Dans « Bollywood », terme à présent entré dans les dictionnaires anglophones, il y a « Bombay » et « Hollywood », soit une transposition des Grands Studios en Inde. Pour le meilleur : le niveau grand luxe de l'industrie cinématographique, et souvent le pire : une subtilité qui ne dépasse pas celle des séries B middle class.
Coup de foudre à Bollywood, deuxième film de Gurinder Chadha après Joue-la comme Beckham, s'inscrit dans cette veine. Si le dialogue des cultures fonctionne parfaitement dans la partie musicale, il s'écrase mollement sur le versant de l'intrigue. En déplaçant son film d'Inde en Angleterre et aux Etats-Unis, cette réalisatrice d'origine indienne élevée dans la banlieue de Londres, a puisé à deux sources : la mise en scène façon Broadway et la littérature romantique de Jane Austen. La première aboutit mieux que la seconde.
L'Inde présentée ressemble à un grand marché aux fleurs jalonné de palais somptueux, de femmes splendides et de couleurs chatoyantes. On est loin de la réalité d'un des pays les plus pauvres du monde mais qu'importe : le principe est celui du show. Stars glamour et numéros flamboyants donc, dans un grand déferlements de chorégraphies mondialisées où un essaim de beautés papillonnantes marient danses indiennes traditionnelles, mouvement hip-hop et musique disco.
Rien d'authentique bien entendu, comme à Broadway, les possibilités du cinéma en plus : ça chante et ça danse, explosant en saris magnifiquement bariolés depuis les palais de Amritsar jusqu'aux plages de Boa, les soleils couchants de Los Angeles et les jets d'eau de Beverly Hills. Dans la parfaite tradition des comédies musicales américaines et indiennes, Gurinder Chadha a sélectionné les decorum les plus représentatifs du romantisme kitsch des deux pays. Sans s'interdire pour autant un ton mi farce mi parodie qui allège considérablement la surdose de sucre.
Rebelles à demi
Côté argument, la réalisatrice s'est donnée le mal de transposer en Inde un des grands classiques de la littérature anglaise, Orgueil et préjugé de Jane Austen, probablement son livre de chevet d'adolescente. Elle a poussé l'hommage jusqu'à conserver les patronymes des personnages, excepté pour les Bennett qui deviennent les Bakshi. Dans cette famille de bourgeois indiens de province, une mère maquerelle n'a d'autre obsession que de marier ses filles à de riches jeunes hommes partis faire fortune à l'étranger.
L'aînée trouve rapidement un prétendant rêvé qui, diplômé d'Oxford, est installé dans un château qui jouxte celui de la famille royale d'Angleterre. La seconde, Lalita (Aishwarya Rai), a plus de mal. L'élu de sa mère n'est qu'un vulgaire parvenu venu expressément de Los Angeles pour ramener avec lui une fille du pays. Ayant poussé l'assimilation à en oublier totalement sa culture, il n'en cherche pas moins une épouse traditionnelle, comprendre soumise et docile. Lors d'une fête chez les voisins, Lalita se heurte à Darcy (Martin Henderson), un arrogant hôtelier américain de passage qui se croit tombé « chez les ploucs » et fustige le sous-développement du continent indien. S'improvisant défenseuse de la cause nationale, Lalita se réfugie auprès d'un jeune aventurier, Wickham (Daniel Gillies), qui se passionne pour l'Inde mais paraît trop séduisant pour être honnête.
La rencontre entre Lalita et Darcy fait mine de virer au débat socio-économique sur la résistance des pays émergents face à l'impérialisme américain. Et le scénario frise la palpitation quand la charmante, pétillant d'intelligence, mouche le golden boy suffisant. Mais en dépit de quelques bonnes répliques (« Pizza Hut n'a jamais empêché quiconque de visiter l'Italie »), les comédiens peinent à se hisser à la hauteur qu'exigerait l'affrontement.
N'en déplaise à la resplendissante Aishwarya Rai qui illumine le film au point de faire de l'ombre à toutes ses comparses. Son personnage de jeune effrontée finit par retomber sous la chape conventionnelle qu'elle fustigeait. Mère maquerelle et mariage imposé contre liberté d'aimer et de circuler ? Lalita n'en rêve pas moins de prince charmant, riche tant qu'à faire, et de mariage en robe blanche. Quant au voyageur traité avec dégoût de « hippy » par sa mère, il se révèle (évidemment) mal intentionné.
