau National des Allogènes parce que la question du droit d'asile était d'actualité. Aujourd'hui, il n'existe plus que des clandestins ou des illégaux, termes de loi qui font des victimes des coupables et sèment le doute dans l'esprit du commun des mortels. Alors, l'on peut bien les entasser dans des avions, dans des trains et les renvoyer là où ils ont existence légale ou mort préméditée, quitte à les retrouver plus tard cachés sur un cargo où un capitaine soucieux d'ordre et de propreté les fera jeter aux requins», nous dira Stanislas Cotton, auteur de la pièce théâtrale «Bureau National des Allogènes».
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