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Condamnation unanime de l'ensemble des composantes de la société marocaine

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AMDH : «Un crime et un acte condamnables»


Le président de l'Association marocaine des droits humains, Abdelhamid Amine a dénoncé l'annonce par le réseau Al Qaïda de son intention d'exécuter les deux employés marocains de l'ambassade du Maroc à Baghdad, Abderrahim Boualem et Abdelkrim Mouhafidi, la qualifiant de «crime et d'acte condamnables».

Dans une déclaration à la MAP, M. Abdelhamid a indiqué que l'AMDH condamne cette «décision injuste prise après un jugement se basant sur le droit positif». Il a souligné que «l'occupation de l'Irak par les forces multinationales ne peut nullement justifier cette décision inacceptable».

L'AMDH qui a toujours exprimé son opposition à l'occupation de l'Irak «dénonce les actes d'enlèvement en général quelles que soient l'origine ou la nationalité des ravisseurs», a-t-il souligné.

Les partis politiques condamnent


Le secrétaire général du Parti socialiste démocratique (PSD), Aissa Ouardighi, a condamné vigoureusement la décision du réseau Al-Qaïda de son intention d'exécuter les deux ressortissants marocains enlevés récemment.

«Nous ne pouvons que condamner énergiquement cette intention de commettre un crime aussi abject à l'encontre de personnes innocentes», a déclaré à la MAP M.Ouardighi, estimant que les actes terroristes qui ciblent des ressortissants étrangers innocents en Irak n'aident en rien à mettre fin à l'occupation étrangère.

Au contraire, a-t-il noté, «de telles opérations ne font qu'empirer la situation, brouiller les cartes et ne servant guère les objectifs du peuple irakien».
«S'ils avaient la moindre graine d'humanisme, ils auraient alors renoncé à cet agissement inique et totalement contraire aux valeurs islamiques et universelles», a dit M. Ouardighi.

Le peuple marocain, toutes composantes confondues, s'oppose catégoriquement à l'occupation étrangère de l'Irak, a rappelé M. Ouardighi, qui exprime l'espoir de voir la communauté internationale se mobiliser en vue de «contrecarrer cette logique inhumaine».

Tout en exprimant «son entière solidarité et sympathie» à l'égard des deux citoyens innocents, le secrétaire général du PSD a appelé le peuple irakien à oeuvrer «pour qu'un terme soit mis aux opérations terroristes aveugles, lesquelles ne font qu'attiser la tension et la violence».

De son côté, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Ismaïl Alaoui, a vigoureusement condamné l'annonce faite mercredi par la branche irakienne de l'organisation Al Qaïda sur l'exécution prochaine des citoyens marocains Abderrahim Boualem (chauffeur) et Abdelkrim Mohafidi (agent d'entretien) employés à l'ambassade du Maroc à Bagdad, enlevés depuis le 20 octobre dernier.

Dans une déclaration jeudi à la MAP, M. Alaoui a souligné que «cet acte terroriste, qui est totalement étranger aux valeurs de la religion islamique et de l'humanité, témoigne encore une fois de leur mépris (ndlr : les ravisseurs) des vies humaines».

«Les opérations dites de résistance visent principalement les civils irakiens, ce qui nous conduit à mettre en cause le patriotisme de ces criminels», a souligné M. Alaoui.

Il a, à cet égard, appelé à l'organisation d'une grande marche pour condamner cet acte criminel abominable, affirmant que la mise en exécution de cette annonce provoquera indubitablement «l'ire du peuple marocain et l'expression de très vives condamnations».

Le secrétaire général du Parti national démocrate (PND), Abdellah Kadiri, a qualifié, jeudi, d'«acte criminel» l'annonce par le réseau Al-Qaïda de son intention d'exécuter les deux employés de l'ambassade du Maroc en Irak, Abderrahim Boualem et Abdelkrim Mouhafidi.

«Cet acte ignoble a ciblé des civils innocents qui travaillaient en Irak pour assurer leur gagne-pain et n'exerçaient aucune action politique qui concerne de près ou de loin la situation dans ce pays», a affirmé M. Kadiri, dans une déclaration à la MAP.