Victoire des concepts rétrogrades et échec de la poussée émancipatrice ? Le film est bien trop euphorique pour sembler si funeste. Il n'empêche, s'ils avaient réussi à subvertir les pressions de leurs familles, Lalita et son Américain n'en auraient été que plus séduisants. Rebelles à demi, mais nouvelles icônes bollywoodiennes pour sûr.
Coup de foudre à Bollywood (Bride and préjudice), film américain de Gurinder Chadha avec Aishwarya Rai, Martin Henderson, Daniel Gillies. Durée : 1h 52min.
Janvier
* Brian Gibson, 59 ans, réalisateur qui avait tourné notamment 'La Jurée' et 'Tina' sur la vie de Tina Turner
* Ingrid Thulin, 77 ans, actrice suédoise
* Ray Stark, 89 ans, ancien agent de plusieurs stars puis producteur de plus d'une centaine de films américains
* Ticky Holgado, 59 ans, comédien français
* Janet Frame, 79 ans, un des plus grands écrivains néo-zélandais, dont l'autobiographie avait été portée à l'écran
* Joe Viterelli, 66 ans, acteur américain spécialisé dans les rôles de mafieux.
Février
* John Hench, 95 ans, artiste de Disney depuis 1939, peintre du portrait officiel de Mickey
* Jean Rouch, 86 ans, ethnologue et cinéaste français.
* Alex Métayer, 73 ans, humoriste français, qui avait aussi réalisé deux films.
Mars
* Mercedes McCambridge, 87 ans, actrice américaine, Oscar 1949 pour 'Les fous du roi'.
* Paul Winfield, 62 ans, acteur américain nommé aux Oscars 1973 pour 'Sounder'.
* René Laloux, 74 ans, l'un des premiers spécialistes français de l'animation, réalisateur de 'La planète sauvage' en 1973.
* Philippe Lemaire, 77 ans, acteur français.
* Sir Peter Ustinov, 82 ans, acteur britannique.
* Simone Renant, 93 ans, actrice française qui joua notamment dans 'Quai des Orfèvres' .
Avril
* Carrie Snodgress, 57 ans, actrice américaine.
* José Giovanni, 81 ans, ancien repris de justice devenu écrivain, scénariste et cinéaste français.
* Jean Devaivre, 91 ans, cinéaste et résistant français.
Mai
* Paul Guimard, 83 ans, écrivain, auteur notamment des 'Choses de la vie' adapté au cinéma par Claude Sautet.
* Anna Lee, 91 ans, actrice britannique.
* Jean-Pierre Blanc, 62 ans, réalisateur de 'La vieille fille' avec Annie Girardot en 1972.
* Etienne Roda-Gil, 62 ans, parolier français, auteur de nombreuses chansons de Julien Clerc, qui avait écrit le scénario de 'L'amour braque' d'Andrzew Zulawski .
Juin
* Nino Manfredi, 83 ans, acteur italien, vedette des plus grandes comédies italiennes des années 50 aux années 70, dont 'Pain et chocolat', 'Nous nous sommes tant aimés' ou 'Affreux, sales et méchants' .
* Ronald Reagan, 93 ans, ancien acteur dans une cinquantaine de films de série B de 1937 à 1964, avant de se lancer dans la politique et devenir président des Etats-Unis de 1981 à 1989.
* Donald Trumbull, 95 ans, spécialiste américain des effets spéciaux, qui travailla notamment sur 'Le magicien d'Oz', '2001, l'odyssée de l'espace', 'La guerre des étoiles', 'Rencontres du troisième type'
* Ray Charles, 73 ans, pianiste et chanteur américain surnommé 'The Genius', qui avait joué son propre rôle notamment dans 'Blues Brothers'
* Odette Laure, 87 ans, comédienne française.
Juillet
* Marlon Brando, 80 ans, acteur américain considéré comme le plus grand acteur de sa génération, qui avait notamment joué dans dans des films comme 'Un tramway nommé désir', 'Sur les quais' ou 'Apocalypse Now'
* Jean Lefebvre, 84 ans, acteur, figure du cinéma populaire français et du théâtre de boulevard, un des derniers 'Tontons flingueurs', pilier de la série des 'Gendarmes' et de 'La 7e compagnie'
* Renée Saint-Cyr, 99 ans, actrice française.
* Nelly Borgeaud, 72 ans, actrice française, qui joua notamment dans 'La sirène du Mississippi' ou 'Mon oncle d'Amérique'
* Jerry Goldsmith, 75 ans, compositeur américain, auteur de nombreuses musiques de films dont 'Basic Instinct', 'La planète des singes', 'Chinatown', 'L.A. Confidential', 'Rambo' ou 'La malédiction' pour laquelle il remporta un Oscar en 1976.
