" Le besoin de développer une démocratie sociale se ressent de plus en plus, du fait que le néolibéralisme entraîne la recrudescence des clivages entre pays riches et pauvres, exacerbant ainsi les inimités, l'intégrisme et le terrorisme ", a-t-il dit.
D'autre part, M. Meyers a estimé que la démocratie " libertarienne ", que représente le modèle américain, met en péril les droits économiques et sociaux dès lors qu'elle favorise l'ouverture "sauvage" des marchés mondiaux et pénalise les pays moins compétitifs. "Les droits économiques et sociaux, outre le rôle de la société civile, sont des conditions nécessaires pour asseoir une démocratie sociale et mettre en place un système macro-économique susceptible de garantir une répartition équitable des revenus", a-t-il relevé, précisant, toutefois, que ce modèle de démocratie ne saurait être effective qu'avec la création d'une institution, qui aurait pour mission de veiller à instaurer "une justice économique" dans le monde.
Dans cette optique, M. Meyers a indiqué que le regroupement des pays pauvres au sein de groupes d'intérêt commun permettrait de promouvoir une "gouvernance économique égalitaire". Thomas Meyer est professeur de sciences politiques à l'Université de Dortmund (Allemagne).
Il est également vice-président de la Commission des valeurs du parti socialiste allemand (SPD), directeur académique du département de l'éducation politique (Akademie der Politischen Bildung) et membre de la Fondation Friedrich Ebert. Ont pris part à cette rencontre des membres de l'USFP et de la Fondation Friedrich Ebert.
D'autre part, M. Meyers a estimé que la démocratie " libertarienne ", que représente le modèle américain, met en péril les droits économiques et sociaux dès lors qu'elle favorise l'ouverture "sauvage" des marchés mondiaux et pénalise les pays moins compétitifs. "Les droits économiques et sociaux, outre le rôle de la société civile, sont des conditions nécessaires pour asseoir une démocratie sociale et mettre en place un système macro-économique susceptible de garantir une répartition équitable des revenus", a-t-il relevé, précisant, toutefois, que ce modèle de démocratie ne saurait être effective qu'avec la création d'une institution, qui aurait pour mission de veiller à instaurer "une justice économique" dans le monde.
Dans cette optique, M. Meyers a indiqué que le regroupement des pays pauvres au sein de groupes d'intérêt commun permettrait de promouvoir une "gouvernance économique égalitaire". Thomas Meyer est professeur de sciences politiques à l'Université de Dortmund (Allemagne).
Il est également vice-président de la Commission des valeurs du parti socialiste allemand (SPD), directeur académique du département de l'éducation politique (Akademie der Politischen Bildung) et membre de la Fondation Friedrich Ebert. Ont pris part à cette rencontre des membres de l'USFP et de la Fondation Friedrich Ebert.