Exprimant le souhait de voir les ravisseurs renoncer à l'exécution de leur «jugement inique», le secrétaire général du PND a souligné que le Maroc a toujours été animé de l'espoir que le peuple irakien puisse dépasser la crise qu'il traverse et recouvrer la paix et la stabilité.

Il a appelé les ravisseurs à libérer les deux citoyens marocains, à faire preuve de retenue et renoncer à leur exécution, affirmant que ces procédés criminels sont totalement contraires aux valeurs de la religion musulmane tolérante et aux antipodes des religions célestes et des valeurs fondamentales de l'humanité.
L'enlèvement des deux Marocains et la menace de leur exécution, a-t-il dit, confirme que les attaques armées en Irak «sont désormais exécutées de manière aveugle, ciblant des innocents désarmés».

La Confédération des Marocains en Italie indignée


La Confédération des Marocains en Italie a appelé, jeudi, à la libération immédiate des deux ressortissants marocains, Abderrahim Boualem et Abdelkrim El Mouhafidi, des employés à l'ambassade du Maroc à Baghdad, enlevés le 20 octobre en Irak.

Elle a également appelé les Associations des droits de l'Homme et toutes les organisations internationales à oeuvrer pour la libération de ces deux innocents employés.

La Confédération a, aussi, condamné énergiquement l'enlèvement ignoble des deux ressortissants marocains tout en appelant la partie qui est derrière leur enlèvement de les libérer afin qu'ils puissent rejoindre leurs familles et mener une vie normale, à l'avènement de l'Aïd Al-Fitr, marquant la fin du mois sacré de Ramadan.

Les ONG marocaines consternées


Les collectifs «Démocratie et modernité» et «Matqich Bladi» ont condamné l'enlèvement des deux citoyens marocains en Irak et l'annonce faite par la branche irakienne de l'organisation Al Qaïda de leur exécution prochaine.

Dans un communiqué dont copie est parvenue jeudi à la MAP, le collectif «Démocratie et modernité» a appelé à la libération immédiate de Abderrahim Boualem et Abdelkrim Mouhafidi, employés à l'ambassade marocaine en Irak.

Il a également lancé un appel aux différentes composantes de la société marocaine pour exprimer leur solidarité avec les citoyens marocains et la participation massive à la marche nationale qui aura lieu dimanche prochain à partir de 10h devant le siège de la wilaya du Grand Casablanca.

Pour sa part, le collectif «Matqich Bladi» a vivement dénoncé la décision de l'organisation Al Qaïda d'exécuter les deux citoyens marocains, appelant à une «libération immédiate et inconditionnelle» de Abderrahim Boualem et Abdelkrim Mouhafidi, en cette journée de fête de l'Aïd Al Fitr en Irak. A cet égard, le collectif demande à l'ensemble de la population marocaine de montrer sa solidarité et sa mobilisation par le port d'un bandeau rouge au bras ou toute autre action de solidarité en vue d'obtenir leur libération.

Le Cercle d'amitié franco-marocain «profondément choqué»


Le «Cercle d'amitié franco-marocain» a exprimé, jeudi, sa «profonde consternation» après la menace d'exécution annoncée par la branche irakienne d'Al Qaïda à l'encontre des deux ressortissants marocains, Abderrahim Boualem, chauffeur, et Abdelkrim Mouhafidi, agent d'entretien, employés à l'ambassade du Maroc à Baghdad, enlevés depuis le 20 octobre dernier en Irak.

«Nous, citoyens des deux rives de la Méditerranée, sommes profondément choqués et consternés par l'annonce faite par la branche irakienne d'Al-Qaïda d'une probable exécution des deux ressortissants marocains», a déploré dans un communiqué le président de l'association, Mehdi Qotbi.

«Nous dénonçons avec force ce nouvel acte de barbarie et de lâcheté contraire aux préceptes d'humanisme de l'Islam», a souligné le communiqué.
«Au nom de ces mêmes préceptes, nous appelons à leur libération immédiate afin qu'ils puissent rejoindre leurs familles», ajoute-t-on de même source.
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