Le changement des comportements dangereux de conduite automobile, objectif majeur de la nouvelle politique de la prévention des accidents de la route, motive la mise en place d'un système dissuasif intense et moderne de contrôle routier destiné à réduire les infractions aux règles de conduite. « C'est une mesure à mettre en oeuvre avec rigueur pour la simple raison que la route tue 3.878 personnes par an.
Si le port de la ceinture est respecté, ce nombre pourrait sensiblement baisser », a déclaré le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab.
Les véhicules non équipés de ceintures ont encore dix mois pour se mettre à jour. Il s'agit là d'une mesure qui s'intègre dans le cadre du Plan stratégique intégré d'urgence de sécurité routière, initié depuis 2003 par le département des Transports et entre en vigueur à partir du mois d'avril 2004.
Depuis cette date et selon les données disponibles, ce Plan a contribué à une baisse sensible des accidents de circulation par rapport à une année auparavant.
Ainsi, le nombre des accidents corporels a été de 40.496 en 2004, soit -6,6 %, celui des tués a été de 2818 (-3,6 %), des blessés graves à 9982 (-13,3 %) et des blessés légers à 50.474 (-6,2 %).
Ce plan concerne dans un premier temps le Grand Casablanca qui concentre à lui seul plus de 20% des accidents de la circulation.
A partir d'aujourd'hui, le port de la ceinture de sécurité devient obligatoire, à l'intérieur comme à l'extérieur du périmètre urbain sous peine d'une amende de 100 dirhams. Une décision qui intervient suite à l'adoption au conseil des ministres du décret sur la police de la circulation et du «roulage».
Il s'agit là d'une mesure qui s'intègre dans le cadre du Plan stratégique intégré d'urgence de sécurité routière, initié depuis 2003 par le département des Transports et entre en vigueur à partir du mois d'avril 2004. Depuis cette date et selon les données disponibles, ce Plan a contribué à une baisse sensible des accidents de circulation par rapport à une année auparavant.
Ainsi, le nombre des accidents corporels a été de 40.496 en 2004, soit -6,6 %, celui des tués a été de 2818 (-3,6 %), des blessés graves à 9982 (-13,3 %) et des blessés légers à 50.474 (-6,2 %). Ce plan concerne dans un premier temps le Grand Casablanca qui concentre à lui seul plus de 20% des accidents de la circulation et plus de 10% du nombre de tués. Il plan mettra l'accent sur la multiplication des contrôles routiers, la sévérité renforcée des sanctions et la modernisation de la formation des apprentis conducteurs.
Il s'agit d'endiguer ce que le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab, qualifie de «fléau», et qui coûte 8 milliards de dirhams chaque année à la collectivité. L'objectif final étant de stopper l'hémorragie de vies humaines consécutive aux accidents de la circulation, pour laquelle notre pays bat à chaque fois de tristes records. Avec une moyenne de 10 morts et 114 blessés par jour et un coût équivalent à 2,5% du PIB, soit plus de 11 milliards de DH par an, les accidents de la circulation constituent un vrai fléau qui s'érige en obstacle réel à la réalisation du développement touristique et économique du pays.
Environ 3.600 personnes meurent par an en moyenne, sans oublier les dizaines de milliers de handicapés. Ce triste record interpelle sur la qualité des véhicules en circulation. Le parc automobile national qui ne compte que 1,8 million de véhicules provoque annuellement la mort de plusieurs milliers de citoyens. La vitesse excessive est aussi à l'origine d'un tiers des accidents mortels, à laquelle s'ajoutent la vétusté d'une grande partie du parc automobile marocain, mais aussi l'inadvertance des conducteurs et des piétons, la conduite en état d'ébriété, les dépassements non autorisés.
Les études réalisées à ce propos font ressortir que 84 à 89% des accidents sont dus à l'élément humain, contre seulement 2% à 3 % dus au mauvais état des routes. Les causes de ces accidents sont principalement en relation avec le non-respect du code de la route, à la fois, par les piétons et automobilistes et à l'imprudence de ces derniers. Les piétons, quant à eux , constituent la catégorie la plus vulnérable des usagers de la route. En 2003, sur 3878 tués des accidents de la circulation, 30% étaient des piétons.
Par ailleurs, les indemnisations et les dépenses versées par les compagnies d'assurance en 2003 aux victimes des accidents de circulation ont atteint 3021,46 millions de DH, soit 44,69 % des indemnisations et des dépenses allouées aux opérations d'assurance à l'exception de l'assurance vie. « Le port de la ceinture de sécurité sera désormais obligatoire à l'intérieur comme à l'extérieur du périmètre urbain à partir de l'entrée en vigueur du nouveau décret modifié sur la police et la circulation urbaine», avait indiqué le secrétaire du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Azzedine Chraïbi.
