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Le champion du monde Driss Khellafi que tous les Marocains connaissent fort bien pour avoir boxé la première dans son pays, à Agadir plus précisément, en2001-2002 et remporté un double championnat du monde.
Depuis, le nouveau champion du monde des catégories les -70, -74, -76 retourne très souvent dans son pays pour d'abord s'imprégner de son air qui lui manquait tant et ensuite pour y monter des entreprises commerciales de renommée mondiale. Driss Khellafi entretient d'excellentes relations avec le milieu des affaires européennes.
Le Matin : comment se présentent les choses avec Marionnaud?
Khellafi : Je veux adresser un message. Les choses se présentent très bien avec Marionnaud. Durant mes 7 ans au Maroc, j'ai remporté deux championnats du monde ; certains ont essayé de dire du mal de moi pour ternir mon image. Ce qui comptait pour moi, c'était ma conduite. Car je devrai répondre de mes actes devant Dieu. Et je ne peux être responsable des erreurs des autres car eux aussi ils auront à s'expliquer pour tout le mal qu'ils m'ont fait. Mais, je crois à la force du pardon. J'ai pardonné comme je veux être pardonné. Seul Dieu sait tout ce qu'il y a dans le cœur des personnes et leurs intentions. Peut-être qu'après ma mort, on gardera ce que j'ai accompli pour mon pays. Je n'ai jamais confondu revanche et vengeance.
Qu'est-ce que tu penses des leçons que tu as tirées de cette expérience?
Quand je vois que des gens vivent dans la richesse et que d'autres vivent dans la pauvreté, je me remémore comment j'ai appris à gagner ma vie par la force de la tête et des bras. Apprenons à vivre ! Je souhaite partager mes croyances. Notre religion m'a permis de découvrir la tolérance, la philosophie, les Idéaux avec lesquels j'ai éliminé la haine et ému mon cœur. J'ai transmis ces principes à mes proches et à mes amis. Je voudrais qu'ils en profitent.
Ce championnat du monde que tu vas organiser en 2006, qu'en est-il ?
Il sera peut-être le dernier. Je le prépare pour 2006. Je voudrai me consacrer à faire autre chose. Vous allez découvrir un autre Khellafi. Durant toute ma vie, si je me trouve devant un mur, je ne rebrousse jamais mon chemin. Je tente de contourner ce mur mais pas renoncer aux qualités que Dieu m'a octroyées. La boxe m'a tout donné. Elle m'a sauvé. Tandis que la plupart de mes amis se trouvent en prison, moi j'étais dans une salle de boxe pour éviter de faire les erreurs destructrices. J'ai toujours interrogé mon cœur avant d'agir. Il m'a conduit vers la boxe qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
Où en sont le livre que vous avez l'intention de publier et la salle de boxe que vous voulez construire ?
Ce livre est reflet de ma vie. Il évoque mes expériences les plus marquantes et raconte comment je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui. J'ai fait un long chemin depuis que j'ai poussé la porte de la salle de boxe de mon quartier. J'ai l'intention de créer une association qui va s'occuper des enfants de mon pays qui sont marginalisés, démunis ou vivant dans la pauvreté. La salle de boxe qui m'a sauvé, je veux qu'elle sauve d'autres enfants avant que la rue ne les engloutisse.
Que pensez-vous faire une fois que vous aurez raccroché les gants ?
On me demande toujours ce que je compte faire après avoir raccroché mes gants. A tous ceux qui m'ont connu ou suivi, je leur dis que ce n'est pas le vrai Driss que vous avez connu durant sa carrière.
Il a fait des combats, monté sur des milliers de rings dans le monde entier, donné du spectacle.
Les choses sérieuses vont commencer lorsque je raccrocherai mes gants, j'aurai plus de temps pour me consacrer à mes préoccupations et développer mon esprit
Depuis, le nouveau champion du monde des catégories les -70, -74, -76 retourne très souvent dans son pays pour d'abord s'imprégner de son air qui lui manquait tant et ensuite pour y monter des entreprises commerciales de renommée mondiale. Driss Khellafi entretient d'excellentes relations avec le milieu des affaires européennes.
Le Matin : comment se présentent les choses avec Marionnaud?
Khellafi : Je veux adresser un message. Les choses se présentent très bien avec Marionnaud. Durant mes 7 ans au Maroc, j'ai remporté deux championnats du monde ; certains ont essayé de dire du mal de moi pour ternir mon image. Ce qui comptait pour moi, c'était ma conduite. Car je devrai répondre de mes actes devant Dieu. Et je ne peux être responsable des erreurs des autres car eux aussi ils auront à s'expliquer pour tout le mal qu'ils m'ont fait. Mais, je crois à la force du pardon. J'ai pardonné comme je veux être pardonné. Seul Dieu sait tout ce qu'il y a dans le cœur des personnes et leurs intentions. Peut-être qu'après ma mort, on gardera ce que j'ai accompli pour mon pays. Je n'ai jamais confondu revanche et vengeance.
Qu'est-ce que tu penses des leçons que tu as tirées de cette expérience?
Quand je vois que des gens vivent dans la richesse et que d'autres vivent dans la pauvreté, je me remémore comment j'ai appris à gagner ma vie par la force de la tête et des bras. Apprenons à vivre ! Je souhaite partager mes croyances. Notre religion m'a permis de découvrir la tolérance, la philosophie, les Idéaux avec lesquels j'ai éliminé la haine et ému mon cœur. J'ai transmis ces principes à mes proches et à mes amis. Je voudrais qu'ils en profitent.
Ce championnat du monde que tu vas organiser en 2006, qu'en est-il ?
Il sera peut-être le dernier. Je le prépare pour 2006. Je voudrai me consacrer à faire autre chose. Vous allez découvrir un autre Khellafi. Durant toute ma vie, si je me trouve devant un mur, je ne rebrousse jamais mon chemin. Je tente de contourner ce mur mais pas renoncer aux qualités que Dieu m'a octroyées. La boxe m'a tout donné. Elle m'a sauvé. Tandis que la plupart de mes amis se trouvent en prison, moi j'étais dans une salle de boxe pour éviter de faire les erreurs destructrices. J'ai toujours interrogé mon cœur avant d'agir. Il m'a conduit vers la boxe qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
Où en sont le livre que vous avez l'intention de publier et la salle de boxe que vous voulez construire ?
Ce livre est reflet de ma vie. Il évoque mes expériences les plus marquantes et raconte comment je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui. J'ai fait un long chemin depuis que j'ai poussé la porte de la salle de boxe de mon quartier. J'ai l'intention de créer une association qui va s'occuper des enfants de mon pays qui sont marginalisés, démunis ou vivant dans la pauvreté. La salle de boxe qui m'a sauvé, je veux qu'elle sauve d'autres enfants avant que la rue ne les engloutisse.
Que pensez-vous faire une fois que vous aurez raccroché les gants ?
On me demande toujours ce que je compte faire après avoir raccroché mes gants. A tous ceux qui m'ont connu ou suivi, je leur dis que ce n'est pas le vrai Driss que vous avez connu durant sa carrière.
Il a fait des combats, monté sur des milliers de rings dans le monde entier, donné du spectacle.
Les choses sérieuses vont commencer lorsque je raccrocherai mes gants, j'aurai plus de temps pour me consacrer à mes préoccupations et développer mon esprit