* Sacha Distel, 71 ans, artiste français, guitariste de jazz réputé à la voix de crooner, qui apparut aussi dans quelques films.
* Serge Reggiani, 82 ans, comédien qui s'illustra notamment dans 'Les portes de la nuit' ou 'Casque d'or' avant de se lancer dans la chanson, tout en continuant à jouer, notamment dans 'Le chat et la souris' ou 'Vincent, François, Paul et les autres'.
* Laura Betti, 70 ans, actrice italienne qui fut l'égérie de Pasolini et perpétua sa mémoire
Août
* Madeleine Robinson (Svoboda de son vrai nom), 86 ans, actrice française.
* Fay Wray, 96 ans, actrice américaine rendue célèbre par son rôle dans le film 'King Kong'
* Elmer Bernstein, 82 ans, compositeur américain à qui l'on doit notamment la musique des 'Dix Commandements', des 'Sept Mercenaires' ou encore de 'La Grande Evasion'
* Daniel Petrie, 83 ans, réalisateur américain auteur de 'Lassie: des amis pour la vie' ou de 'L'Associé' avec Whoppie Goldberg .
Septembre
* Russ Meyer, 82 ans, cinéaste américain qui avait réalisé des films d'action peuplés d'héroïnes aux poitrines généreuses, dont 'Faster, Pussycat! Kill! Kill!' et 'Vixen'
Octobre
* Richard Avedon, 81 ans, photographe américain mondialement connu pour ses photos de mode et ses portraits de célébrités
* Janet Leigh, 77 ans, actrice américaine rendue célèbre notamment par la scène dans 'Psychose' d'Alfred Hitchcock où elle se fait poignarder sous la douche.
* Christopher Reeve, 52 ans, acteur américain qui avait interprété 'Superman' au cinéma, tétraplégique depuis 1995 à la suite d'une chute de cheval.
Novembre
* Theo Van Gogh, 47 ans, cinéaste hollandais réalisateur de documentaire.
* Richard Dembo, 56 ans, réalisateur français.
* Philippe de Broca, 71 ans, cinéaste français, auteur de grands succès populaires'.
* John D. Barrymore, 72 ans, acteur américain, le père de l'actrice Drew Barrymore
Décembre
* Robert Dhéry, 83 ans, acteur et réalisateur français.
* René Cleitman, 64 ans, producteur de cinéma.
Coup de foudre à Bollywood, deuxième film de Gurinder Chadha après Joue-la comme Beckham, s'inscrit dans cette veine. Si le dialogue des cultures fonctionne parfaitement dans la partie musicale, il s'écrase mollement sur le versant de l'intrigue. En déplaçant son film d'Inde en Angleterre et aux Etats-Unis, cette réalisatrice d'origine indienne élevée dans la banlieue de Londres, a puisé à deux sources : la mise en scène façon Broadway et la littérature romantique de Jane Austen. La première aboutit mieux que la seconde.
L'Inde présentée ressemble à un grand marché aux fleurs jalonné de palais somptueux, de femmes splendides et de couleurs chatoyantes. On est loin de la réalité d'un des pays les plus pauvres du monde mais qu'importe : le principe est celui du show. Stars glamour et numéros flamboyants donc, dans un grand déferlements de chorégraphies mondialisées où un essaim de beautés papillonnantes marient danses indiennes traditionnelles, mouvement hip-hop et musique disco.
Rien d'authentique bien entendu, comme à Broadway, les possibilités du cinéma en plus : ça chante et ça danse, explosant en saris magnifiquement bariolés depuis les palais de Amritsar jusqu'aux plages de Boa, les soleils couchants de Los Angeles et les jets d'eau de Beverly Hills. Dans la parfaite tradition des comédies musicales américaines et indiennes, Gurinder Chadha a sélectionné les decorum les plus représentatifs du romantisme kitsch des deux pays. Sans s'interdire pour autant un ton mi farce mi parodie qui allège considérablement la surdose de sucre.
Rebelles à demi
Côté argument, la réalisatrice s'est donnée le mal de transposer en Inde un des grands classiques de la littérature anglaise, Orgueil et préjugé de Jane Austen, probablement son livre de chevet d'adolescente. Elle a poussé l'hommage jusqu'à conserver les patronymes des personnages, excepté pour les Bennett qui deviennent les Bakshi. Dans cette famille de bourgeois indiens de province, une mère maquerelle n'a d'autre obsession que de marier ses filles à de riches jeunes hommes partis faire fortune à l'étranger.
