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Décidemment, Témara n'en finit pas d'étonner. Jadis, simple bourgade qui vit d'une agriculture de subsistance et d'une activité touristique saisonnière (plages) ; aujourd'hui, la ville est devenue une agglomération cosmopolite, d'une urbanisation tentaculaire et une démographie galopante grâce à une activité industrielle et commerciale florissante. Et ce n'est pas un hasard. Les autorités locales ont mobilisé des moyens, consacré du temps et de la volonté pour asseoir les conditions idoines.
Aujourd'hui, ils changent le fusil d'épaule et s'attellent à la dynamisation de l'activité socio-éducative. Pour les besoins de la cause, ils ont alloué une dotation budgétaire aux clubs et associations locales, aménagé des aires de jeu, parrainé des manifestations et inauguré une … salle couverte la semaine dernière ! Qu'en pensent les Slaouis dont les sections continuent de «recevoir» à Rabat et ce, depuis belle lurette.
La salle de Témara a été inaugurée en grande pompe mardi dernier, en présence de membres du gouvernement et des autorités locales. Elle a été baptisée «Salle Mohammed Derfoufi», une manière d'immortaliser le nom d'un homme qui a sacrifié 40 ans de sa vie au service du sport local. Il fut le premier instituteur marocain affecté à Témara au début des années 30. Un métier qu'il exerça pendant 30 ans avant de tirer sa révérence le 16 décembre 1996.
Une foule de jeunes visiblement tombés sous le charme et la surprise ne pouvaient retenir leur joie. Et quelle surprise ! Le directeur du comité directeur de l'Union sportive de Témara affichait, pour sa part, un large sourire qui en disait long sur l'espoir retrouvé car il a enfin déniché un pied de terre pour son club et une aire de jeu adéquate pour la pratique de certains sports comme le basket, le hand, les arts martiaux, la boxe … Ghaïta, tambours, danses, décors multicolores, matchs d'exhibition, la salle baignait dans une véritable kermesse.
«Un don du ciel», nous chuchota un responsable.
En fait, c'est un jalon supplémentaire dans la consolidation du tissu sportif de Témara, sachant que la réalisation de cet ouvrage cadre avec les objectifs de l'INDH qui vise à encadrer la jeunesse pour la bonne cause et surtout pour lui permettre de réussir individuellement et collectivement à accéder au monde du travail et être utile à soi-même et à la collectivité. Il y a toutefois lieu de relever un petit hic.
La salle est dotée d'une seule rangée de gradins. Cette tare la rend inapte à abriter des manifestations d'envergure. Qu'à cela ne tienne ! On nous confia que le coup de pioche a été donné pour l'édification d'une autre salle au centre-ville, répondant aux standards.
Autant dire que Témara fait les bouchées doubles afin de rattraper le temps perdu et se hisser au rang qui lui sied au vu de ses potentialités indéniables.
Aujourd'hui, ils changent le fusil d'épaule et s'attellent à la dynamisation de l'activité socio-éducative. Pour les besoins de la cause, ils ont alloué une dotation budgétaire aux clubs et associations locales, aménagé des aires de jeu, parrainé des manifestations et inauguré une … salle couverte la semaine dernière ! Qu'en pensent les Slaouis dont les sections continuent de «recevoir» à Rabat et ce, depuis belle lurette.
La salle de Témara a été inaugurée en grande pompe mardi dernier, en présence de membres du gouvernement et des autorités locales. Elle a été baptisée «Salle Mohammed Derfoufi», une manière d'immortaliser le nom d'un homme qui a sacrifié 40 ans de sa vie au service du sport local. Il fut le premier instituteur marocain affecté à Témara au début des années 30. Un métier qu'il exerça pendant 30 ans avant de tirer sa révérence le 16 décembre 1996.
Une foule de jeunes visiblement tombés sous le charme et la surprise ne pouvaient retenir leur joie. Et quelle surprise ! Le directeur du comité directeur de l'Union sportive de Témara affichait, pour sa part, un large sourire qui en disait long sur l'espoir retrouvé car il a enfin déniché un pied de terre pour son club et une aire de jeu adéquate pour la pratique de certains sports comme le basket, le hand, les arts martiaux, la boxe … Ghaïta, tambours, danses, décors multicolores, matchs d'exhibition, la salle baignait dans une véritable kermesse.
«Un don du ciel», nous chuchota un responsable.
En fait, c'est un jalon supplémentaire dans la consolidation du tissu sportif de Témara, sachant que la réalisation de cet ouvrage cadre avec les objectifs de l'INDH qui vise à encadrer la jeunesse pour la bonne cause et surtout pour lui permettre de réussir individuellement et collectivement à accéder au monde du travail et être utile à soi-même et à la collectivité. Il y a toutefois lieu de relever un petit hic.
La salle est dotée d'une seule rangée de gradins. Cette tare la rend inapte à abriter des manifestations d'envergure. Qu'à cela ne tienne ! On nous confia que le coup de pioche a été donné pour l'édification d'une autre salle au centre-ville, répondant aux standards.
Autant dire que Témara fait les bouchées doubles afin de rattraper le temps perdu et se hisser au rang qui lui sied au vu de ses potentialités indéniables.
