Le mois de mars s'annonce très chaud chez les blouses blanches qui ont choisi de passer à la vitesse supérieure en décidant une série de grèves hebdomadaires. A l'appel du Syndicat national de la santé publique dépendant de la Confédération démocratique du travail, de la Fédération nationale de la santé affiliée à l'Union marocaine du travail et de la Fédération nationale de la santé faisant partie de l'Union générale des travailleurs du Maroc, ainsi que la FDT, et l'UNTM, une première grève nationale préventive de 24 heures sera observée, jeudi 3 mars, « dans tous les hôpitaux, centres de santé, dispensaires, centres hospitaliers universitaires, l'administration centrale et tous les autres établissements de Santé, à l'exception des services d'urgence, de réanimation et de garde ».
Cette grève sera probablement reprise les 9, 15, 23 et 31 mars, avec un sit-in devant le ministère de la santé publique, si le cahier revendicatif des instances syndicales n'est pas satisfait.
La décision a été prise lors d'une réunion tenue le 24 février dernier à Rabat, pour étudier l'évolution de la situation matérielle, administrative et morale des médecins, infirmiers, techniciens - administrateurs, fonctionnaires administratifs et auxiliaires. Les principales revendications sont relatives à l'amélioration des conditions du travail et aux indemnités à allouer aux professionnels du secteur. Elles portent également sur la régularisation des dossiers administratifs des infirmiers et des médecins internes et le renforcement de l'arsenal juridique des établissements de santé.
Les syndicats revendiquent la rémunération sur les risques professionnels, la révision du statut des infirmiers et des médecins, la rémunération sur la garde obligatoire, la ronde et la responsabilité, la promotion des agents publics, la programmation des concours professionnels gelés depuis 2002, la résolution des problèmes qui entravent le fonctionnement des CHU, l'activation des mouvements de permutation, l'intégration des licenciés dans les grades appropriés, la titularisation des agents temporaires, ainsi que l'intégration des médecins et infirmiers au chômage.
Hassan Mouzoune de l'UGTM, avait souligné à ce propos que la grève intervient en signe de protestation contre le gouvernement qui a déçu les fonctionnaires du secteur de la santé et fait fi du droit du peuple aux soins médicaux. « Les professionnels revendiquent en outre la révision des statuts et l'élaboration du statut des infirmiers », avait noté le syndicaliste. Quant à Fatima Assouab, de l'UMT, elle avait souligné que les fonctionnaires de la santé appellent en premier lieu à inclure les indemnités sur les risques dans les pensions de retraite pour les cadres administratifs et dans la prime de responsabilité et de rendement pour les cadres médicaux.
Pour sa part, Moustapha Chenaoui, de la CDT, avait affirmé que la première préoccupation du personnel de la santé est de défendre le droit des citoyens aux soins médicaux, précisant que la tarification du traitement, de l'hospitalisation et du diagnostic a augmenté ces derniers jours, ce qui porte gravement atteinte à la santé des citoyens. Selon les syndicats, la santé au Maroc n'a jamais fait l'objet d'une véritable politique claire.
Une grosse lacune à laquelle s'ajoutent le manque d'une législation claire et cohérente et l'installation d'un troisième secteur de médecine qui est celui des caisses. Une situation anarchique dont les conséquences se sont répercutées de manière négative sur les citoyens ne disposant, en majorité, d'aucune couverture médicale.
Face à un état des lieux aussi catastrophique que celui de la pratique de la santé au Maroc, la réforme devient une urgence.
Cette grève sera probablement reprise les 9, 15, 23 et 31 mars, avec un sit-in devant le ministère de la santé publique, si le cahier revendicatif des instances syndicales n'est pas satisfait.
La décision a été prise lors d'une réunion tenue le 24 février dernier à Rabat, pour étudier l'évolution de la situation matérielle, administrative et morale des médecins, infirmiers, techniciens - administrateurs, fonctionnaires administratifs et auxiliaires. Les principales revendications sont relatives à l'amélioration des conditions du travail et aux indemnités à allouer aux professionnels du secteur. Elles portent également sur la régularisation des dossiers administratifs des infirmiers et des médecins internes et le renforcement de l'arsenal juridique des établissements de santé.
Les syndicats revendiquent la rémunération sur les risques professionnels, la révision du statut des infirmiers et des médecins, la rémunération sur la garde obligatoire, la ronde et la responsabilité, la promotion des agents publics, la programmation des concours professionnels gelés depuis 2002, la résolution des problèmes qui entravent le fonctionnement des CHU, l'activation des mouvements de permutation, l'intégration des licenciés dans les grades appropriés, la titularisation des agents temporaires, ainsi que l'intégration des médecins et infirmiers au chômage.
Hassan Mouzoune de l'UGTM, avait souligné à ce propos que la grève intervient en signe de protestation contre le gouvernement qui a déçu les fonctionnaires du secteur de la santé et fait fi du droit du peuple aux soins médicaux. « Les professionnels revendiquent en outre la révision des statuts et l'élaboration du statut des infirmiers », avait noté le syndicaliste. Quant à Fatima Assouab, de l'UMT, elle avait souligné que les fonctionnaires de la santé appellent en premier lieu à inclure les indemnités sur les risques dans les pensions de retraite pour les cadres administratifs et dans la prime de responsabilité et de rendement pour les cadres médicaux.
Pour sa part, Moustapha Chenaoui, de la CDT, avait affirmé que la première préoccupation du personnel de la santé est de défendre le droit des citoyens aux soins médicaux, précisant que la tarification du traitement, de l'hospitalisation et du diagnostic a augmenté ces derniers jours, ce qui porte gravement atteinte à la santé des citoyens. Selon les syndicats, la santé au Maroc n'a jamais fait l'objet d'une véritable politique claire.
Une grosse lacune à laquelle s'ajoutent le manque d'une législation claire et cohérente et l'installation d'un troisième secteur de médecine qui est celui des caisses. Une situation anarchique dont les conséquences se sont répercutées de manière négative sur les citoyens ne disposant, en majorité, d'aucune couverture médicale.
Face à un état des lieux aussi catastrophique que celui de la pratique de la santé au Maroc, la réforme devient une urgence.