L'aînée trouve rapidement un prétendant rêvé qui, diplômé d'Oxford, est installé dans un château qui jouxte celui de la famille royale d'Angleterre. La seconde, Lalita (Aishwarya Rai), a plus de mal. L'élu de sa mère n'est qu'un vulgaire parvenu venu expressément de Los Angeles pour ramener avec lui une fille du pays. Ayant poussé l'assimilation à en oublier totalement sa culture, il n'en cherche pas moins une épouse traditionnelle, comprendre soumise et docile. Lors d'une fête chez les voisins, Lalita se heurte à Darcy (Martin Henderson), un arrogant hôtelier américain de passage qui se croit tombé « chez les ploucs » et fustige le sous-développement du continent indien. S'improvisant défenseuse de la cause nationale, Lalita se réfugie auprès d'un jeune aventurier, Wickham (Daniel Gillies), qui se passionne pour l'Inde mais paraît trop séduisant pour être honnête.
La rencontre entre Lalita et Darcy fait mine de virer au débat socio-économique sur la résistance des pays émergents face à l'impérialisme américain. Et le scénario frise la palpitation quand la charmante, pétillant d'intelligence, mouche le golden boy suffisant. Mais en dépit de quelques bonnes répliques (« Pizza Hut n'a jamais empêché quiconque de visiter l'Italie »), les comédiens peinent à se hisser à la hauteur qu'exigerait l'affrontement.
N'en déplaise à la resplendissante Aishwarya Rai qui illumine le film au point de faire de l'ombre à toutes ses comparses. Son personnage de jeune effrontée finit par retomber sous la chape conventionnelle qu'elle fustigeait. Mère maquerelle et mariage imposé contre liberté d'aimer et de circuler ? Lalita n'en rêve pas moins de prince charmant, riche tant qu'à faire, et de mariage en robe blanche. Quant au voyageur traité avec dégoût de « hippy » par sa mère, il se révèle (évidemment) mal intentionné.
Victoire des concepts rétrogrades et échec de la poussée émancipatrice ? Le film est bien trop euphorique pour sembler si funeste. Il n'empêche, s'ils avaient réussi à subvertir les pressions de leurs familles, Lalita et son Américain n'en auraient été que plus séduisants. Rebelles à demi, mais nouvelles icônes bollywoodiennes pour sûr.
Coup de foudre à Bollywood (Bride and préjudice), film américain de Gurinder Chadha avec Aishwarya Rai, Martin Henderson, Daniel Gillies. Durée : 1h 52min.
Les principaux décès du monde du cinéma en 2004
Janvier
* Brian Gibson, 59 ans, réalisateur qui avait tourné notamment 'La Jurée' et 'Tina' sur la vie de Tina Turner
* Ingrid Thulin, 77 ans, actrice suédoise
* Ray Stark, 89 ans, ancien agent de plusieurs stars puis producteur de plus d'une centaine de films américains
* Ticky Holgado, 59 ans, comédien français
* Janet Frame, 79 ans, un des plus grands écrivains néo-zélandais, dont l'autobiographie avait été portée à l'écran
* Joe Viterelli, 66 ans, acteur américain spécialisé dans les rôles de mafieux.
Février
* John Hench, 95 ans, artiste de Disney depuis 1939, peintre du portrait officiel de Mickey
* Jean Rouch, 86 ans, ethnologue et cinéaste français.
* Alex Métayer, 73 ans, humoriste français, qui avait aussi réalisé deux films.
Mars
* Mercedes McCambridge, 87 ans, actrice américaine, Oscar 1949 pour 'Les fous du roi'.
* Paul Winfield, 62 ans, acteur américain nommé aux Oscars 1973 pour 'Sounder'.
* René Laloux, 74 ans, l'un des premiers spécialistes français de l'animation, réalisateur de 'La planète sauvage' en 1973.
* Philippe Lemaire, 77 ans, acteur français.
* Sir Peter Ustinov, 82 ans, acteur britannique.
* Simone Renant, 93 ans, actrice française qui joua notamment dans 'Quai des Orfèvres' .
Avril
* Carrie Snodgress, 57 ans, actrice américaine.
* José Giovanni, 81 ans, ancien repris de justice devenu écrivain, scénariste et cinéaste français.
* Jean Devaivre, 91 ans, cinéaste et résistant français.
Mai
* Paul Guimard, 83 ans, écrivain, auteur notamment des 'Choses de la vie' adapté au cinéma par Claude Sautet.
* Anna Lee, 91 ans, actrice britannique.
