Le retour en Algérie du président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Paris depuis le 26 novembre et opéré d'un ulcère de l'estomac est «une question de temps», a déclaré mardi le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia. «Le retour du président Bouteflika est seulement une question de temps et la décision revient aux médecins», a précisé M. Ouyahia, dans une déclaration faite en marge du premier Congrès africain de la route à Alger et rapportée par l'agence algérienne de presse APS. M. Ouyahia a ajouté que le bulletin de santé officiel publié lundi à Alger par la présidence algérienne a «confirmé les indications que nous avons données auparavant».
Ce bulletin a précisé que «le suivi médical du Chef de l'Etat a (...) confirmé que son état de santé ne présente aucun motif d'inquiétude» et que «les médecins ont prescrit une convalescence stricte et rigoureuse», sans aucune précision sur sa durée.
Neuf jours après l'hospitalisation, à Paris, d'Abdelaziz Bouteflika, la présidence de la République algérienne a publié, lundi 5 décembre, un premier bulletin médical.
Selon ce communiqué, M. Bouteflika, 68 ans, a été opéré d'«un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac». L'intervention chirurgicale a eu lieu «dans d'excellentes conditions médicales». L'état de santé du président Bouteflika «ne présente aucun motif d'inquiétude». Les médecins «ont prescrit une convalescence stricte et rigoureuse». Le bulletin est signé Messaoud Zitouni, professeur algérien de médecine.
C'est le 26 novembre au soir que M. Bouteflika est arrivé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, après avoir été examiné à l'hôpital militaire d'Ain-Nadja d'Alger, où le corps médical a conseillé son transfert à l'étranger pour «des examens plus approfondis». Depuis, aucun bulletin médical n'avait été publié, ce qui avait entraîné une cascade de rumeurs à Alger. Selon la presse française, les seules informations concédées de source algérienne faisaient état de «troubles gastriques et intestinaux» et parlaient invariablement de «bilan de santé» en cours.
Les responsables français, pour leur part, se sont toujours refusés à délivrer la moindre information, s'abritant derrière le secret médical. «Il revient aux Algériens de donner des nouvelles», répondaient l'Elysée comme le Quai d'Orsay, affirmant n'être pas au courant de l'évolution de la situation. Seul le président Jacques Chirac a évoqué le sujet, lundi 28 novembre, en marge du sommet euroméditerranéen de Barcelone.
Pressé de questions par les journalistes, qui s'interrogeaient sur l'absence de M. Bouteflika à ce forum, M. Chirac a répondu : «Ce que je peux dire, c'est que j'ai le sentiment c'est un sentiment personnel que les choses se passent bien au Val-de-Grâce.» Le premier bulletin médical publié par la présidence algérienne a été bien accueilli à Alger.
Même si les quotidiens algériens ironisaient, mardi, sur le fait qu'il avait fallu neuf jours pour avoir des nouvelles de M. Bouteflika, ils estimaient, dans l'ensemble, que «le mystère (était) levé». Un certain agacement était cependant perceptible face à cette «absence de communication précise, en temps réel, de l'état de santé des plus hauts responsables algériens».
Dimanche 4 décembre, la population algérienne a ainsi appris que le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni dont la dernière apparition publique remonte à début octobre était lui aussi hospitalisé à Paris, où il avait subi «une lourde opération rénale». C'est l'un de ses collègues, le ministre délégué aux collectivités locales, qui a fait cette révélation, sans doute pour mettre fin aux nombreuses rumeurs à Alger qui donnaient M. Zerhouni pour mort. Lundi, l'intéressé s'est manifesté.
Dans un entretien à la radio publique algérienne, le ministre de l'intérieur a confirmé qu'il venait de subir «une délicate greffe du rein» et qu'il resterait encore quelques semaines à Paris.
Ce bulletin a précisé que «le suivi médical du Chef de l'Etat a (...) confirmé que son état de santé ne présente aucun motif d'inquiétude» et que «les médecins ont prescrit une convalescence stricte et rigoureuse», sans aucune précision sur sa durée.
Neuf jours après l'hospitalisation, à Paris, d'Abdelaziz Bouteflika, la présidence de la République algérienne a publié, lundi 5 décembre, un premier bulletin médical.
Selon ce communiqué, M. Bouteflika, 68 ans, a été opéré d'«un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac». L'intervention chirurgicale a eu lieu «dans d'excellentes conditions médicales». L'état de santé du président Bouteflika «ne présente aucun motif d'inquiétude». Les médecins «ont prescrit une convalescence stricte et rigoureuse». Le bulletin est signé Messaoud Zitouni, professeur algérien de médecine.
C'est le 26 novembre au soir que M. Bouteflika est arrivé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, après avoir été examiné à l'hôpital militaire d'Ain-Nadja d'Alger, où le corps médical a conseillé son transfert à l'étranger pour «des examens plus approfondis». Depuis, aucun bulletin médical n'avait été publié, ce qui avait entraîné une cascade de rumeurs à Alger. Selon la presse française, les seules informations concédées de source algérienne faisaient état de «troubles gastriques et intestinaux» et parlaient invariablement de «bilan de santé» en cours.
Les responsables français, pour leur part, se sont toujours refusés à délivrer la moindre information, s'abritant derrière le secret médical. «Il revient aux Algériens de donner des nouvelles», répondaient l'Elysée comme le Quai d'Orsay, affirmant n'être pas au courant de l'évolution de la situation. Seul le président Jacques Chirac a évoqué le sujet, lundi 28 novembre, en marge du sommet euroméditerranéen de Barcelone.
Pressé de questions par les journalistes, qui s'interrogeaient sur l'absence de M. Bouteflika à ce forum, M. Chirac a répondu : «Ce que je peux dire, c'est que j'ai le sentiment c'est un sentiment personnel que les choses se passent bien au Val-de-Grâce.» Le premier bulletin médical publié par la présidence algérienne a été bien accueilli à Alger.
Même si les quotidiens algériens ironisaient, mardi, sur le fait qu'il avait fallu neuf jours pour avoir des nouvelles de M. Bouteflika, ils estimaient, dans l'ensemble, que «le mystère (était) levé». Un certain agacement était cependant perceptible face à cette «absence de communication précise, en temps réel, de l'état de santé des plus hauts responsables algériens».
Dimanche 4 décembre, la population algérienne a ainsi appris que le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni dont la dernière apparition publique remonte à début octobre était lui aussi hospitalisé à Paris, où il avait subi «une lourde opération rénale». C'est l'un de ses collègues, le ministre délégué aux collectivités locales, qui a fait cette révélation, sans doute pour mettre fin aux nombreuses rumeurs à Alger qui donnaient M. Zerhouni pour mort. Lundi, l'intéressé s'est manifesté.
Dans un entretien à la radio publique algérienne, le ministre de l'intérieur a confirmé qu'il venait de subir «une délicate greffe du rein» et qu'il resterait encore quelques semaines à Paris.