Ce dernier a fait savoir que « le port de la ceinture de sécurité par le conducteur et l'occupant de la place avant deviendra obligatoire à l'intérieur du périmètre urbain, alors que le port de la ceinture de sécurité deviendra obligatoire pour tous les occupants du véhicule à l'extérieur de ce périmètre». Aujourd'hui donc, expire le délai de deux mois accordé pour les véhicules non équipés mis en circulation à compter du 3 février 2005.
Pour les autres véhicules, leurs propriétaires ont encore 10 mois pour y introduire les adaptations qui s'imposent. En effet, tous les véhicules automobiles dont le poids total en charge n'excède pas 3 500 kg, devront être obligatoirement équipés en ceinture de sécurité aux places avant et arrière.
Autres infractions passibles d'une amende de 100 dirhams: placer son enfant de moins de 10 ans au siège avant et utiliser son téléphone portable en conduisant. Reste à savoir jusqu'où cette nouvelle loi sur le port obligatoire de la ceinture de sécurité en ville sera-t-elle facilement appliquée par certains conducteurs, qui possèdent des véhicules qui ont plus de 20 ans d'âge ?
Le geste qui sauve des vies
L'usage de la ceinture de sécurité a été l'une des mesures de sécurité routière les plus efficaces jamais mises en oeuvre et a permis de sauver plus de vies que toute autre intervention. Il a été démontré que l'absence de ceintures de sécurité et d'autres dispositifs de retenue (sièges spéciaux et rehausseurs pour enfants) ou leur usage inapproprié entraînait un risque accru de blessures et de morts en cas d'accidents de la circulation.
Les taux d'utilisation de la ceinture de sécurité varient d'un pays à l'autre, selon qu'il existe ou non des lois à cet effet, et qu'elles sont ou non appliquées.
Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, le taux d'utilisation de la ceinture est généralement beaucoup plus bas:
Une ceinture de sécurité non bouclée est un facteur qui intervient de manière très importante dans les accidents mortels. L'efficacité de la ceinture dépend du type et de la gravité de l'accident et de l'endroit où le passager est assis dans le véhicule.
L'usage correct de la ceinture de sécurité réduit le risque d'être mortellement blessé dans un accident d'environ 61%
— Les ceintures de sécurité sont particulièrement efficaces en cas de tonneau et de collision frontale ainsi que dans les accidents survenant à faible vitesse.
— Les jeunes conducteurs de sexe masculin utilisent leurs ceintures de sécurité moins souvent que les autres groupes et sont aussi plus souvent impliqués dans des accidents.
Si le port de la ceinture est respecté, ce nombre pourrait sensiblement baisser », a déclaré le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab.
Les véhicules non équipés de ceintures ont encore dix mois pour se mettre à jour. Il s'agit là d'une mesure qui s'intègre dans le cadre du Plan stratégique intégré d'urgence de sécurité routière, initié depuis 2003 par le département des Transports et entre en vigueur à partir du mois d'avril 2004.
Depuis cette date et selon les données disponibles, ce Plan a contribué à une baisse sensible des accidents de circulation par rapport à une année auparavant.
Ainsi, le nombre des accidents corporels a été de 40.496 en 2004, soit -6,6 %, celui des tués a été de 2818 (-3,6 %), des blessés graves à 9982 (-13,3 %) et des blessés légers à 50.474 (-6,2 %).
Ce plan concerne dans un premier temps le Grand Casablanca qui concentre à lui seul plus de 20% des accidents de la circulation.
A partir d'aujourd'hui, le port de la ceinture de sécurité devient obligatoire, à l'intérieur comme à l'extérieur du périmètre urbain sous peine d'une amende de 100 dirhams. Une décision qui intervient suite à l'adoption au conseil des ministres du décret sur la police de la circulation et du «roulage».
Il s'agit là d'une mesure qui s'intègre dans le cadre du Plan stratégique intégré d'urgence de sécurité routière, initié depuis 2003 par le département des Transports et entre en vigueur à partir du mois d'avril 2004. Depuis cette date et selon les données disponibles, ce Plan a contribué à une baisse sensible des accidents de circulation par rapport à une année auparavant.
Ainsi, le nombre des accidents corporels a été de 40.496 en 2004, soit -6,6 %, celui des tués a été de 2818 (-3,6 %), des blessés graves à 9982 (-13,3 %) et des blessés légers à 50.474 (-6,2 %). Ce plan concerne dans un premier temps le Grand Casablanca qui concentre à lui seul plus de 20% des accidents de la circulation et plus de 10% du nombre de tués. Il plan mettra l'accent sur la multiplication des contrôles routiers, la sévérité renforcée des sanctions et la modernisation de la formation des apprentis conducteurs.
