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Après une première édition jugée réussie par ses organisateurs, Casablanca s'apprête à accueillir, du 1er au 3 décembre, la deuxième édition des rencontres Casandalousie. Ce moment fort dans la vie culturelle et artistique de Casablanca a été voulu par des amateurs et des amoureux de cette musique ancestrale.
La présentation du programme de cette manifestation, lors d'une conférence de presse tenue mardi soir à Casablanca, a permis de mesurer la passion qui anime les organisateurs de ce rendez-vous musical auquel devrait participer, en plus des Marocains, des musiciens venus d'Algérie, de Tunisie, du Portugal et d'Espagne. Pendant trois jours, les représentants des cinq pays du pourtour de la Méditerranée, offriront des spectacles hauts en couleurs, où les valeurs de partage, de tolérance et de rapprochement entre les peuples révèleront, une fois de plus, que la musique est universelle et qu'elle sera, encore et toujours, le plus beau des messages de paix et d'espoir.
«La musique andalouse n'est pas la propriété des seuls Fassis. Elle appartient à tous les Marocains, sans exclusive». C'est dans ces termes que les organisateurs des rencontres Casandalousie ont expliqué leur décision d'offrir à la capitale économique un festival dédiée à cette musique dont les origines remontent au temps de la splendeur de l'Andalousie. «Ce patrimoine est aujourd'hui communément appelé At-tarab-al-andaloussi ou plus simplement Al-moussiqua-al-andaloussia, nom devenu utilisé à partir du protectorat.
Cette musique a été conservée dans toute sa pureté et sa rigueur et transmise par une longue lignée de musiciens. Elle est inscrite profondément dans les cœurs et les âmes des fils de Fès, Tétouan, Rabat, Salé, Marrakech, Chefchaouen, Tanger, Oujda… elle imprègne toutes les couches sociales de la population et fait partie de la vie quotidienne», relèvent les organisateurs de la manifestation. Forte de brassages multiples, cette musique s'est enrichie d'apports et de mélanges subtils, au fil des ans.
Ce n'est donc pas étonnant si Casablanca s'est octroyé le privilège d'offrir aux mélomanes de cette ville une rencontre musicale de bonne facture. Des soirées exceptionnelles sont donc programmées, à partir du 1er décembre à l'Office des changes de Casablanca et dans les préfectures de Hay Hassani, Ben Msik et Aïn Sebaâ. Ces dernières seront gratuites.
Les rencontres Casandalousie mettront cette année, en vedette, Lotfi Bouchnak (Tunisie), Salim Fergani (Algérie), Manuela Carasco (Espagne), Fado (Portugal), Mohamed Briouel, Karima Squalli, Omar M'tioui, Mohamed Bajeddoub et bien d'autres chanteurs qui ont donné leurs lettres de noblesse à la musique andalouse, au gharnati, au malouf, au flamenco ou encore au fado. Au total, ce sont quelques 160 musiciens qui essaieront de communiquer leur passion à un public déjà conquis.
A côté de ces soirées musicales, une conférence sur le
thème «le rôle de la musique dans la préservation de l'identité nationale» est au programme. Elle sera animée par d'éminents spécialistes. Une journée porte ouverte (le 3 décembre à l'Office des Changes) pour initier les jeunes à cette musique et une magnifique exposition d'instruments de musique, tableaux et écrits qui, pour quelques jours, quitteront le Musée de musique andalouse de Fès, pour Casablanca.
A rappeler que cette manifestation est organisée par la wilaya du Grand Casablanca, en collaboration avec l'Association des amateurs de la musique andalouse au Maroc.
La présentation du programme de cette manifestation, lors d'une conférence de presse tenue mardi soir à Casablanca, a permis de mesurer la passion qui anime les organisateurs de ce rendez-vous musical auquel devrait participer, en plus des Marocains, des musiciens venus d'Algérie, de Tunisie, du Portugal et d'Espagne. Pendant trois jours, les représentants des cinq pays du pourtour de la Méditerranée, offriront des spectacles hauts en couleurs, où les valeurs de partage, de tolérance et de rapprochement entre les peuples révèleront, une fois de plus, que la musique est universelle et qu'elle sera, encore et toujours, le plus beau des messages de paix et d'espoir.
«La musique andalouse n'est pas la propriété des seuls Fassis. Elle appartient à tous les Marocains, sans exclusive». C'est dans ces termes que les organisateurs des rencontres Casandalousie ont expliqué leur décision d'offrir à la capitale économique un festival dédiée à cette musique dont les origines remontent au temps de la splendeur de l'Andalousie. «Ce patrimoine est aujourd'hui communément appelé At-tarab-al-andaloussi ou plus simplement Al-moussiqua-al-andaloussia, nom devenu utilisé à partir du protectorat.
Cette musique a été conservée dans toute sa pureté et sa rigueur et transmise par une longue lignée de musiciens. Elle est inscrite profondément dans les cœurs et les âmes des fils de Fès, Tétouan, Rabat, Salé, Marrakech, Chefchaouen, Tanger, Oujda… elle imprègne toutes les couches sociales de la population et fait partie de la vie quotidienne», relèvent les organisateurs de la manifestation. Forte de brassages multiples, cette musique s'est enrichie d'apports et de mélanges subtils, au fil des ans.
Ce n'est donc pas étonnant si Casablanca s'est octroyé le privilège d'offrir aux mélomanes de cette ville une rencontre musicale de bonne facture. Des soirées exceptionnelles sont donc programmées, à partir du 1er décembre à l'Office des changes de Casablanca et dans les préfectures de Hay Hassani, Ben Msik et Aïn Sebaâ. Ces dernières seront gratuites.
Les rencontres Casandalousie mettront cette année, en vedette, Lotfi Bouchnak (Tunisie), Salim Fergani (Algérie), Manuela Carasco (Espagne), Fado (Portugal), Mohamed Briouel, Karima Squalli, Omar M'tioui, Mohamed Bajeddoub et bien d'autres chanteurs qui ont donné leurs lettres de noblesse à la musique andalouse, au gharnati, au malouf, au flamenco ou encore au fado. Au total, ce sont quelques 160 musiciens qui essaieront de communiquer leur passion à un public déjà conquis.
A côté de ces soirées musicales, une conférence sur le
thème «le rôle de la musique dans la préservation de l'identité nationale» est au programme. Elle sera animée par d'éminents spécialistes. Une journée porte ouverte (le 3 décembre à l'Office des Changes) pour initier les jeunes à cette musique et une magnifique exposition d'instruments de musique, tableaux et écrits qui, pour quelques jours, quitteront le Musée de musique andalouse de Fès, pour Casablanca.
A rappeler que cette manifestation est organisée par la wilaya du Grand Casablanca, en collaboration avec l'Association des amateurs de la musique andalouse au Maroc.
