Il y a une impression générale que personne ne contrôle plus rien. Et l'ampleur de la pollution par les transports ne semble pas prise en considération. Même si elle est citée et réglementée, elle n'est accompagnée d'aucune mesure répressive pour les contrevenants, et est ainsi reléguée à l'ordre des vœux pieux.
Inutile de rappeler que la pollution atmosphérique est un problème majeur pour la santé publique, en raison notamment de la multiplication des unités industrielles, du développement des transports, de la vétusté des véhicules ou encore de la mauvaise qualité des carburants.
La pollution par les hydrocarbures présente un danger réel pour la santé des citadins et provoque la génération de plusieurs maladies notamment l'asthme et la bronchite chronique. Chaque jour, les citoyens inspirent environ 20 m3 d'air. Celui-ci se compose d'un ensemble de gaz et de particules dont la présence et les concentrations sont telles que la vie est devenue impossible.
Cette pollution urbaine qui s'est considérablement aggravée est surtout due à la circulation automobile d'un certain nombre de véhicules jugé dans un état mécanique défaillant. 85 % des véhicules ont plus de 10 ans d'âge. Ils polluent 5 à 10 fois plus que les véhicules neufs. Les autobus tant privés que publics, qui sont de véritables cheminées ambulantes, ont rendu l'air dans nos centres villes irrespirables. Les gaz d'échappement de ces véhicules augmentent la pollution de l'air qui contribue à une baisse du quotient intellectuel des enfants.
Les conséquences d'une telle situation sur le cadre de vie urbain place le contrôle des pouvoirs publics au cœur de la problématique de la pollution atmosphérique urbaine. De même, les chiffres avancés par le département de l'environnement pour les rejets gazeux au niveau national, témoignent parfaitement de l'entière responsabilité des transports routiers dans la pollution de l'air en particulier pour le rejet des oxydes d'azote (316.000 tonnes) et des matières en suspension et du plomb (35.000 tonnes).
Alors que la prise de conscience de l'acuité du problème dépasse les milieux spécialisés, plusieurs alertes sont venues renforcer l'inquiétude que suscite l'évolution de la qualité de l'air dans les villes et tout particulièrement à Casablanca. Parallèlement, des enquêtes sanitaires, permettent de mieux évaluer les risques que présente la pollution urbaine pour la santé.
Certaines de ces études établissent par exemple un lien étroit entre l'augmentation de la pollution atmosphérique et le nombre de consultations médicales, d'admissions dans les hôpitaux l'apparition ou l'aggravation de certaines pathologies, voire l'accroissement de la mortalité.
Sur le plan réglementaire et législatif, la promulgation de la loi-cadre pour la protection et la mise en valeur de l'environnement, de la loi relative à la lutte contre la pollution atmosphérique, et de celle relative aux études de l'impact de la pollution sur l'environnement, est restée lettre morte puisqu'elles ne sont jamais appliquées.
Une nouvelle campagne de surveillance de la qualité de l'air est aussi largement souhaitée par les piétons. Celle-ci devrait comprendre la prise de mesures et des prélèvements par le laboratoire mobile et des contrôles à blanc de véhicules automobiles.
Elle devrait également avoir pour objectif d'inciter les citoyens à effectuer, volontairement, des contrôles plus fréquents de l'état de leurs véhicules pour respecter les nouvelles normes. Arrêtez de nous faire avaler de l'air pollué !
Inutile de rappeler que la pollution atmosphérique est un problème majeur pour la santé publique, en raison notamment de la multiplication des unités industrielles, du développement des transports, de la vétusté des véhicules ou encore de la mauvaise qualité des carburants.
La pollution par les hydrocarbures présente un danger réel pour la santé des citadins et provoque la génération de plusieurs maladies notamment l'asthme et la bronchite chronique. Chaque jour, les citoyens inspirent environ 20 m3 d'air. Celui-ci se compose d'un ensemble de gaz et de particules dont la présence et les concentrations sont telles que la vie est devenue impossible.
Cette pollution urbaine qui s'est considérablement aggravée est surtout due à la circulation automobile d'un certain nombre de véhicules jugé dans un état mécanique défaillant. 85 % des véhicules ont plus de 10 ans d'âge. Ils polluent 5 à 10 fois plus que les véhicules neufs. Les autobus tant privés que publics, qui sont de véritables cheminées ambulantes, ont rendu l'air dans nos centres villes irrespirables. Les gaz d'échappement de ces véhicules augmentent la pollution de l'air qui contribue à une baisse du quotient intellectuel des enfants.
Les conséquences d'une telle situation sur le cadre de vie urbain place le contrôle des pouvoirs publics au cœur de la problématique de la pollution atmosphérique urbaine. De même, les chiffres avancés par le département de l'environnement pour les rejets gazeux au niveau national, témoignent parfaitement de l'entière responsabilité des transports routiers dans la pollution de l'air en particulier pour le rejet des oxydes d'azote (316.000 tonnes) et des matières en suspension et du plomb (35.000 tonnes).
Alors que la prise de conscience de l'acuité du problème dépasse les milieux spécialisés, plusieurs alertes sont venues renforcer l'inquiétude que suscite l'évolution de la qualité de l'air dans les villes et tout particulièrement à Casablanca. Parallèlement, des enquêtes sanitaires, permettent de mieux évaluer les risques que présente la pollution urbaine pour la santé.
Certaines de ces études établissent par exemple un lien étroit entre l'augmentation de la pollution atmosphérique et le nombre de consultations médicales, d'admissions dans les hôpitaux l'apparition ou l'aggravation de certaines pathologies, voire l'accroissement de la mortalité.
Sur le plan réglementaire et législatif, la promulgation de la loi-cadre pour la protection et la mise en valeur de l'environnement, de la loi relative à la lutte contre la pollution atmosphérique, et de celle relative aux études de l'impact de la pollution sur l'environnement, est restée lettre morte puisqu'elles ne sont jamais appliquées.
Une nouvelle campagne de surveillance de la qualité de l'air est aussi largement souhaitée par les piétons. Celle-ci devrait comprendre la prise de mesures et des prélèvements par le laboratoire mobile et des contrôles à blanc de véhicules automobiles.
Elle devrait également avoir pour objectif d'inciter les citoyens à effectuer, volontairement, des contrôles plus fréquents de l'état de leurs véhicules pour respecter les nouvelles normes. Arrêtez de nous faire avaler de l'air pollué !