* Jean-Pierre Blanc, 62 ans, réalisateur de 'La vieille fille' avec Annie Girardot en 1972.
* Etienne Roda-Gil, 62 ans, parolier français, auteur de nombreuses chansons de Julien Clerc, qui avait écrit le scénario de 'L'amour braque' d'Andrzew Zulawski .
Juin
* Nino Manfredi, 83 ans, acteur italien, vedette des plus grandes comédies italiennes des années 50 aux années 70, dont 'Pain et chocolat', 'Nous nous sommes tant aimés' ou 'Affreux, sales et méchants' .
* Ronald Reagan, 93 ans, ancien acteur dans une cinquantaine de films de série B de 1937 à 1964, avant de se lancer dans la politique et devenir président des Etats-Unis de 1981 à 1989.
* Donald Trumbull, 95 ans, spécialiste américain des effets spéciaux, qui travailla notamment sur 'Le magicien d'Oz', '2001, l'odyssée de l'espace', 'La guerre des étoiles', 'Rencontres du troisième type'
* Ray Charles, 73 ans, pianiste et chanteur américain surnommé 'The Genius', qui avait joué son propre rôle notamment dans 'Blues Brothers'
* Odette Laure, 87 ans, comédienne française.
Juillet
* Marlon Brando, 80 ans, acteur américain considéré comme le plus grand acteur de sa génération, qui avait notamment joué dans dans des films comme 'Un tramway nommé désir', 'Sur les quais' ou 'Apocalypse Now'
* Jean Lefebvre, 84 ans, acteur, figure du cinéma populaire français et du théâtre de boulevard, un des derniers 'Tontons flingueurs', pilier de la série des 'Gendarmes' et de 'La 7e compagnie'
* Renée Saint-Cyr, 99 ans, actrice française.
* Nelly Borgeaud, 72 ans, actrice française, qui joua notamment dans 'La sirène du Mississippi' ou 'Mon oncle d'Amérique'
* Jerry Goldsmith, 75 ans, compositeur américain, auteur de nombreuses musiques de films dont 'Basic Instinct', 'La planète des singes', 'Chinatown', 'L.A. Confidential', 'Rambo' ou 'La malédiction' pour laquelle il remporta un Oscar en 1976.
* Sacha Distel, 71 ans, artiste français, guitariste de jazz réputé à la voix de crooner, qui apparut aussi dans quelques films.
* Serge Reggiani, 82 ans, comédien qui s'illustra notamment dans 'Les portes de la nuit' ou 'Casque d'or' avant de se lancer dans la chanson, tout en continuant à jouer, notamment dans 'Le chat et la souris' ou 'Vincent, François, Paul et les autres'.
* Laura Betti, 70 ans, actrice italienne qui fut l'égérie de Pasolini et perpétua sa mémoire
Août
* Madeleine Robinson (Svoboda de son vrai nom), 86 ans, actrice française.
* Fay Wray, 96 ans, actrice américaine rendue célèbre par son rôle dans le film 'King Kong'
* Elmer Bernstein, 82 ans, compositeur américain à qui l'on doit notamment la musique des 'Dix Commandements', des 'Sept Mercenaires' ou encore de 'La Grande Evasion'
* Daniel Petrie, 83 ans, réalisateur américain auteur de 'Lassie: des amis pour la vie' ou de 'L'Associé' avec Whoppie Goldberg .
Septembre
* Russ Meyer, 82 ans, cinéaste américain qui avait réalisé des films d'action peuplés d'héroïnes aux poitrines généreuses, dont 'Faster, Pussycat! Kill! Kill!' et 'Vixen'
Octobre
* Richard Avedon, 81 ans, photographe américain mondialement connu pour ses photos de mode et ses portraits de célébrités
* Janet Leigh, 77 ans, actrice américaine rendue célèbre notamment par la scène dans 'Psychose' d'Alfred Hitchcock où elle se fait poignarder sous la douche.
* Christopher Reeve, 52 ans, acteur américain qui avait interprété 'Superman' au cinéma, tétraplégique depuis 1995 à la suite d'une chute de cheval.
Novembre
* Theo Van Gogh, 47 ans, cinéaste hollandais réalisateur de documentaire.
* Richard Dembo, 56 ans, réalisateur français.
* Philippe de Broca, 71 ans, cinéaste français, auteur de grands succès populaires'.
* John D. Barrymore, 72 ans, acteur américain, le père de l'actrice Drew Barrymore
Décembre
* Robert Dhéry, 83 ans, acteur et réalisateur français.
* René Cleitman, 64 ans, producteur de cinéma.