Il s'agit d'endiguer ce que le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab, qualifie de «fléau», et qui coûte 8 milliards de dirhams chaque année à la collectivité. L'objectif final étant de stopper l'hémorragie de vies humaines consécutive aux accidents de la circulation, pour laquelle notre pays bat à chaque fois de tristes records. Avec une moyenne de 10 morts et 114 blessés par jour et un coût équivalent à 2,5% du PIB, soit plus de 11 milliards de DH par an, les accidents de la circulation constituent un vrai fléau qui s'érige en obstacle réel à la réalisation du développement touristique et économique du pays.
Environ 3.600 personnes meurent par an en moyenne, sans oublier les dizaines de milliers de handicapés. Ce triste record interpelle sur la qualité des véhicules en circulation. Le parc automobile national qui ne compte que 1,8 million de véhicules provoque annuellement la mort de plusieurs milliers de citoyens. La vitesse excessive est aussi à l'origine d'un tiers des accidents mortels, à laquelle s'ajoutent la vétusté d'une grande partie du parc automobile marocain, mais aussi l'inadvertance des conducteurs et des piétons, la conduite en état d'ébriété, les dépassements non autorisés.
Les études réalisées à ce propos font ressortir que 84 à 89% des accidents sont dus à l'élément humain, contre seulement 2% à 3 % dus au mauvais état des routes. Les causes de ces accidents sont principalement en relation avec le non-respect du code de la route, à la fois, par les piétons et automobilistes et à l'imprudence de ces derniers. Les piétons, quant à eux , constituent la catégorie la plus vulnérable des usagers de la route. En 2003, sur 3878 tués des accidents de la circulation, 30% étaient des piétons.
Par ailleurs, les indemnisations et les dépenses versées par les compagnies d'assurance en 2003 aux victimes des accidents de circulation ont atteint 3021,46 millions de DH, soit 44,69 % des indemnisations et des dépenses allouées aux opérations d'assurance à l'exception de l'assurance vie. « Le port de la ceinture de sécurité sera désormais obligatoire à l'intérieur comme à l'extérieur du périmètre urbain à partir de l'entrée en vigueur du nouveau décret modifié sur la police et la circulation urbaine», avait indiqué le secrétaire du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Azzedine Chraïbi.
Ce dernier a fait savoir que « le port de la ceinture de sécurité par le conducteur et l'occupant de la place avant deviendra obligatoire à l'intérieur du périmètre urbain, alors que le port de la ceinture de sécurité deviendra obligatoire pour tous les occupants du véhicule à l'extérieur de ce périmètre». Aujourd'hui donc, expire le délai de deux mois accordé pour les véhicules non équipés mis en circulation à compter du 3 février 2005.
Pour les autres véhicules, leurs propriétaires ont encore 10 mois pour y introduire les adaptations qui s'imposent. En effet, tous les véhicules automobiles dont le poids total en charge n'excède pas 3 500 kg, devront être obligatoirement équipés en ceinture de sécurité aux places avant et arrière.
Autres infractions passibles d'une amende de 100 dirhams: placer son enfant de moins de 10 ans au siège avant et utiliser son téléphone portable en conduisant. Reste à savoir jusqu'où cette nouvelle loi sur le port obligatoire de la ceinture de sécurité en ville sera-t-elle facilement appliquée par certains conducteurs, qui possèdent des véhicules qui ont plus de 20 ans d'âge ?
Le geste qui sauve des vies
L'usage de la ceinture de sécurité a été l'une des mesures de sécurité routière les plus efficaces jamais mises en oeuvre et a permis de sauver plus de vies que toute autre intervention. Il a été démontré que l'absence de ceintures de sécurité et d'autres dispositifs de retenue (sièges spéciaux et rehausseurs pour enfants) ou leur usage inapproprié entraînait un risque accru de blessures et de morts en cas d'accidents de la circulation.
Les taux d'utilisation de la ceinture de sécurité varient d'un pays à l'autre, selon qu'il existe ou non des lois à cet effet, et qu'elles sont ou non appliquées.
Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, le taux d'utilisation de la ceinture est généralement beaucoup plus bas:
Une ceinture de sécurité non bouclée est un facteur qui intervient de manière très importante dans les accidents mortels. L'efficacité de la ceinture dépend du type et de la gravité de l'accident et de l'endroit où le passager est assis dans le véhicule.
L'usage correct de la ceinture de sécurité réduit le risque d'être mortellement blessé dans un accident d'environ 61%
— Les ceintures de sécurité sont particulièrement efficaces en cas de tonneau et de collision frontale ainsi que dans les accidents survenant à faible vitesse.
— Les jeunes conducteurs de sexe masculin utilisent leurs ceintures de sécurité moins souvent que les autres groupes et sont aussi plus souvent impliqués dans des accidents.
