Vingt et une familles de la citée ouvrière Martini située en face de l'entreprise Sadvel à Aïn Sbaâ, expropriées de leurs maisons en 1986 pour cause d'utilité publique, réclament un dédommagement pour la perte de leurs biens propres.
A l'époque, les pouvoirs publics leur ont signifié d'évacuer leur domicile pour permettre la construction de la citée Oudaya. Elles ont été placées provisoirement dans les habitations de Hay Mabrouka appartenant à la CFIM (immeubles 17, 37 et l'appartement n°10 de l'immeuble 7) en attendant que les pouvoirs publics leur trouvent un nouveau toit. Depuis, ce dossier traîne. Les habitants évacués n'ont pas été indemnisés.
Pourtant, un courrier en date du 17 mars 1986, émanant du président de l'arrondissement du domaine public adressé au directeur de la société civile foncière, avait fixé à 100 DH le prix du m2, soit 395 780 DH pour le prix du terrain qui est d'une superficie de 5 654 m2 et il a fixé également les indemnisations pour le bâti à 582 624 DH. Vingt ans après, les familles expropriées n'ont pas été indemnisées.
En outre, aucun contrat de vente attestant que la préfecture de Aïn Sbaâ-Hay Mohammadi a effectivement acquis les logements des familles précitées pour cause d'utilité publique n'a été établi.
Officiellement, les 21 familles sont toujours propriétaires du terrain sur lequel a été bâtie la cité Oudaya.
Il est à signaler que les 21 familles expropriées avaient acheté leurs logements chez la société Martini&Rossi qui, à l'époque, voulait assurer le bien-être de ses employés en les faisant profiter d'un logement ou d'un terrain pour y édifier leur logement dans des conditions compatibles à leurs salaires.
Le contrat de vente portant n°10 919 a été établi le 20 décembre 1982 moyennant un prix global forfaitaire de 465.000 DH payables sur plusieurs tranches. Quatre ans après cette acquisition, plus précisément en 1986, ils ont été invités à évacuer les lieux.
Les habitants avaient alors exigé de changer leurs maisons par d'autres logements. Ils ont été logés provisoirement à Hay Mabrouka appartenant à la CIFM.
Dix ans après, la compagnie immobilière et foncière marocaine a déposé une plainte contre ces familles pour occupation de logement sans droit ni titre.
Après plusieurs audiences, le tribunal vient de prononcer son jugement en ordonnant à ces familles d'évacuer immédiatement les logements qu'ils occupent à Hay Mabrouka à Sidi Bernoussi. Inquiets de se retrouver dans la rue, alors qu'eux-mêmes étaient expropriés de leurs maisons, les habitants appellent les pouvoirs publics à les indemniser ou à régler leur problème avec la CFIM qui est aussi une victime dans cette affaire.
A l'époque, les pouvoirs publics leur ont signifié d'évacuer leur domicile pour permettre la construction de la citée Oudaya. Elles ont été placées provisoirement dans les habitations de Hay Mabrouka appartenant à la CFIM (immeubles 17, 37 et l'appartement n°10 de l'immeuble 7) en attendant que les pouvoirs publics leur trouvent un nouveau toit. Depuis, ce dossier traîne. Les habitants évacués n'ont pas été indemnisés.
Pourtant, un courrier en date du 17 mars 1986, émanant du président de l'arrondissement du domaine public adressé au directeur de la société civile foncière, avait fixé à 100 DH le prix du m2, soit 395 780 DH pour le prix du terrain qui est d'une superficie de 5 654 m2 et il a fixé également les indemnisations pour le bâti à 582 624 DH. Vingt ans après, les familles expropriées n'ont pas été indemnisées.
En outre, aucun contrat de vente attestant que la préfecture de Aïn Sbaâ-Hay Mohammadi a effectivement acquis les logements des familles précitées pour cause d'utilité publique n'a été établi.
Officiellement, les 21 familles sont toujours propriétaires du terrain sur lequel a été bâtie la cité Oudaya.
Il est à signaler que les 21 familles expropriées avaient acheté leurs logements chez la société Martini&Rossi qui, à l'époque, voulait assurer le bien-être de ses employés en les faisant profiter d'un logement ou d'un terrain pour y édifier leur logement dans des conditions compatibles à leurs salaires.
Le contrat de vente portant n°10 919 a été établi le 20 décembre 1982 moyennant un prix global forfaitaire de 465.000 DH payables sur plusieurs tranches. Quatre ans après cette acquisition, plus précisément en 1986, ils ont été invités à évacuer les lieux.
Les habitants avaient alors exigé de changer leurs maisons par d'autres logements. Ils ont été logés provisoirement à Hay Mabrouka appartenant à la CIFM.
Dix ans après, la compagnie immobilière et foncière marocaine a déposé une plainte contre ces familles pour occupation de logement sans droit ni titre.
Après plusieurs audiences, le tribunal vient de prononcer son jugement en ordonnant à ces familles d'évacuer immédiatement les logements qu'ils occupent à Hay Mabrouka à Sidi Bernoussi. Inquiets de se retrouver dans la rue, alors qu'eux-mêmes étaient expropriés de leurs maisons, les habitants appellent les pouvoirs publics à les indemniser ou à régler leur problème avec la CFIM qui est aussi une victime dans cette affaire.
